sauvergarde vampire

Rociel Van Sogenfaur a écrit:

Citation :

Le monarque avait croisé peu de temps auparavant ce qu'il avait pris pour une réminiscence de manifestation hallucilogène dûe à un champignon ou l'une de ses fameuses poudres, aussi prodigieuses pour l'esprit que certains ingrédients l'étaient pour les décoctions des alchimistes les plus... explosives. Pourtant le monarque avait continué son chemin, ne s'inquiétant pas outre mesure de ce phénomène relativement peu exceptionnel comparé à la façon qu'avait son inconscient de s'exprimer lorsqu'il était sujet aux répercussions des drogues sur son organisme ou même face aux improvisations de chaque instant données par sa divine jumelle. Après tout, une figure de carnaval en trotinette, c'était toujours plus acceptable que ses cauchemards typiquement freudiens

Si Madame Roxane pensait avoir apprie quelque chose en ces quelques jours, c’était bien que la puissance d’un Vampire était proportionnelle au charisme qu’il déployait.
Enfin, ils étaient tous puissants, mais les beaux l’étaient d’autant plus, et de surcroît, ils avaient une arrogance proche d’un président des Etats-Unis sans compter le QI qui allait avec !

Esther se disait, en les voyant, qu'on savait immédiatement ce qui avait décidé leur créateur à les choisir, et ce n’était pas le contenu de leur crâne!
Quant aux autres Vampires, un ramassis de présomptueux qui ne pensaient qu’à se pavaner pour arriver ne serait-ce qu’à la cheville des plus beau! Mais tous avaient une même passion, une sorte de sport national, le mépris des autres.
Et, l'humaine se demandait s'ils comptaient bientôt faire des championnats inter-ailes du palais et surtout si ils allaient lâcher la vachette ?


En englobant dans sa thèse l’arrogance des créateurs, puisque la tradition oblige un Vampire a être imbu de lui-même, Roxana en était venue à penser :
Que c’était justement pour ce qu’ils avaient dans le crâne que leurs créateurs choisissait leurs infants.
En effet, leur arrogance les poussaient à choisir des créatures qui les feraient paraître plus intelligents, donc des humains plus bêtes qu’eux. Ce qui, au fil des générations, devrait provoquer la déchéance inexorable de la race Vampirique.
Sa thèse excluait Kalan de Vital et Adrian de-je-m'en-rapelle-plus*, étant les seuls qu’elle appréciait du fait qu'ils étaient les seuls avec qui elle savait communiquer.

Maintenant, ce qu’elle espérait, c’est qu’aucun joyeux imbécile ne fasse d’elle un vampire… elle aurait trop honte! Il faudrait qu'elle en parle à son Maître, pour éviter tout accident malencontreux quoique, quelque chose venant d'Andréa étant déjà miraculeux... Alors, un tel acte idiot! Aucun risque!



Agrémentée de son idée arrêtée sur les vampires, il faut dire qu’ils faisaient tout pour qu’elle pense cela d’eux, Madame Roxane arrêta sa trottinette en voyant ce qui s’avançait vers elle.
Il était trop beau à son goût, trop beau pour être humble, trop beau pour avoir une conversation qui ne soit pas miévre.. bref, trop beau pour être intéressant, elle l’évita soigneusement en s’empressant de tourner à la première allée pour l’esquiver.
De toute façon, il n’avait pas du prendre garde à elle, bien trop occupé à être... beau...

Car, elle avait noté que, Si pour un Vampire, le sport national consistait à mépriser les autres, le mépris vis-à-vis des humains étaient, lui, une tradition folklorique. Il était aux choix des animaux ou de la viande sur patte.

Pendant qu’elle filait sur sa trottinette, Esther songeait sérieusement à écrire un livre ethnologique sur les Vampires... une sorte d’épitaphe burlesque avant de mettre fin à ces jours.

C'est ainsi que Madame Roxane déboula dans le Hall.

Déboulla également dans le hall, trotinant, un Sevastian qui, débouté par l'amabilité des vampires, avait décidé de finalement prolonger sa discussion avec madame Roxane, la seule humaine dont il pensait connaître la position dans le palais. Trotinant était un bien grand mot. Visiblement, il était homme qui savait faire de grandes enjambées pour aller vite, en restant donc un minimum sérieux. Bref, il comptait bien rejoindre madame Roxane, la seule humaine accessible pour le moment.

-Madame Roxane! Appela-t-il. Attendez moi s'il vous plait! J'aimerais discuter avec vous, si cela ne vous dérange pas. J'ai besoin de parler à quelqu'un qui sait tenir une conversation qui ne tourne pas autour de rats et de viandes... Surtout en me jetant un air gourmand...

C'est que nos amis vampires ne sont pas très aimable aujourd'hui... Et si vous vouliez une confirmation de la réputation de Seadroth, que vous avez croisé, la réponse est oui, soit dit en passant!

Elle devait, comme lui, avoir croisé Rociel, mais au vu que celui-ci était trop shooté pour daigner le remarquer, a part des vampires, il décida de ne pas épiloguer.


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Dans l’esprit de Madame Roxane, une silhouette marquante fut assimilé à Saedroth.
Et ce fut ainsi que, pour la plus grande joie des adeptes des comédie de boulevard, Roxane venait de comprendre que Saedroth était le Vampire très charismatique aux cheveux bleutés, aux yeux mordorés et à l’air franchement halluciné qu’elle avait évité plus tôt dans les couloirs.


Ainsi, Dorofeï voulait discuter avec elle ? Un étrange rictus éclaira son visage alors qu’elle arrêtait son véhicule.

"Sir Dorofeï, vous tombez bien. Je voulais justement vous parlez en particulier… sans témoins… aucuns… "

Susurra-t-elle en se retournant, le regard cruel et le sourire sournois.


Le coup partie, digne vengeance qu’elle attendait depuis longtemps.
Ce coup consistait à faire balancier avec son poing pour sa canne. Celle-ci décrivit un joli arc de cercle dont la finalité fut l’entrejambe de l’esclavagiste.

Sevastian, qui venait à peine de stopper sa marche digne du chasseur alpin, ne put éviter ni stopper la charge vangeresse de la canne, tel le faucon s'abattant sur sa proie vulnérable et sans défense... Et très douloureuse. Une canne, c'est très douloureux. Le-dit coup plia Sevastian dans la position dite "du campeur utilisant les toilettes rustiques du camping qui n'en comportait officielement pas", qui, dans un sourire qui relevait plus du rictus de douleur, eut le souffle coupé net! Il porta ses deux mains à son entrejambes douloureuse, tandis que son visage prenait une magnifique teinte rouge, apte à faire saliver un vampire ascète si d'aventure il passait par là! Après plusieurs secondes de respirations dit "du petit chien qui revient de sa promenade matinale", il déclara dans un souffle :

-Je suppose que je l'ai bien mérité. Si vous saviez le nombre de personne, humaine ou vampire, qui aimerait faire la même chose que vous...

Sevastian se mordit la lèvre, tentant en même temps de supporter la douleur de son entrejambe.

-Je ne précise pas, vous pourriez avoir la bonne idée de les satisfaire par procuration... Mise à part ça... Avez vous déjà parlé... A des vampires typique du coin? demanda-t-il, interrompant parfois son discour pour respirer un grand coup.

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Le bout de la canne, une boule d’obsidienne vint se loger sous le menton de Sevastian.

« Ttt Ttt Ttt, jeune homme »

Fit l’incarnation du bromure faite femme en posant le tranchant de son index sur ses lèvres pourpre.

« Est-ce que cela fait mal? Oui, je l’espère. Alors écoutez moi bien, mon enfant, la prochaine fois que vous m’enfermez où me demandez des nouvelles sur mon entente avec mon… Maître, vous savez, le prétencieux à qui vous m'avez revendu, sachez que je vous frapperai tellement fort dans la partie intime de votre anatomie qu’il vous faudra consulter un orthodontiste pour prendre des nouvelles de vos testicules. »

Dit-elle avec une voix calme, presque angélique, le tout accompagné d’un sourire patient des plus détestable.

« Est-ce compris où dois-je réitérer mon explication avec une démonstration? J’ai tout mon temps pour vous instruire, mon cher enfant. Notez, n’essayez même pas de vous venger. Je n’ai rien a perdre. D’ici 5 ans, vu le taux d’humidité de ce lieu, j’aurais de l’arthrite. Je deviendrais alors inutile à Andréa qui en bon vampire m’invitera à sa table une dernière fois. Il est inutile que je vous apprenne combien sont dangereuses les personnes qui n'ont pas peur de la mort? Essayez de vous vengez et nos sangsues devront chercher un nouveau esclavagiste. Comme je l’ai dit, je connais pratiquement mon destin, alors mourir un peu plus tôt ou un peu plus tard. Quelle importance ? »

Elle se tue, soulignant de l’ongle le bord de sa lèvre inférieur tout en réfléchissant, les bras presque croisés.

« Hum… des vampires ? Que nenni, j’évite cette engeance qui est déprimante et manque franchement de style. Remarquez, les esclaves que j’ai entraperçue sont du même et fade acabit. »

Sevastian soupira : me venger... Un sourire, quelque peu forcé, apparut sur le visage de l'homme.
Vous devez me confondre avec l'un de ces vampires qui ne sait faire que mépriser et menacer les petits malins dans mon genre...

Et puis, même si j'en mourais d'envie, Kalan me ferait la peau aussi sec, par la suite. C'est déjà l'un des rares vampire à ne pas me menacer implicitement de mort en permanence, lorsque j'ai l'occasion de lui parler, je ne vous parle pas des autres!
Je ne vous parlerais pas non plus du championnat dans lequel je viens de faire, en partant précipitamment, deux ex-equo frustrés...

Sevastian fit une pause, et se releva un peu, la douleur s'atténuant petit à petit. Son souvenir, en revanche, il n'était pas près de l'oublier!

Vous vous appercevrez qu'il existe peu d'exceptions chez nos cher amis aux dents longue, fit Sevastian, de l'ironie dans la voix jusqu'au cheveux. Sevastian avait eut trois longue années pour le constater par lui même.
Pour finir, je ne parlerais pas des esclaves qui se sont soumis devant la beauté de leur bourreaux... Finalement, j'ai plus de chose à ne pas vous dire que l'inverse. Alors assez parlé de ces choses qui n'intéresse personne!

Et mine de rien, une certaine solitude dans l'affaire commençant à se faire sentir, même pour Sevastian, il tenait à engager la conversation, ce qui était plutôt mal parti. Il avait le pressentiment que parler d'avenir, même proche, était rigoureusement exclu. Parler du passer ne lui ferai que récolter un nouveau coup de canne. Finalement les sujets de conversation était restreints.

-Vous ne m'avez pas l'air de vous porter trop mal, malgré la situation, dit-il. Au moins, vous ne faites pas comme ces esclaves fades que vous dites avoir croisé... Il allait la féliciter pour son courage, mais... Là, ça ferait trop flatterie.

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« Cessez de tourner autour du pot, Sir Dorofeï, vous n’êtes pas du genre à parler de la pluie et du beau temps, que désirez vous ? »
Demanda-t-elle ses deux mains jointes en appuis sur sa canne.


-A vrai dire, parler de la pluie et du beau temps avec une personne capable de tenir un discours intéressant en me parlant, pour une fois.
Mais s'il faut vraiment que je désire quelque chose... Et bien j'avoue que j'aimerais mettre à profit vos talents de couturière pour ma tenue. Et que votre prix sera le miens, fit-il avec un petit sourire. Il était probable que la dame choisisse un prix, si elle accédait à sa demande, qui lui soit des plus déplaisant, mais il ne s'en préoccupait pas.


Avec une voix qui ne laisser loisir à discuter sa proposition, l’humaine énuméra :

« Je vous refais une garde robe, vous donnes des cours de maintient.
Vous, vous me procurez une Harley Davidson VRSCAW V-Rod, un local pour l'entreposer, un passeport pour sortir de l'enceinte de cette prison et vous taisez le tout à Andréa.
En prime, je tiens conversation avec vous sans vous castrer à chacune de nos rencontres, et je cache mes escapades, puisque je ne m'enfuirais pas, à Andréa. »


Le prix ne lui déplaisait pas tant que ça, finalement. A part le passeport, qui risquait de lui procurer pas mal d'ennui, sans compter les escapades de la Dame...
De tels escapades sont risquées, mais je suppose que vous devez le savoir. Ca ne me pose pas de problèmes. J'aurais juste besoin d'un peu de temps pour la Harley. Le plus simple serait quand même de demander à Kalan sa permission... Il n'y a aucune chance?

Quoiqu'il en soit, j'accepte.


« Je n’ai pas envie de prendre le risque qu’il refuse. Mais je suis sûr que vous, vous avez assez d’influence dans ce palais pour passer par un supérieur hiérarchique de mon… Maître. J’en suis certaine. De plus, en moto, je suis prudente, je porte casque et épais blouson. Vous n’aurez qu’à dire que je suis l’un ou l’une de vos employée. Mon visage caché par un casque intégrale, qui sait qui je suis… »
Son timbre modulant, ses phrases mielleuses, donnait à penser que Madame Roxane était un serpent ondoyant entre les hautes herbes vers une délicieuse proie : La liberté.

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-Au plaisir de vous revoir Madame Roxane, lança Sevastian alors qu'elle partait. Je vous tiens au courant.

Un grand, très grand sourire, réprimé avec peine, fit peu à peu apparition sur le visage, à peine ridé, de l'homme. Trois ans de solitude allait peut-être prendre fin. La perspective l'enchantait particulièrement. Il aurait déjà pu s'intéresser à une autre esclave, mais... Madame Roxane avait touché le point délicat de l'histoire : elles étaient toutes, ou presque, obnubilées par leurs maîtres. Et quand ce n'était pas par leur maître, c'était par un autre vampire! Ceux-ci, en plus d'exsuder du mépris par tout les pores de leur peau concentraient sur eux, dès qu'ils en avaient l'occasion, toute l'attention des humains alentours. C'était une situation difficile à vivre quand il était impossible de discuter raisonnablement avec un vampire.

Madame Roxane, elle, se détachait par son caractère, son originalité. L'envie de n'en faire qu'à sa tête. De désobéir à son maître. Il ne pensait pas que celui-ci la punirait trop sévèrement. Il avait toujours vu en Kalan un romantique, vampire peut-être, mais pas un véritable monstre comme certains autres. Il pensait à Seadroth. Il ne pensait pas que, dans le pire des cas, Kalan ne la punisse trop sévèrement. Il avait plus à craindre... Mais s'en fichait. Au diable Kalan! Au diable la solitude!

Il s'arrêta de penser pour le moment. Il décida de rattraper, une fois encore, Madame Roxane. Il se mettait à espérer...

-Je vous crois sur parole quant à votre souplesse... Et je dois vous avouer que oui, la solitude est ici ma pire ennemie. Si vous souhaitez parler, je suis à votre disposition... il se mordit la lèvre. Peut-être pas ici, dans un endroit ouvert à tout les vents... Autant choisir un endroit plus sûr, si vous êtes d'accord.
Sevastian tentait d'être diplomate. il ne voulait pas paraître rustre. Inutile de faire tomber votre projet à l'eau alors qu'il est à peine à flot... ajouta-t-il.

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« Jeune homme, vous ne mettez pas le corbillard avant les chevaux, à tout hasard ? »

Fit-elle du bout des lèvres en continuant son ascension.

« Nous reparlerons de cela quand vous me montrez ma Harley. Si j’étais une fille facile, je serais déjà dans la couche d’un Vampire, vous ne croyez pas ? »

Madame Roxane inclina la tête, prenant la main du marchand, elle l’approcha de ses lèvres pour lentement passer la langue sur l’index de l’homme, détaillant chaque phalange d’une caresse buccale.

« Juste un avant goût, maintenant imaginez-vous que cela-ce passe plus bas…. Là où je vous ai frappé…
Je vous laisse messire l’esclavagiste. »

Elle lui tourna le dos et disparut par une porte de service.


[Hrp, je te laisse, j’abandonne quelque temps le Rp pour les raisons cités dans le flood et aussi à cause de mon boulot . Y’a Cassandre dans les geôles, tu devrais peut-être lui tenir compagnie ? ]
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[HRP : aucun problème! Quant à moi, je vais devoir me coucher d'ici moins de pas longtemps, donc les RPs ce n'est pas pour ce soir!]

Sevastian se senti un peu bête, et Madame Roxane ne lui laissa point l'occasion de répondre. Évidemment que ce n'était pas une femme facile... Sinon, elle ne l'aurait pas intéressé non plus! Et il n'avait pas voulu non plus insinuer, par trouver un endroit plus tranquille... En fait il avait voulu parler de ses projets d'escapades, histoire de réfléchir aux détails... Mais il devait avouer qu'il s'y était très mal pris! Histoire d'insister, il pensa qu'il devait aussi avoir mis le cercueil avant le corbillard!

-J'ai vraiment besoin de me reconstruire une vrai vie sociale sans vampire! se murmura-t-il, tout bas. Il commençait à faire dans le subtile façon vampire... C'était mauvais, d'autant plus qu'il ne s'en était pas rendu compte à temps.
Bref, la prochaine fois, et il commençait à véritablement espérer qu'il y en aurait une, il devra faire mieux! De part son éducation "de noble", il se reprocha beaucoup ce manque de tacte. Il pourrais vivre avec, mais c'était un échec, pour lui.

En attendant que faire? Et bien commencer immédiatement les recherches d'une Harley Night Rode Special. Ce serait peut-être même la partie la plus difficile! C'était une moto de collection et pas récente en plus. Se dirigeant vers son magasins, il commença à réfléchir dessus.