[Arkeoth] Partagetombe

Aziraphel Partagetombe

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Nom : Partagetombe
Prénom : Aziraphel (mais personne ne l’appelle comme ça)
Age : Aucune idée. A priori, avant sa mort, la vingtaine, voire un peu moins.
Sexe : Non merci je suis contre la nécrophilie (mâle)
Race : Revenant, anciennement humain
Classe : Illusioniste
Petite explication technique : Partagetombe est un psychier très particulier : il n’en est pas un. Il est absolument incapable d’employer ses pouvoirs. Qu’il n’a d’ailleurs même pas. Non, en fait, c’est l’Autre qui sait, c’est l’Autre qui est psy. Lui n’est qu’un simple type normal, mais quand l’Autre prend le contrôle, en cas de danger, alors il se trouve subitement des pouvoirs d’Illusionniste.

Historique :
Un beau soir, dans la petite campagne, un jeune homme s’endormit, serein dans sa foi en les oreillers, pour une longue, très longue, trop longue nuit. Et un bon matin, plus tard, Partagetombe se réveilla. Il ne s’appelait pas ainsi, à l’époque. A vrai dire, il ne s’appelait pas du tout. Son nom ? Son nom… Quel était son nom ? Un homme sans nom est comme un objet sans utilité : on le jette, ou on le ramène au fabriquant, et dans le cas d’un humain, l’un revenait souvent à l’autre, selon les religieux…

Ainsi, l’homme se réveilla dans le noir, le froid engourdissant ce qu’il croyait être des muscles, et sans aucune foutue idée de quoi que ce soit. Alors, dans le noir, il resta immobile et pensa. Il pensa très fort, et très longtemps. Et après avoir rattrapé une partie de sa mémoire, même s’il ne savait rien de lui-même, et avoir convenu que la fourchette était à gauche et le couteau a droite, il décida de comprendre où, quand, comment, et pourquoi il était là.
C’est pendant cette longue discussion qu’ils se mirent d’accord. En effet l’homme venait de découvrir qu’il était plusieurs. Et après un consensus suivi d’un vote, il fut montré que la majorité absolue (2 voies à 0) décida de ne pas être schizophrène. Et puis quelque chose le, les… enfin le tracassa. Il se tourna. Et vit que dans ce noir, dans ce froid ou il se sentait si seul à deux, il n’était en fait pas vraiment seul. Enfin, en quelque sorte.

Celui qui, dans l’ironie de la situation, décida de se prénommer Partagetombe poussa le cadavre avec qui il partageait son repos éternel. Un instant l’un de lui se demanda si sa personnalité ne venait pas de lui, mais se ravisa. Et alors que les restes d’os du cadavre craquèrent sinistrement sur le sol de pierre froide et robuste, il se leva de son lit de mort, un peu comme un enfant qu’a oublié de faire pipi avant d’aller se coucher et qui est pris d’une envie pressante au milieu de la nuit. Excepté que Partagetombe était à peu près sur qu’il ne risquait, dans ce caveau, de ne réveiller personne. Enfin il espérait. Et il sortit.

Partagetombe, en un sens général, n’avait jamais rien eu contre la mort : il était simplement contre depuis aussi longtemps qu’il puisse se souvenir, un peu comme un souvenir rémanent : il se savait assez instruit sur la mort sans autant savoir pourquoi. Et il comprit bien vite que si la seule chose qui le différenciait des humains était la peau pâle, ca n’allait pas passer aussi bien qu’il ne le voudrait s’il n’avait pas un passé : dire « oh, salut, excusez moi d’avoir ouvert le caveau mais j’étais à l’intérieur et je me suis réveillé avec une envie pressante de sortir », cela ne marcherait qu’un temps : le temps que les villageois le rattrapent avec des torches.

Alors il devint Aziraph Partagetombe, érudit : ce qui tombait bien, car il connaissait, il ne savait comment, pas mal de choses à propos des diverses religions, légendes et anciens et même sur les cultes locaux et moins locaux, ce qui le surprit beaucoup et le fit envisager que peut-être, dans sa vie, il avait été proche de ce monde là… Il laissa cependant vite tomber l’idée de se retrouver lui-même : pourquoi chercher d’anciens souvenirs si l’on peut s’en faire de nouveaux ? Alors il prit la route, bon, pas littéralement mais a pied, ce qui est un début.

Quand à l’autre, il resta tapi, comme un observateur attentif, quoique lunatique, qui se tait jusqu'à avoir une remarque pertinente à faire. Parfois sa présence envahit tout son être. Il, Elle, ou bien encore Ca a sauvé la vie de Partagetombe à plusieurs reprises. Et il, elle ou cela compte bien continuer.

Caractère :
Partagetombe est un être atypique qui a vu la mort en face et en est revenu. De cette mort et de sa perte de mémoire, il a acquis, au prix de sa tranquillité éternelle, une curiosité insatiable. Si il est revenu, c’est bien pour pouvoir tout éclaircir en ce bas monde, et il ne voit rien d’autre de très intéressant à faire. Grand amateur d’énigmes, il en voit partout et s’efforce de les résoudre, comme un démon rêvant de se repaitre des casse-têtes les plus ardus.
Toujours dans le même ordre d’idée, il reste amoureux des expériences, si chères à son cœur comme outils de connaissances, et ne peut parfois s’empêcher de s’amuser à voir comment les autres réagissent à son comportement exubérant. Car Partagetombe, avec son énergie inépuisable et ses manières secrètes, n’est pas particulièrement facile à vivre.

Il n’y a que deux cas dans lesquels son visage, habituellement armé d’un rictus macabre, se meut en une forme de visage à la fois absent et infiniment concentré. La première, c’est face à une énigme ardue, ou il se fait soudain silencieux et pensif, et s’autorise à ne plus bouger dans tous les sens en curiausant à tout va. La seconde, c’est quand c’est l’autre, le lunatique, qui prend le dessus. Il devient soudain silencieux et secret, autant qu’oubliant les autres et l’univers autour de lui dans une sorte de bulle.

Physique :
L’homme aurait certes pu être un charmant jeune homme séducteur aux allures de brun ténébreux, avec ses cheveux de jais et son allure si cavalière et sure de lui. Mais le destin n’en a pas voulu ainsi. De fait, si il est en effet beau, il n’est ni charmant ni attractif, seulement funèste présage. Car ses yeux, encastrés sur sa face pâle comme deux émeraudes, cerclés d’une ligne noire, comme maquillés, font plus penser à la bête qu’a l’homme, et ce tatouage, qui comme une larme d'encre noir tombe sur sa joue gauche, son macabre rictus toujours présent inquiètent et le plongent dans une aura de mystère particulier. Ce n’est pas quelqu’un dont on veut connaitre le passé, comme les vrais bons mystérieux. Non, c’est un type dont on ne veut rien savoir, et qu’on veut virer au plus vite, tant il ressemble aux vampires des mauvais livres d’épouvante. Et cette espèce d’aura noire qu’il diffuse autour de lui, même si elle passe inaperçue dès qu’il est entouré reprend le dessus lorsqu’on se retrouve seul avec ce zombie qui passe souvent pour un simple jeune homme dans la foule et son sourire carnassier. Le genre de type, en clair, a qui on pense qu’il ne faut pas tourner le dos

si je puis me permettre...
Prénom : Aziraphel

C'est le fils légitime entre alzire et raphel ?

lol!

J'ai juste piqué le nom d'un personnage d'un bouquin que j'adore ^^ et qui s'appelle "de Bons Présages", et qui s'avère avoir été coécrit par un illustre inconnu du nom de Pratchett. caché!

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