Y'a pas de nom? Mais si, Yapadnom!
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Y'a pas de nom? Mais si, Yapadnom!

Un forum rôleplay ou l'humour et la bonne humeur sont de rigueur! Garantie sans prise de tête.
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Tales of Akira

Aller en bas 
AuteurMessage
Alassea

Alassea


Nombre de messages : 96
Age : 27
Localisation : Quelque part où tu ne me trouveras pas, mais toi, tu es juste sous mes yeux...
Date d'inscription : 18/10/2013

Tales of Akira Empty
MessageSujet: Tales of Akira   Tales of Akira Icon_minitimeMar 22 Oct - 23:42


    Sad Rain
     
     
    Akira est né, ça me parait évident, tout le monde né un jour. Bref, Akira est né dans un hôpital, c'était un jour de pluie, une pluie qui cognait violemment sur les carreaux, chutant de ce ciel gris et maussade. Dehors, dans la rue, les gens couraient pour se mettre à l'abri, chez eux, certains avaient des parapluies, d'autres des capuches, et les autre, les plus infortunés et les plus courageux, allaient tête nue, les cheveux dégoulinant sur le visage, frissonnant dans la fraîcheur tendis que les gouttes s'immisçait sous leurs vêtements. Triste journée qu'était celle de ce 22 Mars
    Mais ici, dans la chambre d'hôpital où la Madame Shike s'apprêtait à accoucher, il faisait chaud, il faisait sec. La femme mit au monde un garçon, un bébé à la peau pâle et à l'allure fragile, mais le travail ne s'arrêta pas là, et plus tard, ce fut un deuxième garçon qui arriva, tout aussi pâle que son jumeau, il était cependant plus robuste. La mère nomma le premier Akio, et le second Akira.
    Ayant été appelé pour être informé de la naissance de ses fils, leur père, un brave homme d'une vingtaine d'année. Quitta son travail en précipitation, bondit dans sa voiture et conduit en direction de l'hôpital. Triste journée qu'était cette journée du 22Mars, car même si une naissance, surtout de jumeaux, est toujours un bonheur, ce temps, je l'ai dit, était triste, et fut plus triste encore qu'il ne semblait devoir l'être. Monsieur Shike ne voyait pas grand chose à cause de la pluie, il devait plisser les yeux pour voir la route, ou plutôt l'autoroute. Soudain, un lapin ma fois plutôt suicidaire, bondit sur le gravier et fila devant la voiture qui précédait celle du nouveau père. La voiture freina pour ne pas l'écraser, Monsieur Shike, ne voyant presque rien à cause de la pluie, freina trop tard, la route était glissante, et dans des crissements de pneus et des bruits d'entrechoquements, les voitures rentrèrent les une dans les autres. Le jeune père devait ne pas en réchapper...
     
    The Gesture of Sorrow
     
     
    Les années passèrent, Akio et Akira avaient 10ans, et leur mère, un sacrée dépression. Elle élevait seule ses fils, mais faisait ça avec un regard vide, un sourire inexistant, en poussant sans cesse des soupirs et en pleurant la nuit dans sa chambre. Les jumeaux en étaient parfaitement conscient et essayaient de lui remonter le moral, mais elle ne leur prêtait guère attention, juste ce qu'il fallait pour s'occuper d'eux. Elle ne put leur donner de l'amour, ni prendre conscience du problème de son fils cadet. En effet, Akira n'était pas vraiment bien dans sa peau. A ses yeux, il était "le second" ou "la copie". Il ne se voyait pas comme une personne à part entière, juste comme un "second Akio". Sans doute aurait il dû voir un psy, ou du moins, un spécialiste, quelqu'un qui lui redonnerait confiance en lui, le ferait prendre conscience de de son identité, mais pour cela, il fallait encore que sa mère l'amène voir un spécialiste, pour ça, il fallait qu'elle prenne conscience de l'état d'esprit de son fils, pour ça, il fallait qu'elle lui porte de l'attention, pour ça il fallait qu'elle sorte de sa dépression, pour ça...
    Pour ça il n'y avait rien à faire. Personne, et quand je dit personne, je mâche mes mots, ne parvint à lui faire remonter la pente, au contraire, elle ne cessait de descendre, descendre, et encore descendre cette fichu pente, jusqu'au jour fatidique...
    Akio et Akira avaient 11 ans, elle les amenait au collège. Bons élèves, ils avaient tout deux sautés la sixième et étaient donc en cinquième, et dans la même classe. Mais revenons-en aux faits. Madame Shike conduisait ses fils au collège, il n'était pas loin, ils y allaient à pieds. Ils arrivèrent enfin juste en face de l'établissement scolaire, il leur fallait juste traverser la route pour aller en cours. Le feu était rouge, Akio et Akira s'arrêtèrent et attendirent, mais leur mère ne les imita pas, elle avança de quelques pas, se retourna, et leur souris. C'était un sourire triste, un sourire d'adieux, mais un sourire tout de même. Puis, alors qu'une voiture arrivait, elle s'avança sur la route, sous les yeux effarés de ses fils...
     
    Separation of Intolerance
     
    Et les années passèrent. Akio et Akira furent envoyés dans un orphelinat. Lorsqu'ils étaient ensemble, les deux frères semblaient oublier leur peine, réussir à continuer malgré la mort de leur mère, mais dès l'instant où on essayait de les séparer, ils s'assombrissaient, ne parlaient plus et restaient dans leur coin. Ils ne pleuraient pas, mais c'était sans doute encore pire, car les larmes servent à évacuer la douleur, le jumeaux la concevraient en eux. Il fut alors décidé que, pour éviter qu’ils n’imitent leur mère, ils ne soient pas séparés. Une famille accepta de les adopter. C'était un homme et une femme qui ne pouvaient avoir d'enfants, et qui étaient désireux d'aider les deux frères à remonter la pente. Cependant, tout ne se passa pas comme prévu. Toutes ces années, depuis la mort de leur mère, invisibles aux yeux de tous, les deux frères s'étaient rapprochés, très près, plus près que ne le sont deux frères, et ils en sont venus à s'aimer, s'aimer passionnément. Ils restèrent dans le secret jusqu'à leurs 18 ans. Mais une nuit, alors qu'ils étaient plongés en plein ébats dans la chambre qui leur était commune, leur parents adoptifs entendirent, et surtout comprirent. S'il y une chose à savoir sur eux, c'était que malgré leur douceur et leur gentillesse, ils étaient homophobes, et reçurent très mal cette nouvelle. Ils étaient furieux et leur interdirent de se voir. Ils ne pouvaient plus dormir dans la même chambre, Akio y resta donc, là où Akira dormait dans le salon, sur le sofa. Ils changèrent Akira d'établissement scolaire et se débrouillèrent pour qu'ils ne puissent se croiser. Un jour, excédés, ils fuguèrent. Akira avait de l'argent, beaucoup d'argent, car en dehors des cours, il travaillait, et comme il savait que ça ne suffirait pas, il avait volé de l'argent à leur parents adoptifs. Akio désapprouvait cette méthode, plus calme et docile que son frère, il avait peine à croire que son jumeaux ai agi de la sorte, mais il ne fit aucune remarque. Un matin, alors qu'ils se réveillaient dans un hôtel, Akio lança
    J'ai entendu parler d'une ville: Gay Town, où homosexuels et transsexuels vivent en paix et où ils peuvent s'assumer
    Akira était dubitatif, les homosexuels et les transsexuels, oui, mais les couples incestes? Mais c'était la seule solution pour eux de pouvoir vivre heureux, loin des moqueries et des regards désapprobateurs, des critiques et des coups. Il fut donc décidé qu'ils partiraient là bas, et s'y installeraient.
     

    Tear of Resentful Love
     
     
    Demain, nous seront à Gay Town!
    Lança Akio en regardant dehors. Il pleuvait, comme le jour de leur naissance. Akira sourit et l'embrassa
    Enfin
    Souffla t-il avant d'aller dans la salle de bain. Ils passaient la nuit chez un vieux couple gay qui ne voulait pas se rendre à Gay Town
    A notre âge pensez-vous! On est bien ici, dans notre maison à nous, elle nous tient à cœur, on ne veut pas déménager. Et puis, quand on est aussi vieux, on a l'habitude des insultes, elles ne nous atteignent plus à présent
    Disaient ils quand les jumeaux leurs proposaient de les accompagner.
    Alors qu'il se lavait les mains, Akira leva la tête et se regarda dans le miroir. Il était si semblable à son frère... une parfaite copie, si on omettait leur coupe de cheveux respective, il ressemblait traits pour trait à son frère, né en premier. Le cœur lourd, Akira ferma le robinet. Jamais il ne s'était sentit autant privé d'identité. Sans père, sans mère, copie conforme de son frère, obligé de fuir dans une autre ville pour pouvoir vivre pleinement sa vie en tant que homosexuel... Il sortit de la salle de bain, passa dans la cuisine et regagna sa chambre où Akio était déjà couché, un bras sur les yeux
    Bonne nuit Akira
    Bailla t-il. Son frère le regarda un instant
    Bonne nuit Akio
    Souffla t-il avant de planter un couteau de cuisine dans la poitrine de son frère
    Adieux Akio... je t'aime
    Puis, il regarda son frère quelques instants avant d'écarquiller les yeux, il lâcha son couteau, recula jusqu'à la porte close, prenant soudain conscience de ce qui c'était passé
    A....Akio... Qu'est ce que j'ai fait... Non... AKIO!!!
    Alerté par le cri, leurs hôtes débarquèrent et pillèrent net devant ce spectacle
    Qu'est ce que...
    Souffla l'un des hommes. Akira était tombé à genoux et laissait libre cours à ses larmes.
    Je...Je ne sais pas ce qui m'a prit...Je...Je l'ai...
     
    Alone All Along...
     
    Le réveil sonna, Akira leva les yeux et l'éteignit avant de se lever. Il regarda dehors, encore une journée ensoleillé, encore une journée qui lui semblera trop longue, encore une journée au sein de Gay Town, au milieu de couples heureux, seul, sans Akio...
     
     
Revenir en haut Aller en bas
 
Tales of Akira
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Y'a pas de nom? Mais si, Yapadnom! :: ♦ La Cuisine ♦ (coin création) ♦ :: ♦ Livre de Recettes ♦-
Sauter vers: