Rp]> Ch I

Sous le ciel pourpre du couché de soleil, un petit cheval blanc galopait vers un hameau qui s’était formé autour d’un relais entre deux villes.

Le cheval -pour des raisons obscures qui rejoignait la ligné parental de l’animal- s’appelait Bigadin quand à sa cavalière, elle se nommait Lylou -pour des raisons beaucoup plus simple que Bigadin, tout simplement, je m’imagine mal marquer à chaque fois, son nom au complet qui est :Lylouminaï Eylminénïaé Flana’Mornié Ailelh’Staln Gorath Nyeltheravïn Aracnya-Prana Myositis-.

Lylou -se référer au paragraphe plus haut qui explique le pourquoi du comment de ce diminutif – était une très jeune prêtresse de Sunie....

A ce point d’un récit, la gente masculine se rue généralement sur la fiche de personnage, pour regarder l’illustration, s’imaginant une robe de prêtresse transparente largement ouverte sur les côtés, des lacets de soie enserrant, tel un bondage, le corps d’une jeune vierge dévoué à la déesse de l’amour et ses cheveux blonds au vent ondulant au rythme de la chevauchée de son étalon qu’elle monte à crue et sans culotte !
Des mots comme « air polisson », « rondeur », « timidité aguichante» viennent se glisser dans la lecture.
Jusqu’à ce que cette gente masculine n’ait plus qu’à prendre une douche froide et aller s’allonger!

Ce qui est plutôt ridicule ! Car une jeune prêtresse de Sunie plutôt réservé sur les choses physique de l’amour aurait plus tendance à couvrir, certes élégamment, qu’à dévoiler. Ne confondons pas Sunie, le Grand Amour et Shaaress, tu viens dans l’écurie qu’on s’amuse ?, s’il y avait deux déesses, c’est qu’il y avait une raison ! Mais reprennons!

...Lylou –déjà expliqué pour le diminutif- était une très jeune prêtresse de Sunie vêtue sous sa cape ivoire, d'une robe pourpre et blanche d’inspiration nettement médiéval bien que la présence de foulards donnaient des accent tsigane au vieux manuscrit éculé qu’était la robe médiévale dans le monde de feêrun. Elle ne chevauchait pas à crue et portait des sous-vêtement type «petit bateau ». Nom que reconnaîtrons les experts en lingerie qui espéraient toujours l’absence de celle-ci.

Le quotidien d'un drow à la surface est une histoire à la fois passionnante et extrêmement répétitive. Pour leur crédit, signalons que les "surfacins", comme les appellent les elfes noirs, n'ont pas beaucoup d'originalité! Ainsi, une silhouette encapuchonnée courrait, poursuivie par une troupe de paysan en colère, avec force torches (car tout le monde sait que l'on traque les êtres maléfiques avec des torches) et fourches (car tout le monde sait que l'on chasse un intrus avec une fourche!).

Tout en courant, le drow réfléchissait.

Voyons... Quels sont les évènements qui m'ont conduit à cette situation déjà?

Ah oui!

Alors qu'il chassait, pour son amusement plus qu'autre chose, il vit soudain sa traque interrompue par un groupe de paysans en chasse.

Il serait même juste de dire qu'il tomba nez à nez avec une dizaine d'hommes armés de torches et de fourches.

De surprise, Erhel'Fein déclara, en Drow :

-Les nouvelles vont vite, je viens à peine d'arriver ici, et voilà des paysans venus me chasser?

En face, le chef des chasseur dit :

-Heu... C'est pas un ourshibou ça...
-Nan.
-C'est un drow non?
-Ouais.
-Ah. Bah on remet l'ourshibou à plus tard?
-Ouais.
-Tu m'aides beaucoup tu sais?
-Ou...
-Ta gueule!
-Ils nous a menacés dans sa langue maléfique!
-Ils nous a maudits!
-Il faut le tuer!
-A moooort!
-Tuez le drow!

Drow qui avait déjà prit une légère avance. Oh bien sûr, il pouvait s'amuser à tuer tout les paysans. Mais il les avait jugé indigne de cette délicate attention.
Et puis, penser que ceux-ci, ne l'ayant pas attrapé, le croyaient rodant la nuit autour de leur maison pour assouvir sa vengeance sanglante d'elfe noir maléfique l'amusait! Quel doux sentiments que la paranoïa... Depuis, il courait, mettant de plus en plus de distance entre lui et eux. Passant soudain littéralement sous le nez du Ourshibou, il ne s'arrêta pas. Les paysans non plus... Enfin, pas tout de suite! Jusqu'à ce qu'ils remarquent la bête en poussant des cries d'orfraies, à dire vrai.

Dans son dos, il imagina fort bien les hommes combattre la bête. Aussi, il reprit une allure plus modérée.

Un peu plus loin, il tomba sur tout autre chose! Un campement de roulottes en nombres! Sûrement des artistes de foires ambulants, songea Erhel'Fein. Il sourit. En général, ces campements, même en grands nombres, n'étaient pas très bien protégé.

Ce qu'il sentit soudain l'intrigua. Une aura particulière venait de lui titiller les sens.

Humant l'air, il détecta une odeur familière.

-Hum? Serais-ce... Un démon?

Cherchant un meilleurs point de vue, à distance respectable, car les démons ressentait les êtres de son sang, il essaya de localiser le "démon". Et l'identifia... Sous l'apparence d'une monture démoniaque. Erhel'Fein siffla doucement d'admiration.

-Quelle belle bête! Il aurait presque pu croire à une illusion, mais les illusions n'imitaient pas l'aura de créatures démoniaques. Et le cheval était monté par un homme, presque un géant, à la carrure définitivement impressionnante... Au moins tout autant que l'armure!

Le drow en avait les yeux ronds, d'excitation et de joie.

-Il me faut ce cheval! décida-t-il, ne croyant pas sa veine. Erhel'fein reprit son sang froid : mieux valait attendre que le cavalier délaisse sa monture!

Il s'installa donc confortablement, et attendit, un grand sourire aux lèvres.

Le soleil descendait lentement dans le ciel, les arbres se dressaient aux alentours, l'herbe s'étendait partout sur la plaine lorsque:

-Bordel de m****!!!!Vieux croûton de mes f*****!!!!!

(Vous ne comprenez sans doute ce que cela vient faire ici. Nous allons donc faire un petit retour en arrière d'une durée encore indéterminée...)

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L'auberge du vieux port est toujours un moyen de se rassasier et de se reposer. Située à l'extrémité du quai de la capitale humaine, celle ci, de taille moyenne, offre à tout voyageur un moment de répit contre une certaine somme. La journée, elle était plutôt calme, la plupart des clients étant des marins dont le navire était à quai. Ils ne faisaient guère la fête et parlaient surtout affaire, soucieux d'être entendus.
Lorsque la nuit tombait en revanche l'endroit devenait lieu de fête et beaucoup de gens de la ville (et pas tous majeurs!) se regroupaient ici et buvaient à la santé des autres où de quelconque dieu...

Il était justement assez tard lorsque Nilmandel entra dans l'auberge. Il fut accueilli par une musique entraînante et le bruit des chopes qui cognaient entre elles. Il revenait d'une longue promenade et l'arc à l'épaule, il se dirigea vers le comptoir. Il repoussa gentiment une jeune fille complètement bourrée et commanda une bière. Il prit la chope et alla vers le fond de la taverne dans l'espoir de trouver une table libre. Manque de chance elles étaient toutes prises. Il remarqua cependant une table où était assis un vieillard encapuchonné. L'elfe s'avança et dit:

-Puis je partager votre table?

L'homme répondit simplement d'un signe de tête affirmatif et Nilmandel s'assit. Il buvait sa bière calmement lorsque le vieillard tendit une fiole:

-Une potion énergisante...Tu parais fatigué. Tu ferais mieux de prendre ça plutôt que cette bière immonde.

Nilmandel prit la fiole et l'examina. Il était certes fatigué mais devait il vraiment faire confiance à cet inconnu?
Naïvement, l'elfe décida sur un coup de tête de lui faire confiance et but le contenu de la fiole d'une traite. A peine avait fini d'avaler le liquide qu'il vit la taverne s'effacer autour de lui pour laisser apparaître une plaine...

(Ce qui nous ramène au début de ce récit)

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nilmandel s'était donc retrouvé tout seul, paumé comme un glandu sur une plaine. Cette situation était embarrassante car il ne semblait même plus être dans le même monde qu'auparavant. Il avait en effet quitté la taverne en pleine nuit pour arriver ici, dans la soirée, et en seulement quelques minutes. De plus, il avait beaucoup voyagé et il ne se souvenait pas avoir vu un tel paysage auparavant. Enervé d'avoir été trompé par un vieux papi, il donna un coup de pied dans une botte de terre qui retomba quelques mètres plus loin.
Ne sachant que faire, l'elfe commença à marcher vers je ne sais où, espérant trouver rapidement une ville où on pourrait le renseigner...

L'imposant cavalier semblait surveiller l'horizon. Son heaume semblait regarder trop au lointain pour observer les immédiats alentours.

Au bout d'un moment, le cavalier à l'armure atypique attacha son lourd fléau triple à sa ceinture avant de descendre de cheval. Il laissa sa monture seule pour se diriger vers les roulottes tandis que le destrier se mettait à brouter, plus par réflexe que par faim... Car cela fait plus de 700 ans que Noir Palefroi n'éprouvait plus la faim... même s'il a gardé le sens du goût... sans compter qu'un Cauchemar, même mort-vivant, mange de la viande.

Cela faisait plus de 8 ans que le Moissonneur d'Âmes était au service d'Huckleberry Fines-Pénates. Il devait supporter les sourires de ces misérables saltimbanques, leurs rires étaient des tisons lui brûlant les doigts. Par Baine, il aurait donné cher pour en étriper quelques uns pour créer la terreur dans leurs yeux pitoyables, pour effacer les rires et les changer en hurlements. Mais il avait promit! Il n'avait pas le choix! Son monde sombrait dans le néant du pathétique...

-Dis moi, Puissant Moissonneur, aurais-tu vu Lylou? Dame Carlessa était une hobbit capable de guérir presque toutes les maladies connues. Myrkul, Seigneur de la Maladie, la considérerait comme la pire des garces, Baine n'en avait cure et le MDA avait juste envie de la massacrer, pour la forme... et la détente!

-Oui, elle est partie en avance. Dame Carlessa sursauta au son de la voix d'outre-tombe du Moissonneur d'Âmes. C'était le genre de voix qu'on avait pas envie d'entendre de nouveau, surtout après le crépuscule. La présence du mort-vivant depuis longtemps dans la troupe aurait du aplanir les choses, mais les undeads, c'est rarement causant.

-C'est bien ce que je craignais. Huckle aussi, d'ailleurs. Pourrais-tu la ramener, s'il te plait? Les routes ne sont point sures.

-Elle a son canasson, aucun cheval au monde ne pourrait le rattraper.

-C'est LYLOU qui monte le "canasson". Renchérit la Hobbit avec un air d'évidence mise à jour.

-[Silence de réflexion...] Bigadin est rapide tout de même, et aucun cheval ne peut le rattraper.

-Et un dragon?

-[Silence de réflexion...] C'est bon, c'est bon, j'y vais! Fit le Moissonneur, employant volontairement un ton blasé, pour couper court à cela. Certes, il n'avait pas senti de dragon. Un Drow, oui, récemment, d'ailleurs, mais un dragon... le mort-vivant n'était pas certain que Bigadin puisse distancer ce genre de bestiaux et cela l'inquiéta un petit peu tout de même, même s'il ne savait pas pourquoi.

Sur la route un peu en avant quelques notes brisèrent la monotonie du vent dans les arbres, en premier lieu à peines audibles, leur caractère joyeux et emporté prit le pas sur les sons de la nature.
Un instrument à vent ... Comme une flûte mais .. il y avait quelque chose de différent.

Andérin marchait tranquillement sur la route tout en jouant pour son propre plaisir, c'est un elfe svelte à la démarche souple (comme tout les elfes quoi) doté de traits fins il possède une beauté certaine bien qu'il est claire qu'il s'agisse d'un homme.
Son visage est encadré par des cheveux blonds sombres, ils ne semblent pas vraiment coiffés mais étrangement accompagnent parfaitement les traits de l'individu.
Il porte une tenue de voyage un peut usé et un brin poussiéreuse, elle est cependant de qualité et certains verront la chemise de maille cachée sous la tenue.
Ses doigts d'artiste se promènent sur un Ocarina, il semble fait d'un ivoire étrange, car doré, quelques runes semblent recouvrir sa surface, mais étrangement elles sont très difficilement déchiffrables.
Deux épées sont attachées à sa ceinture, vraisemblablement des lames elfiques à la gardes simples, la lame étant au fourreau.
Un sac sur le dos, une sacoche de ceinture ainsi qu'une sacoche à composants complétait le tableau de ce jeune barde, qui serait rapidement rattrapé par les premiers membres de la caravane.

La demi-elfe, sur cette route de moins en moins déserte, menait son cheval –sus nommé canasson par un certain MdA- non pas à bride abattues bien que l’allure était soutenue.

Depuis quelques mois, la jeune Lylou avait mûrie et commençait à goûter à l’indépendance. Certes, sa nature profonde l’empêchait de la dévorer à pleine dent, mais, elle commençait prendre des initiatives comme celle de faire un repérage d’avance pour les représentations du lendemain.

Le cheval continuait ainsi sa course, le sifflement du vent dans les oreilles et aussi, subitement celui d’une ocarina étouffée par le son du galop. Mais lancé dans sa course, la barde n’aperçut que trop tard l’elfe et surtout ne perçut absolument pas ce qu’il faisait.
L’elfe, quand à lui, à moindre d’être fort attentif, ne dû percevoir qu’un cavalier, à la longue chevelure mauve, vêtu d’une cape blanche, sur un cheval tout aussi blanc et surtout très pressé.
Il pu sentir, aussi et brièvement, cette étrange sensation qu’offre l’aura de Sunie… (mais là, je laisse le joueur se démerder –et non pas se dépurée de petits poids carotte)

[Alors la, je me marre, je vous jure, interieurement, je me marre Laughing

]

A force de vagabonder, on finit par s'ennuyer sur les routes, et surtout si on n'a ni destinationn finale, ni troupe de saltimbanque a haïr, ni ocarina pour jouer,e t de toute facon aucun talent pour la musique.

De plus, lorsqu'on voyage beaucoup, on épuise très vite les sujets de conversation, meme si les polémiques entre paladin et assassin demeureront toujours. Alors on finit par chanter, de ces jolies chansons dont la magie fait que le plus barbare des barbares ne peut écorcher les merveilleux accords qui la composent. Malheureusement, au bout de milles éléphants qui trompent ou bien mille kilomètres a pied, on finit par s'ennuyer. Alors on se tait. Mais très vite, l'envie de parler se fait insoutenable. Alors on commence par parler du temps.

Tant et tant d'inepties qui, au cours des ages ont pu etre débitées proviennenet de ce genre de discussions qui ne sont la que pour meubler le silence. Et, par une magie de l'esprit humain, on ne parle bientot plus du tremps mais on évoque des souvenirs joyeux autant que tristes, souvent en fonction de ce meme temps. Mais tout incroyables qu'ils le sont, les souvenirs ne peuvent etre évoqués qu'une fois sous peine d'ennui encore plus mortel que celui provoqué par le silence.

Donc, on finit très vite par se lancer dans des discussions d'une grandeur phylosophique rare qui font, mine de rien et quand bien meme elle n'ont aucun sens, passer le temps. Malheureusement, aucune fin ne leur est possible, ce qui les fait passer pour horripilantes au yeux de ce qui écoutent alors qu'elle est en réalité passionnante, pour peu que l'on y participe.

" Mais alors t'es sur, l'eléphant est plus fort que l'hippoppotame? "

L'homme qui avait dit ca etait un grand blond de type Conan le barbare enmittouflé dans une armure argentée. Malgré son petit air fatigué, il etait logique de dire qu'il en imposait.

" Mais ouiiiii, j'ai lu quelque part que c'etait parce qu'en fait, toute sa force est concentrée dans la trompe..."

Le second, bien que partageant sa couleur de cheveux avec le premier, etait son inverse exact: Il etait petit, menu et affichait un air suffisant.

"Hum... Je vois... Et dis moi, tu as des idées sur ce qui est venu en premier, du dragon ou de l'oeuf?"

C'est alors que cette discussion vibrante d'une incroyable importance fut interrompue par l'entente d'un galop. On put voir les deux personnages tourner la tete vers l'avant, dans l'espoir de voir si le cavalier, bien qu' un des deux ne uisse jamais l'admettre, etait détroussable, ou au mieux un bandit.

C'est alors que cette discussion vibrante d'une incroyable importance fut interrompue par l'entente d'un galop. On put voir les deux personnages tourner la tête vers l'avant, dans l'espoir de voir si le cavalier, bien qu' un des deux ne puisse jamais l'admettre, était détroussable, ou au mieux un bandit.

Ou au pire, quelqu’un de pressé qui les dépassa sans s’arrêter.

C’est d’ailleurs ce que fit Lylouminaï montée sur Bigadin tout en songeant que cette route était drôlement fréquentée surtout pour une heure si tardive et pour une distance si courte!

[Ca, c’est du petit rp]

Erhel'Fein observait la conversation. Mais surtout, il pensait avoir une chance de subtiliser la bête!

Surtout que celle-ci broutait près des roulottes. C'était risqué, mais s'il arrivait à monter sur l'une d'elle, il pourrait sauter sur le cheval, et partir au galop avant qu'ils puissent réagir. Une bête morte-vivante en plus... Au moins ne ferait-elle pas d'histoire. Bon elle était aussi démoniaque, mais en général, les démons étaient toujours partant pour travailler avec ceux de son sang.

C'est donc avec la plus grande discretion qu'Erhel'Fein s'approcha près d'une roulotte où brouttait le cheval. Il ne devrait pas avoir du mal à passer inaperçu. En tout cas, ce n'était pas la boite de conserve qui allait le repérer, pensait-il.

[HRP : MdA réagira-t-il ou réagira-t-il pas?]

Andérin fut surpris par une fausse note dans sa musique ..

*Une fausse note ... heuu mais non c'est un cheval au galop !*

l'elfe se retourna et fit rapidement un pas de coté pour éviter l'étalon, trop tard, fort heureusement le cavalier n'avait visiblement pas l'intention de lui rentrer dedans, et il en fut soulagé.
Il remarqua alors que le cavalier était une cavalière mais surtout, il ressentie l'aura de Suni, et bien que cette découverte fut brève elle était bien présente !!
pendant un instant le barde resta au milieux de la route à regarder la cavalière s'éloigner, visiblement pressé, et un petit sourire étira ses lèvres.

"Et bien , si une tel personne se montre si empressé d'avancer c'est qu'il y a sans conteste quelque chose d'intéressant au bout du chemins."

Il se frappa alors le front d'une main.

"Suis-je bête il y a toujours quelque chose d'intéressant au bout du chemin !"

Il reprit donc la route en rangeant soigneusement son ocarina dans une sacoche de ceinture prévus à cet effet. Il avançait sur le bord de la route en sifflotant heureux de cette rencontre brève mais intense.

-Par la tronche de bellâtre constipé de Lathander ! Manquait plus qu’elle parte en éclaireur ! Bon, je récupère une couverture et je vais la chercher.
Visiblement, l’humeur du Moissonneur n’était point aux mieux quand il se dirigea vers une roulotte dans laquelle il entra, sans tenir compte des remerciements chaleureux de la Hobbite.
Il avait envie d’étriper toute cette bande… lentement… sauf Lylou… Qu’il garderai en concubine… en la bâillonnant.

Echapper à un Mort-Vivant est très compliqué, aussi discret soit-on. Le cheval observa du coin de son orbite vide le Drow qui se déplaçait près de roulotte en s’approchant de lui. Rien d’important, se dit probablement la monture avant de reprendre son broutage, car ce genre d’activité nécessite une concentration extrême, tout le monde le sait : le repas, c’est sacré... même quand il n'en est pas encore un.

(Bien où en étions nous?? Ah..oui on en était à l'autre pomé qui marche qui marche et qui marche dans l'espoir de trouver une ville, et comme on dit l'espoir fait vivre on sait donc désormais que Nilmandel est presque immortel^^)

Donc Nilmandel, ce jeune elfe marchait toujours alors que la nuit tombait peu à peu.Pendant que ses pieds avançaient l'un apres l'autre, il réfléchissait (tiens ça vient de sortir!) à ce qui s'était passé à la taverne.Quel idiot il avait été (il vient de s'en rendre compte) de faire confiance au vieux pépère, le cul coincé sur une chaise.Maintenant il devait en payer les conséquences.Cependant il aurait donné cher pour se trouver à cet instant dans son île natale.(Mais comme dit le proverbe qui fait le malin tombe dans le ravin!!!).

Soudain l'elfe entendit un galopement, il en déduit qu'un cheval ne devait pas être loin (quel sens de la déduction!!) Il marcha donc dans cet direction, peut être rencontrerait il quelqu'un qui l'aiderait.
Il continua à marcher ainsi pendant quelques minutes lorsque, grâce à sa vue perçante, il vit au loin un regroupement de roulottes.
Enfin un signe de vie dans cette plaine misérable.
Sans doute était ce une troupe de saltimbanques qui siégeait ici, le temps d'une nuit.
Nilmandel partit donc vers ce regroupement, sans doute trouverait il quelqu'un là haut qui pourrait l'aider...

Comprenant que la discussion avait l'air d'arriver à son terme, Erhel'Fein s'empressa de mettre son plan a exécution. Utilisant son don de lévitation pour diminuer son poids, il se hissa sur la roulotte, et en un soleil élégant, retomba sur la selle de la noire monture.

Saisissant aussitôt les rênes, ayant mis les pieds dans les étriers, il éperonna le coursier, partant immédiatement au galop. Chevauchant élégamment sur la monture docile, il tourna la tête et lança un "Vous aviez une très belle monture!"
Et le drow disparu rapidement à l'horizon grâce à la rapidité du cheval mort vivant du moissonneur!

Enfin, c'est ce qui se serait passé si Noir Palefroi avait été un stupide canasson comme les autres! Ce n'était pas le cas, malheureusement pour notre voleur de chevaux décidément bien malchanceux, d'être ainsi tombé sur un cheval intelligent, orgueilleux, au cavalier un brin dépressif et très souvent de mauvaise humeur! (quoique la possibilité d'étriper un drow le mettra peut-être dans de meilleurs dispositions?)

Pour galoper vite, Noir Palefroi galopait vite, en fait à une vitesse inimaginable pour un cheval, même bien entraîné. Ses sabots enflammés martelèrent le sol, laissant une traînée de flammèches sur leur sillage.
Le destrier fit faire au pauvre Drow 3 fois le tour du propriétaire en quelques secondes avant de piler brusquement, faisant passer son cavalier par-dessus sa tête.

Drow qu’il observa avec des yeux gourmands avant de dévoiler une série de dents acérées qui révéla un fait de l’évolution des espèces : si un cheval est herbivore et qu’une dentition pareille est normale pour un cheval, alors les T-Rex sont herbivores.

Le Moissonneur revint rapidement avec sa couverture. En effet, il avait senti sa monture se déplacer trop vite pour que ce soit normal.
Il senti aussi un Drow près d’elle, ce qui accéléra son mouvement. Lorsqu’il arriva, le Palefroi avait déjà jeté bas celui qui se prétendait son nouveau cavalier et l’observait d’un air bien connu du chevalier :

-Non, ce n’est pas le moment de manger, j’ai besoin de toi maintenant : tu le boufferas plus tard.

Ventre affamé n’a point d’oreille, dit le proverbe. Et le cheval se révéla particulièrement sourd quand il piaffa et commença à charger le Drow.

Citation :: Soudain l'elfe entendit un galopement, il en déduit qu'un cheval ne devait pas être loin

Donc voici ce qu'entendit Nimendel, avant de les croiser:
Un drow courant à grande enjambées, suivit d'un Cauchemard affamé et d'un Death Knigth, a l'armure qui clingait le tout courant à vive allure dans un style qui plus tard fut plagié par Benny Hill, dans un autre monde.

Particulièrement surpris par la vitesse et la réaction du palefroi, Erhel'Fein eut à peine le temps de se retenir pour ne point tomber. Toutefois, la "chevauchée offerte" par Noir palefroi fut plutôt chaotique, n'ayant pas eut le temps de passer les pieds aux étriers, et n'étant pas non plus un très bon cavalier d'ailleurs.

Lorsqu'il fut jeté bas, il lâcha un juron, et tenta d'atterrir le mieux possible. Faisant un roulé boulé pour amortir le choc, il se releva, quelque peu sonné.

Il vit rapidement le légitime propriétaire du cheval, qui lui ordonna de le "bouffer plus tard..."

-Je vous le déconseille, railla Erhel'Fein, je suis assez indigeste comme person...

Hey!

Voyant le cheval le charger, il courra dans la direction opposée la plus proche. Il croisa l'elfe sans y faire attention, tout pressé qu'il était de trouver un refuge. Oh ce n'était pas une fuite. C'était un repli peu organisé ayant pour but de rejoindre une position physiquement moins risquée.
Changeant brusquement de direction, il fonça vers les roulottes, sa plus grande chance de semer les deux lourdaud (ils courent vite pour des lourdaud tout de même!), la forêt étant un poil trop loin.

-Lâche moi sale bête! fit Erlhel'Fein, qui, s'approchant d'une roulotte, tenta d'y grimper, histoire d'être hors d'atteinte du cheval. Et du propriétaire dont il doutait qu'il puisse monter!

A force de galoper, on arrive à destination. Et cette destination était un relais, plutôt modeste, mais surtout bien situé entre les deux grandes cités qu’étaient Masrina et Velprintalar, enfin surtout l’une était une grande cité, l’autre était plutôt une grande… bourgade.
Le relais était une large bâtisse entourée d’une palissade de bois pas très haute. L’accès donnait sur une cour de terre battue où des animaux de basse-cour cherchaient pitance. Sur la gauche, l’entrée des écuries faisait face la porte d’entrée de l’auberge, encadrée de petites fenêtres.
L’intérieur était rustique : une pièce simple soutenue par 2 piliers, haute, aux poutres apparentes, une cheminée brûlant au mur opposé à la porte d’entrée –les bûches qui brûlent, pas la cheminée- et aucune décoration ne décorant les murs. L’ambiance y était néanmoins accueillante, une porte à battants menait aux cuisines tandis qu’un étroit escalier en bois menait aux chambres de l’étage. Le mobilier se résumait à 2 immenses tables de banquet parallèles accompagnées de leurs bancs de part et d’autre et, aux 4 coins sombres, à une petite table ronde et seulement 2 chaises, dont l’une était dans le coin en lui-même, car certains aventuriers aimaient le mystère de la table dans le coin sombre. Pour peu que 4 aventuriers mystérieux soient dans le relais en même temps, ils trouveraient leur bonheur : le client est roi et l’aubergiste avait eu bien du mal à calmer le groupe passé 1 an plus tôt, composé d’un mage aux pouvoirs étranges, d’un rôdeur mystérieux, d’un assassin ténébreux et d’un barbare… qui n’avait pas envie de rester le seul idiot à se retrouver sur le banc en pleine lumière alors que ses copains se la pétaient sombre individu.

L’entrée de Lylou fut remarquée : il est certain qu’une splendide demie-elfe, vêtue d’une robe de facture simple* , mais à la bonne coupe, a le don d’attirer les regards, surtout masculins, car la demie-elfe en question était du genre jolie, avec ses traits fins, ses yeux azur et ses longs cheveux d’un mauve étrange attachés en 2 nattes. Aussi un silence admiratif**, ou peut-être alcoolisé, se fit dans l’assistance composée d’une dizaine de voyageurs d’horizons divers. Tandis que les clients bavaient et oubliaient leurs verres et leurs plats (Aah… les auras de Sunie…), l’aubergiste, se ressaisissant plus vite que les autres s’approcha tout sourire avec son air rougeaud et son ventre prospère :-Bienvenue, Noble Demoiselle, au Relais du Rôti Fumant. Désirez-vous une chambre ? Un délicieux repas ? Nous avons aussi de la bonne avoine pour vos domestiques et des repas revigorants pour vos chevaux… euh.. non…. L’inverse : des repas revigorants pour vos chevaux et de la bonne avoine pour vos domestiques… Aah ! Je me suis encore trompé !…

De toute évidence, l’aura avait encore de l’effet… à moins que ce ne soit le charisme troublant de la barde.

*Ce qui est très rare car demie-Elfe veut souvent dire: Jupe ras-la moule et haut se résumant à un soutif, emballant une femelle frigide qui laisse à penser que derrière chaque femme demie-Elfe un homme frustré sommeille ! Donc en prenant en considération que cette demie-Elfe est habillé tout à l’inverse des classiques métisses…. Cela laisse beaucoup d’ouverture aux possibilités.

*Il est à noter, que cette loi ne s’applique pas : au héros beau gosse ténébreux et solitaire ou au barbare beau gosse essayant d’être ténébreux se tenant dans les coins sombres.
La raison est simple : Eux même étant des héros, ils sont donc immunisé aux charmes féminins car eux même se considèrent plus beau et ne voient pas pourquoi ils devraient mater les fesses d’une fille alors qu’ils ont plus d’émotion en regardant leur propre reflet dans un miroir tandis qu’ils se bandent des muscles. Et pour ce qui est des histoires de cœur, c’est elles qui doivent les draguer et se battre pour eux, surtout se battre pour eux ! Si il n’y a pas plus de deux filles dans la pièce, ce n’est pas intéressant ! Et de préférence deux filles très copines et lesbiennes ! Les fantasmes des héros sont très précis en la matières. Bien sur les lesbiennes découvriront qu’elles sont bi une fois qu’elles auront croisé le héros au charme irrésistible.
Donc, le héros en question sera silencieux, car il est ténébreux mais aura cure de la nymphette qui vient d’entrer car elle n’est pas assez lesbienne, ni assez accompagnée et surtout pas assez admirative envers le héros qui se tient, rappelons le, dans un coin sombre et discret… alors comment elle fait pour le voir la Lylou ? Hein ? P’tit malin !! Suspect

Et en principe, avec de tels arguments, je crois que tout les coins sombres de l’auberge seront libres!

(hrp : l’avantage quand on vit avec un roliste comme compagnon, c’est quand je ne suis pas inspirée, que je n’ai pas le temps et j’ai la flemme, il suffit que je lui demande de l’aide. Ce soir/matin, ce fut le cas… exactement les 3 cas, si bien qu’Anubis à taper le texte si dessus pour me rendre service. Service qui fut plutôt un ordre sous peine dodo sur la béquille… certains comprendrons…Moi ? Cruelle ? Mais non ! J'ai un peu taper de texte, ce qui est en petit. )

La monture vit sa proie monter sur le toit d'une roulotte. D'un saut, elle tenta de le gnaquer au vol et n'échoua que de très peu, le Drow retirant son pied de la trajectoire juste à temps pour ne pas être surnommé "l'unijambiste de l'Underdark"! C'est donc avec un claquement sinistre que les dents se refermèrent à quelques centimètres du talon de l'aventurier. Nul doute possible: les Bêtes Eclipsantes étaient de gentils chatons à côté de ce bourrin antipathique.

SNARL! Le cheval renacla son mécontentement d'avoir loupé sa proie. Mais point pressé (il avait l'eternité devant lui.), il décida de tourner tranquillement autour de la roulotte en observant son repas d'un air gourmand.

Le propriétaire arriva sur ces entrefaits et observa le nouveau venu, puis son cheval. Sa voix sonna comme un repquiem annoncé:

-Noir Palefroi! J'ai besoin de toi! Mais, en attendant... Il dégaina son fléau triple avec une grande tranquilité et ses yeux rougeoyants se braquèrent sur le Drow lorsque sa voix posa une simple question avec la douceur d'un bourreau s'apprêtant à torturer un supplicié: ...Invité?

Malgré sa situation plus ou moins précaire, Erhel'Fein sourit, et trouva le moyen de se faire agaçant.

Invité : Personne que l'on invite à un repas, une cérémonie, une fête, et caetera. En tout cas c'est la dernière définition du gros Lard Rousse. Autre chose pour votre service mon brave? Je connais pléthore d'autre mot, bien qu'il ne s'agisse aucunement de ma langue natale comme vous le constatez à la couleur de ma peau.

L'elfe, jusqu'ici debout sur la roulotte, s'assit en tailleur, les bras croisé, symbole de paix en ombre-terre, bien que ces barbares devaient en ignorer la signification.

Moi qui croyais avoir trouvé des forains, me voilà déçu. Finalement, votre cheval ne faisait point parti des amusements gracieusement proposé! Même si, je l'avoue, la cavalcade fut amusante. Irez vous dénichez quelqu'un pouvant me faire la liste des attractions proposées? Il serais regrettable que je me trompe à nouveau! Mais je discute et vous retarde : vous avez sûrement mieux à faire, et n'êtes point mon serviteur.

Presque malgré lui, le drow fixait le redoutable fléau. Il voyait bien qu'il était magique! Le contraire aurait été très étonnant. En général, les boites de conserves blindées du genre de celles qui se tenaient devant lui était armées jusqu'au dents! En attendant, durant toute la durée de la "conversation", il tripotait (sans mauvais esprit!) sa broche familiale, près à activer l'une de ses capacités, au cas où.

Considérant la situation présente, j'accepterais volontiers de vous aider dans votre tâche de garde du corps!

Si l'expression d'Erhel'Fein laissait apparaître une grande assurance, sa voix, elle, avait des nuances de plaisanteries et de moqueries à l'encontre du guerrier mort qui se tenait devant lui et protégeait de simples saltimbanques, une mission oh combien humiliante, songea le drow.
Toutefois, il ne pouvait se débarrasser de sa curiosité de savoir ce qu'un tel être et sa noir monture faisait là. Le fléau tournoyant toujours, et un brin de prudence refaisant surface dans l'esprit du drow, il ajouta, à tout hasard :

-Je pourrais peut-être promettre d'être gentil?

Un grand sourire ourla le coin de ses lèvres à ses paroles, et il lutta pour ne pas ricaner. Finalement... Il repasserait pour la prudence! Puis, par bravade, il décida de se présenter :

Mais j'en oublie de donner mon nom! Je me nomme Erhel'Fein Shub'Nyggurath.

Si vous éprouvez des difficultés d'élocutions, un simple "maître" ou "seigneur" suffira. Mais je ne vous tiendrez pas rigueur si vous préférez : "ce satané drow".

Le Moissonneur d’Âmes parla d’un détaché:

-Promesse ? Les promesses d’un Shub’Nyggurath ne valent rien et ton galimatias m’ennuie. Je suppose que, si tu es là, c’est pour ton frère de maison. Vu qu’il a trahi ta famille, tu es venu t’infiltrer, étudier ses faiblesses et t’en servir pour le tuer. Manque de pot : j’apprécie sa principale faiblesse. Et là, tu voudras chercher sa faiblesse. N'y pense même pas: il n'est pas là mais il me devra une dette pour lui laisser le plaisir de te tuer lui-même, à son retour.

Croiser le Moissonneur d’Âmes créait un étonnement allant crescendo : Tout d’abord, sa stature et sa monture surprenaient, ensuite c’était sa voix, le genre de voix qu’on n’aime pas entendre 2 fois, surtout quand le soleil est couché. Enfin, son style de combat achève les surprises : une vitesse foudroyante, le genre de vitesse qu’on imagine plus appartenir à un archer elfe essayant de monter sur le dos d'un très gros éléphant plutôt qu’à une armoire normande renforcée que Dame Nature, par caprice ou accès de mauvaise humeur, a donné la possibilité de se mouvoir.
Les boules du fléau fusèrent à la vitesse de l’éclair vers le Drow. Normalement, celui-ci aurait du être hors de portée, mais, l’arme avait été forgée en même temps que les redoutables Chaînes Nébulaires… enfin… c’est ce qui se dit. Les boules à pointes attaquèrent en utilisant 3 angles différents, bloquant au maximum les possibilités d’évasion, dans le but de saucissonner leur cible, façon rôti bien exposé sur l'étal du boucher, malgré leur vitesse élevée qui aurait été digne d'une attaque mortelle, façon steak haché Charal.

Pendant ce temps, loin de l’agitation du campement, dans une auberge :

Lymounaï sourit doucement, presque autant gênée que l’aubergiste, elle répondit avec un léger geste de la main :
Non non! Je vous remercie mais je n’ai point de domestiques, je voyage seule.

Continua-t-elle ignorant que ce genre de phrase n’est pas à dire face à des étrangers qui pouvaient s’avérer au choix : des pilleurs, des arnaqueurs, des bandits de grand chemin, de marchants d’esclave, des dragueurs ou pire… des héros se la pétant ténébreux!

Par contre, si vous pouvez vous occupez de mon cheval? Je vous en serais gré. Et est-ce possible d'avoir une soupe avant repartir, s'il vous plait?…

Andérin marchait bon train alors que le soleil déclinait doucement, il s'abima les yeux à contempler la beauté du couché de soleil, évènement naturel on ne peut plus simple, mais pourtant toujours aussi merveilleux.

*Loué soit Suni pour ces petites beauté de tout les jours*

l'elfe revint à la route et remarqua alors deux silhouette se découper à l'horizon

*Tiens ? d'autre voyageurs ? décidément cette routes est très fréquenté !*

Et sur les routes, la discussion se poursuit:

"Donc, tu soutiens que la fille sur le cheval etait une prétresse?"
"Oui, une pretresse, sans doute de sunie. Ca se voyait a son aura..."
"Son auqoui?"
" Aura. C'est.."
" Laisse tomber je m'en fous. Mais quest-ce qu'une pretresse de sunie fait dans les environs?"
" Je n'en sais rien, les raisons peuvent etre multiples..."
"Ouais, parce qu'elle, elle a encore le respect de son dieu, hein?"
"Mais, je..; enfin, je ..."

Le paladin regarda le jeune homme d'un air mélancolique. C'etait toujours pareil. Il se faisait rabaisser, insulter, ridiculiser. Et meme s'il savait que ca n'etait pas méchant, il finissait par croire ce que l'assassin disait.

" Ma vie..."
"Oui, je sais, c'est un océan de desespoir."

Les deux personnages continuèrent d'avancer en silence pendant quelques instants. Le silence n'est jamais une mauvaise chose quand on voyage avec quelqu'un comme Falorn, puisqu'il est agrémenté de soupirs et de marmonnements.

Ryliath posa sa main sur la garde de sa rapière de facon nonchalente. Il venait de remarquer quelqu'un sur la route.
En avancant, petit a petit, il remarqua que le personnage etait un elfe. Il sourit grandement, pret a taillader le cou du voyageur

"Dis moi, les elfes, c'est bien ceux qui font des super armes et des artefacts magiques de tueurs?"

"Euh oui mais... Euh, dis moi, tu ne vas paaaas..."

Rilyath commenca a marcher plus rapidement, avec le plaisir qui précède l'inhumation. Falorn craignait alors le pire.

"Je suis mis a l'epreuve par vous, o seigneur Tyr, faites que mon bras ne flanche pas... Je me hais, je hais ce monde et tout le péché qui l'habite..."

Ils arrivèrent près de l'elfe et Falorn posa lourdement sa main sur l'épaule du jeune assassin. Ce dernier lui jeta un regard noir. Ils chuchottèrent alors:

"Kesstufous!"
"Il a rien de magique sur lui!"
" Et comment tu le sais?"
" Parce que j'en ai le pouvoir..."

*c'est mal de mentir*

Les chuchottements se turent et ils adoptèrent un sourire géné.
Les deux en meme temps, ils saluèrent le voyageur.

"Bien le bonjour... héhé..."

Andérin regarda l'étrange couple, un sourire aux lèvres.

"Bien le bonsoir voyageurs !"

L'elfe continua de marcher un instant tout en parlant.

"Auriez vous également croisé une cavalière pressé ? Car je me pose la question : qu'y a t'il au bout de cette route pour qu'elle soit si pressé d'y arrivé ?"

Le barde sembla surpris et se reprit.

"Ho mais j'en oublie les politesses les plus élémentaires ! Je suis Andérin barde itinérant, et vous êtes ?"

Parce qu'il ne voyait pas comment s'en sortir, Erhel'Fein faillit se laisser "saucissoner".

Non, en fait, il était très étonné.

D'abord, il venait d'apprendre que son frère fréquentait, apparament, cette troupe de saltimbanque. Ensuite, il venait aussi d'apprendre que son frère avait une faiblesse (bon, mis à part son orgueil on va dire), mais surtout que le mort qui se tenait devant lui la connaissait.

Erhel'Fein plongea sur place in-extremis, évitant ainsi les chaînes du fléau. Un seul ennui. Un Equidé Raptor d'un côté et une armoire à muscles de l'autre, il n'y avait pas beaucoup d'endroits où fuir.
Finalement, fuir vers la forêt valait peut-être le coup.
Ayant une idée pour obtenir un répis, il roula vers le bord de la roulotte, en s'acrochant avec les mains au rebord, priant pour qu'il ne se soit pas trompé : basculant dans le vide, il plongea... Vers la fenêtre fermée de la roulotte.
La chance lui souriait, mais sûrement plus pour longtemps.

De dans la roulotte, il prononça ces mots :

Primo, pourvoyeur de mort, je ne savais pas que mon frère vous connaissais!
Deuxio, je ne compte pas le ramener en Ombre-Terre, étant donné les récents évènements qui s'y sont produit!
Tertio, justement, parce que je ne peux plus retourner en Ombre-Terre, je ne vois pas pourquoi je me fatiguerais à le ramener!

Explorant des yeux la roulotte, il ne vit personne. Pas d'otage donc... Reprenant sans perdre de temps, il déclara :

De surcroit, étant donné la présente situation... Il est dans mes intérêts de ne pas me mêler de ceux de mon frère...

Erhel'Fein espérait faire appel au pragmatisme du mort vivant... En espérant que sa soif de sang soit moins forte.

C'est plutôt mal parti, songea le drow.

Nilmandel marchait, baissant un peu la tête quand un evenement grotesque se produisi.Une étrange créature, assez petite la peau sombre mais les cheveux clairs étaient poursuivi par un espèce de cheval-sumo indescriptible.Celui ci était de même poursuivi par un gros tas noir qui selon l'elfe ne pouvait être que le maitre de la bête citée precedemment.
Nilmandel resta quelques minutes immobile, tournant juste sa tête qui lui permettait de ne pas perdre de vue la course poursuite.
Il était interessant de voir que le gros tas courait aussi vite que le petit machin à le peau sombre.
Nilmandel se demanda dans quel pays il était encore tombé ou plutôt dans quel grand n'importe quoi.
Lorsque le poid plume entra dans la roulotte par la fenêtre, l'elfe s'approcha du gros tas noir malgré le fléau qu'il portait et dit:

-Euh excusez moi je suis completement pomé et je voudrais savoir si vous connaissez un endroit où.........

Mais quelque chose interrompit sa phrase...

HRP: Je laisse la place à qui la prend^^/HRP