RP] Le recours des anges BIS.

Pour permettre aux joueurs qui commencent dans le monde d'hawkmoon de poster sans "envahir " le rp du recours des anges avant qu'on fusionne avec eux.



-Anubis postera parfois sous mon log (plus simple pour la connextion déconnextion)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------

(Anubis)


Pendant ce temps, loin, très loin, dans une ville nommée Karlay, dans un pays nommé France, un bal se donne dans un palais privé du noble Feriel Grase'ck, homme fortuné lassé des obligations de la Cour de Londra, préférant la détente de Karlay, plus laxiste, du moins, ceci est la version officielle. En fait, l'homme, Commandeur de l'Ordre du Lion, avait eu le malheur de fâcher quelques nobles influants. Dans ce genre de situation, un séjour au bon air des provinces était le meilleur remède contre les désagréables soucis de santé de nature mystérieuse. Aussi, entre deux campagnes, le Commandeur préférait, ces 2 dernières années, l'ambiance de Karlay-la-Pieuvre à celle de la glorieuse capitale de l'Empire Ténébreux: mourir en duel ne le dérangerait pas, mais crever tel un rat, par le lâche poison... très peu pour lui!
Mais, cela n'intéressait nullement celui qui portait le nom de Baron Heins Von Krelinwelg, noble germain de son état, dont les blonds cheveux ondulés ne laissaient pas indifférente Loriane Grase'ck, jeune et belle épouse du noble, qui était plus sensible aux charmes exotiques que bon nombre de ses compatriotes:
"Madame, je conçois que votre époux sait y faire à l'organisation de belles fêtes" Dit discrêtement l'accent germain qui s'avéra bien plus chantant que ce qu'on aurait pu imaginer d'une langue aussi guerrière. "Mais celle-ci, comme toutes celles qui l'ont précédée, semble affreusement ennuyeuse en comparaison de votre beauté."
"Ah oui? et, derrière mon masque, comment pouvez-vous savoir si je suis réellement belle?"
"Votre masque, aussi élégant soit-il, ne peut rien cacher de vos traits ravissants, à mes yeux."
"Vous pourriez voir à travers mon masque? Peut-être devrai-je crier au mutant?" sussura la jeune femme.
"Seulement si vous me faites promesse que seule vous me torturerez..." répondit le "baron" dans un baise-main... qui lui permit de controler discrêtement que personne ne l'espionna... et qui possédait, parmis les invités des bijoux justifiant une visite ultérieure. Ainsi était Plume Noire...

---------------------------------------------------------------------------------------

(Zokh)

Pendant ce temps, loin, très loin, dans une ville nommée Karlay, dans un pays nommé France, 5 m plus haut, la verrière avait été violée. Un disque parfait avait dans celle-ci été taillé. Une des vitres ouvertes et refermée. Une ombre était entrée… Kat était dans la place.

Accroupie sur un aplomb donnant sur la salle de bal, l’ombre sombre de cuir et d’acier regardait le dandy en pleine action.

« C’est cela mon ami le paon fait la roue à cette gloussante pintade, »

murmura la jeune femme au masque de chat sur un ton jouissif,

« comme on dit : qui va à la chasse perd sa placccce ! Et les chats adorrrre prendre les places que d’autres ont chauffé…. Hihihihi… »

L’ombre réajusta sa position accroupie, jaugea la distance qui la séparait de la coursive donnant aux appartements du seigneur de la maison et sauta, d’un bond leste et félin, pour planter ses griffes de métal dans la rambarde de pierre.

« De justesse… ffuuu… regardons… personnes sur la coursive .... mmm…. Quelques personnes m’ont vu en contre bas !? Etonnantes personnes…. Et bien : The Show must go One ! »

Elle se hissa, sur la rambarde et gracieusement, t’elle une saltimbanque, retira son masque de cuir aux traits félin pour saluer les quelques curieux qui venaient de voir son petit numéro. A une telle distance, ils ne virent d’elle qu’une noire et gracieuse silhouette à la chevelure auburn méché de blond.

« Bien…. Ces volailles de cours me prennent pour une acrobate faisant son numéro.
Maintenant faisons leur croire qu’il se prépare un spectacle plus grand et qu’ils sont dans la confidence. »

Songea-t-elle en appuyant son index sur ses lèvres, elle leur fit signe de garder le silence.

« Parfait ! La combine a marchée! Ils se sentent supérieurs… Heureusement qu’aucun Granbreton ne m’a vu faire, lui, ne se serait pas laissé ainsi berné. »

« Continuons….. des gardes…. »

Siffla-t-elle en pensée en s’abritant quelques mètres plus loin derrière une tenture d’angle.

« Mmmm…. Après l’acrobate, la vison…. »

Elle changea son masque de chat pour celui emprunté à une Vison, fille de joie de l'Empire Ténebreux…. Emprunté, disons plutôt volé…



…..Suite dans le prochain message…..

L’instinct étant ce qu’il est, Heins Von Krelinwelg ne sut pas vraiment pourquoi il regarda vers le haut. Ce qu’il y vit, par contre, lui arracha un juron :

« La fieffée salope ! »

Mais les femmes sont les femmes et elles ont l’ouïe fine, quand elles le veulent :

« Plaît-il ?! »

« Euh ! Rien, ne vous inquiétez point ! »

« GOUJAT !! » La noble tourna le dos au joli cœur malpoli et partit vers d’autres proies.

« Mais, je ne parlais point de vous ! Attendez ! » Hélas, vaine était la poursuite : la proie s’était enfuie !
De rage, le Baron siffla entre ses dents : « Crénom ! A cause de cette chatte acrobate en frénésie de filouterie, je loupe un coup parfait avec une nobliotte pleine de bijoux et je risque des ennuis avec son lion de mari ! Et de plus, cette monte-en-l’air est sur MON territoire ! »Bien décidé à défendre son cheptel, Plume Noire, puisque c’était lui, chercha des yeux comment arrêter sa rivale. Il eut un sourire d’eurêka en voyant un des esclaves majordomes.

Missive envoyée au perso de Cthulhu par le Commandeur Myg’hel :

A l’attention du Commandeur Sha du grand Ordre du Renard.


Frère Renard,

Il a été apporté à mon attention que vous recherchiez des données concernant 2 voleurs, l’un signant ses forfaits par une plume de corbeau laissée sur les lieux visités, l’autre signant les siens par des détériorations sur les meubles semblables à des griffures.
L’urgence de l’affaire concerne le second individu en particulier. Voici ce dont il a résulté de mon enquête :


Le premier individu se fait appeler Plume Noire. Ce voleur a la particularité de faire parler de lui depuis plus de 70 ans et a construit une légende autour de lui. 2 hypothèses sont nées de ce fait : aucun humain ne pouvant rester actif aussi longtemps, cet être est, soit un mutant doté d’une grande longévité, soit plusieurs personnes s’étant successivement octroyé cette identité.

Son identité est inconnue de nos services et il m’est impossible de vous en donner une description. Même sa nationalité est un mystère : certains de nos hommes le disent Français, d’autres Italien, d’autres Germain, quand ce n’est pas Scandin, Moscovite ou Spanyard. Toutes les enquêtes destinées à percer à jour ce secret ont échoué, toutes les tentatives de corrélation se sont avérées infructueuses.
Ce ladre s’attaque exclusivement nos frères Granbretons ainsi que les sous-êtres ayant eu la bonne idée de coopérer avec nous.

Je vous recommande la plus grande méfiance à son égard : cet homme est un redoutable escrimeur qui a occis un nombre conséquent de nos frères dont certains étaient des vétérans confirmés. Mais je gage qu’il a fait usage de perfides ruses, aussi je vous conseille de vous méfier de lui.
Une prime subséquence est donnée sur sa tête. Elle se chiffre à 2 esclaves de qualité, une promotion, 1 mois de permission et une récompense au choix de celui qui le capture vivant. En monétaire, cela correspondrait à 15 000 PA. La récompense au choix est retirée en cas de mort de l’individu avant livraison à l’Ordre du Crâne qui souhaite ardemment l’interroger.



Le second individu est plus… délicat. Il s’agit d’une voleuse surnommée Kat. Sa véritable identité est la Baronne Katherine de Quesnoy, une province de Picardia conquise par le Comte Arnal Ericseen, Connétable de la 9ème Légion du Loup basée dans la ville sus citée.
Au niveau de la description physique, c’est une jeune femme d’environ 16 ans, pourvu de beaux attributs, auburn avec des mèches blondes aux yeux verts bleutés.
Cette femme magnifique est activement recherchée par les Ordres du Loup, du Crâne et de la Chèvre, représentés respectivement par le Comte Ericseen, le Baron Zhoh Kaflan, Grand Connétable du Crâne et par le Baron Véron Drasen’Ray, Connétable de la 17ème Légion de la Chèvre, Basée à Troie, en Bégik.
Cette femme est à capturer Impérativement Vivante et en parfaite santé !
Votre propre vie dépend pleinement de cela : le Comte Ericseen ayant clairement fait comprendre que le trépas guetterait quiconque s’aviserait de la molester. Vous n’êtes pas sans connaître la réputation de cet homme qui n’a pas hésiter à tuer un frère Commandeur Chien avant de blesser grièvement un Connétable du même ordre pour le punir de sa lâcheté.
Les récompenses seront, au choix de la personne la capturant, en nature ou en monétaire et s’élèvent respectivement à :
Ericseen : 25 000 PA
Zhoh Kaflan : 23 000 PA
Drasen’Ray: 24 000 PA

Si vous arriviez à la capturer et que vous choisissiez de la livrer à Arnal Ericseen, je ne saurai que trop vous conseiller de veiller à ce qu’elle soit en parfait état physique et mentale et qu’elle n’ait absolument rien subit : la définition de « molester » est extrêmement vaste, aux oreilles du Connétable Loup au sujet de cette femme.
Je dirai que si votre choix se tourne vers Ericseen, veillez à prendre contact avec moi avant de la livrer.

La livrer au Grand Connétable de l’Ordre du Crâne est certes moins intéressant sur la prime, mais permettrait d’être dans de bonnes dispositions avec cet Ordre dans son entièreté.
Enfin, je souligne que Véron Drasen’Ray est un ancien membre de notre Ordre et qu’il est très influent à Troie qui, comme vous le savez, est une ville très commerçante qu’il serait dommage de perdre à notre influence.

Je vous conseille de ne pas sous-estimer son intelligence : elle fera tout pour vous séduire et vous rallier à ses rangs. Une erreur pareille vous coûterait cher, tout d’abord car il s’agira d’entourloupe, ensuite parce que le Comte Ericseen a tendance à tuer les amants de cette femme, et de manière fort peu glorieuse pour ceux-ci.



Ces 2 personnages sont fréquemment en rivalité sur le plan de l’exploit du vol, mais j’ai aussi ouïe dire qu’ils savent aussi œuvrer en complices ; mais rien n’est prouvé.

En vous souhaitant bonne chance et bonne chasse.


Gloire et Rayonnement sur tout l’Univers à Huon,
Roi-Empereur immortel de Granbretanne !





Baron Myg’hel, Commandeur de l’Ordre du Renard.

Le commandeur Sha relisait la missive pour la troisieme fois d'affilé avant de bruler personnelement le courrier, histoire de ne laisser aucunes traces. Les écrits des Renards doivent êtres secret et tenu secret, sans quoi...

Si le Connetable lui envoyait ce genre de lettre, c'est que quelqu'un allait se faire plumer dans les jours qui suivent, et ici même, peu être même ce soir...
Sha commenca à préparer son équipement: Gants de cuir souples, rapière, dague, et prit grand soin de porter ses bottes fétiches.
Il tenait beaucoup à ces bottes, c'est avec elles qu'il avait débusqué le camp de rebels dans les montagnes, au sud ouest Francais.

Il sortit de ses apartements et entreprit de faire une ronde dans la salle de bal. Il faut dire que vu le nombre de nobles venus se distraire ici ce soir, il y en avait pour environ 12000PA au mètre² en bijoux de toutes sortes.
Les jeunes femmes belles et envoutantes étaient monnaie courante ici... Cela ne serait surement pas facile, et le dénommé plume noire n'est pas du genre aparement à utiliser des artifices, mais plutot l'infiltration

d'aprés l'instinc de Sha.

Il se dirigea vers deux lions qui montaient la garde devant une salle, à l'écart du bal.
"Bien le bonsoir messieurs."

Les deux individus répondirent par un signe de tête suivit d'un bonsoir las.

"Auriez vous remarqué un individus louche, ou plutôt une individus... 16, 17 ans, envoutante et rusée."

Les deux gardes réfléchirent un moment. "Rien de tout celà messire"

"Réflechissez bien, c'est une voleuse capable d'utiliser tous les artifices possibles pour dérober les biens des hauts seigneurs, et m'est avis qu'elle lorgne sur les biens de votre Sir..."

Les deux gardes scrutèrent le masque de l'autre.

"LA VISON !!" firent il d'une même voix.
"Elle nous à leurré en prétendant avoir été payé par notre seigneur". se justifia l'autre.

"Nous allons entrer et vérifier la chose, toi, va chercher du renfort, et agissez avec prudence, je ne veux pas d'éffusion de sang, ni de confusions avec votre maître !! Il me la faut vivante !!"

Sha ouvrit lentement la porte, sortit la lame noircie de sa rapière du fourreau et, suivit d'un lion, entra prudement dans la pièce.

"Ôla vison, montre toi et il ne te sera fait aucun mal !!"

PS: un peu bourrine l'intro de ton personnage. On a déjà vu plus subtil !!
Coucou! Je suis dans le bon palais direct! Je pose les bonnes questions aux bons soldats! On a retrouvé le fils naturel de Sherloch holmes

Vrr ? Montre toi et il ne te sera fait aucun mal ? Et il ne te sera fait aucun mal… Répéta-t-elle mentalement.

Il ne fallait pas plus à Kat pour comprendre que sa ruse eut été éventée. En silence, dans l’ombre de la galerie contenant la collection, elle fermis sa bourse et décida que le plafond… si haut… serait une parfaite cachette.

Sur la pointe des coussinets, utilisant ses griffes d’acier, la jeune femme escalada, le mur afin de rejoindre un abris sur : le dessous, -ou dessus, tout dépends du point de vue de l’observateur- des tentures.

Cachée dans celles-ci, suspendu grâce à ses griffes et ses crampons, elle observa, changeant de masque d’une main, laissant celui de la vison dans les replis de la tenture.

Pas malin d’avertir l’intruse de son arrivée, monsieur… ?? Un renard ? Tiens donc ? …
Pensa-t-elle en plissant des yeux pour affiner sa vision nocturne. Les entraînements nocturnes d’Arbrëngerd avait vraiment du bon, décidément !

Sha retourna la salle, analysant chaque coin, chaque meuble, dessous de lit, mais rien, évaporé...

"Retrouvez là !! Fouillez le palais de fond en comble !!"

Elle ne doit pas être bien loin... Il replaca sa rapière dans son fourreau et croisa son regard dasn un miroir. Il mit un moment à regarder son propre reflet, esperant que sa proie (ou son chasseur, cela dépend des points de vue) l'attaque par derrière et qu'il puisse la voir.

Un homme en armure trés richement décorée fit irruption dans la salle, portant un magnifique masque de lion fait d'ivoire aux yeux de rubis étincelants.
"Que faites vous ici ? Hors de cette pièce, j'en ai fait éxécuter pour moins que ca !!!"

Sha se retourna pour faire face au nouvel arrivant.
"Ceci est pour votre sécurité messire, un voleur s'est introduit ici sous le masque de la vison et projette je ne sais combiens de larcin. Peu etre même l'assassinat !! J'ai pour ordre de la ramener vivante."

Même si c'était une grande voleuse, disparaitre ne faisait pas partie des dons normaux... Donc elle devait probablement se trouver encore ici...
Ainsi Sha se mit à reproduire les gestes probablement effectués par la voleuse.
Il se positionna devant la porte, avanca et chercha les objets de valeurs. Les oeuvres trouvés, il fallait se cacher, voir fuir. Mais la piste s'arretait là, jusqu'a ce que Sha prit appuis sur un mur et qu'il y découvre de petite griffures, presque des trous d'attache. Puis il leva la tête, lentement, vers les tentures.

Une demande de guidage et un assommage discret plus tard, Plume Noire sortit du petit local où le pauvre esclave était en train de faire une sieste, bâillonné et ficelé comme il se doit… et caché.

L’avantage des tenues d’esclaves majordomes, c’est qu’elles étaient amples et permettaient de planquer une fine armure de cuir. Normalement, sous leur toge, ces esclaves étaient quasi-nus, prêts au plaisir de quelque convive, mais cela n’était pas dans l’ordre des priorités.
Ses armes emballées dans un tissu, tel des objets que l’on doit transporter précautionneusement, me visage grimé de façon à ce que nul ne reconnaisse le Baron Heins Von Krelinwelg et rajeuni et balafré pour repousser les ardeurs de quelque Granbreton en rut, Plume Noire se précipita dans les couloirs en direction du lieu le plus intéressant : les appartements du maître de céans.

Il s’écarta humblement lorsque des gardes Lions passèrent en trombe. Il arriva devant la porte des appartements de l’intéressé. Il regarda à droite et à gauche, ouvrit la porte et entra…

Le voleur inspecta les lieux, repérant la logique de rangement pour trouver s’il manquait quelque chose, ce qui signifierai qu’elle l’a devancé.
Une conversation semblait s’effectuer dans la pièce voisine. 2 hommes, dont l’un avait une voix évoquant la douceur du propriétaire des lieux. Il repéra ses possibilités de retraite tout en suivant la conversation.

Sha admirait la souplesse de son adversaire. Bien joué... Mais pas si bien...
Sha s'avanca vers le lit du connetable et observa les 3 cordons pendant au plafond.
L'un d'eux appelais un esclave, un autre les cuisines sans doutes, le dernier devait donc trés certainement donner une alerte... Dans le doute, il tira sur les trois.

Bien, quelqu'un arriverait dans pas longtemps, mais pas longtemps, c'est du temps perdu !! Il entreprit donc de forcer la serrure tout en empechant le Sir de se fracasser davantage l'épaule contre la porte.

Pendant l'exercice de son art, il eut tout le temps de reflechir a son adversaire. Une personne si agile ne pouvait être humaine, ou bien c'était le resultat d'experiences dignes des serpent ou autre ordres scientifiques. Un mutant peu être... Il rageait de ne l'avoir pas vu avant !! Il lui aurait lancé un kunai ramené de sa campagne en orient... Mais il n'avait pas dit son dernier mot !! Il lui restait tant de pièges, tant d'objets que cela en devenait jouîssif !!

clik à droite, clik clik à gauche, re clik à droite

L’esclave, qui n’en était pas un, fut surpris par l’entrée soudaine de l’intruse.
N’ayant vu passer qu’une ombre, il enleva sa rapière de son baluchonnage et dégaina. C’est que quand la jeune fille verrouilla la porte qu’il reconnu la chevelure, le style vestimentaire… et les jolies fesses rebondies (ben, c’est un homme ! on peut être rivaux mais apprécier les jolies choses de l’adversaire !).

« TOI ???!!! »

Le bruit émit par les tintements le mirent en alerte, ainsi que le bruit de la tentative de crochetage :

« Pousse toi de là ! » sifflat-il entre ses dents en écartant Kat. La porte était lourde et solide : la défoncer tenait de la gageure, mais de bons coups de hache ou un bond crochetage en viendrait à bout ! Plume noire ne pouvait pas grand-chose contre les haches, mais le matériel de crochetage avait le défaut d’être fragile.

« C’est malin ! Tu t’es faîtes repérer ! Toujours à vouloir te faire remarquer ! » enchaînat-il sur un ton tenant à la fois du chuchotement et de l'enguelade. Il dégaina un stylet, enleva la clé, guetta les mouvements du rossignol et asséna un coup, le tordant et le rendant inutilisable. « C’est MON territoire, ici ! »

A la voix, Katherine reconnut son bon vieux rival Plume Noire.
« TON territoire ? » fit-elle en le tapant sur l’arrière de la tête pour qu’il se frappe le front contre la porte « Je n’ai point vu ton nom gravé ! » persiflât-elle.


« AÏE ! » le voleur se tourna vers son agresseur, la fusillant du regard en se frottant le front. « Même si j’avais mis de grandes banderoles, tu ne te serais pas gênée, monte-en-l’air au rabais ! J’étais là avant ! Je te préviens : on partage ce que tu as carotté ! » Dans le jargon des voleurs, carotter signifie voler par cambriolage, se distinguant d’escamoter, qui signifie voler par pickpocket.

« Partager ? Ha ha ha ! Mais tu rêves, mon vieux ! Ta proie était la dame ! Tu crois que je ne t’ai pas vu tourner autour ? Môssieu le Baron germain, russe ou je ne sais quoi ! Moi, j’étais consciente que l’homme était plus fortuné que sa femme ! La prochaine fois, déguise-toi en pucelle, tu auras ta chance! »

« Donc, je ne déguise pas en toi ? Tu connais la règle : le premier dans la maison a toute la maison ! On partage ! »

« J’étais là avant toi ! » Mentit-elle en haussant la voix.

« Faux ! T’étais là que depuis une demi-heure, moi, je suis là depuis plus de 3 heures ! » Se défendit avec justesse le voleur.

« Mais moi, je suis là depuis plusieurs jours ! Tu croyais que je savais comment, qu’il y avait ce butin ? Je me le suis tapée, moi, le Lion! » Se plaignit-elle en se désignant du doigt.

« T’as pas peur des maladies, avec tous les Granbretons que tu t’enfiles… enfin, qui t’enfilent ! Et tu crois que je ne te connais pas : si tu te l’étais tapée, tu aurais trouvé moyen de te faire inviter à cette fête ! » Pesta-t-il

« Invitée ? C’est que tu ne connais pas sa femme ! J’ai jamais vue de harpie aussi jalouse !»

« Je sais ! Bon, on va dire exco : on partage ! »

« Va crever les entrailles à l’air! » Grogna la femme.

« C’est tous les deux qui allons crever, s’ils nous chopent ! » Répondit-il en fermant les autres portes à clef.

« Ah non ! Toi tout seul ! Moi, ils me veulent vivante ! Que veux-tu : mes charmes valent mieux que les tiens ! » Gloussa Kat en jouant dédaigneusement avec ses cheveux
« Et sors ta main de cette besace : tu n’auras rien ! »

« Fiou ! jolie statue ! Ca vaut cher, ça ! Quant à mes charmes, on n’a qu’à tester dans une caserne Guêpe, juste pour voir si les tiens sont meilleurs ! A ça, pour lever le mâle en rut, t’es championne : j’imagine que notre crocheteur fou doit jouer du cornet à piston tout en tentant de forcer la serrure ! » Railla-t-il.

« Mon cher, je vais t’apprendre la nature des choses : beaucoup de Guêpes sont homosexuelles, contrairement aux Lions ! »

« T’es qu’une vraie perverse. Et après c’est moi qu’on critique ! T’aurai dû garder ton masque de Vison, tu vaux pas mieux ! »

PAF !!! il est inutile de préciser la nature de ce bruit.
« GOUGAT ! Tu l’auras voulut !! HOOOO Mais que VOIS-JE ! P-L-U-M-E N-O-I-R-E ! ! Crois-tu que je l’ai dit assez fort pour que tu es toute la garnison aux fesses?»

Plume eut l’expression d’un homme qui s’étranglait et qui avait aussi l’envie d’étrangler les autres… surtout une… en fait…
Et puis, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Il se jeta sur la fille avec la ferme intention de l’étrangler !

« AU SECooooUUUUUR PLUME NOIRE VEUT ME TUER ! » Fit Katherine avec un ton un peu trop exagéré pour être crédible.
« Haaa HA HA !! JE MEURS !! VOUS ME CAPTUREREZ PAS VIVANTE, ALORS !! »

Rossignol hors d'état de service !!
"Salopiaud !! Je vais te le peter moi aussi ton rossignol !! Tu va voir ta gueule !!"


Sha écoutait la scène derrière la porte alors qu'il était occupé à saboter la serrure.
*Cette pétasse joue la comedie aussi bien qu'un mouche qui a de la pitié !!*

clik
La poignée se baissa et la porte pivota lentement sur ses gons. Sha se releva et sortit sa lame. Il avanca prudement alors que les deux filous se disputaient pour leurs larcins.
Lorsqu'il les vit tous les deux, son cerveau fit un bref mais passionnant calcul:
"15000 + 25000 = 40000PA..."

Il imaginait déjà ce qu'il allais faire avec tout cet or !! Et il prendrait soin d'aller voir ses visons préférés en même temps et prendre le meilleur forfait pour la nuit !!!!

Le renard pointa sa lame vers l'homme en un geste agressif !! Des gardes arrivaient déjà, soit prévenu par le premier lion partit précédement, soit alertés par les cris de pucelle de la gamine.

"Elle a raison, je ne dois pas la tuer, mais toi, rien ne m'oblige à te garder en un seul morceau !!"

Plume Noire se maudit d’avoir perdu le sens des priorités, mais il faut dire que la jeune femme avait le don de faire perdre le sens des priorités aux hommes, de toutes les manières possibles.
Néanmoins, le voleur avait le don de tourner en dérision les situations les plus désespérées :

« Oh ! Ce n’est point à moi qu’il faut proposer ce genre de plan sado-maso, mais à elle. » dit-il au Renard sans se retourner.

Un échange de regards, quelques clignements d’oeils, suffirent à déterminer le plan sans aucune parole : profitant que le ladre la couvrait, Kat dégaina une dague et ajusta sa visée.

Elle arma son coup et lança sa dague sur le Renard tandis que Plume Noire roula sur la droite, profitant de son élan pour aider Kat à rouler sur la gauche.

Le voleur se releva en position de combat, rapière et dague dégainées.

… Et Kat s’enfuit dans un « Merci beaucoup, Plume Noire de les Occuper! Je te revaudrai ça un autre jour… dans une autre vie ! » par la porte forcée par le Renard ! Ca, ce n'était pas prévu dans le plan!!

« KATHERINE !!! La sombre gredine ! »

Sha ne pouvait se permettre de se retourner alors qu'un combat venait de s'engager avec le dénommé Plume Noire.

"ON SE REVERA BARONNE DE QUESNOY !!!" hurla celui ci.

Le renard flecha ses genoux et, tout en gardant la lame prete à sévir, attrapa dans son haut de cuir bouilli une des 5 fioles attachées par des lanières.
Du pouce il fit sauter le bouchon de liège et versa le liquide vert acide sur sa lame qui en dégoulina d'un noir résultant du contact entre le charbon et le poison.

"Cyanure de sodium... Une écorchure et j'aurais ta peau. Certes tu vaudras moins cher, mais tu vaudras tout de même !!"

Un geste vif du bras gauche fit sortir une lame d'une vingtaine de centimetres de sa manche.
Des lions commencaient déjà a se lancer à la poursuite de la baronne, d'autres restaient, armes aux poings, pour assister au combat et faire pencher la balance si cela ne tournerais pas bien.

« VOUUuuus ne croyez pas si bien dire !!! »
Eructa une Baronne qui revenait au pas de course vers la salle du Duel alors que des Lions, arrivés dans la galerie par la porte dérobé pour les esclaves, la chargeaient leur Connétable en tête !

« Haaa ! Je savais bien que tu ne pouvais te passer de moi !»
Fit-il toujours en garde. Si l’âme d’Artus n’avait été si noble, il aurait attaqué le Renard pendant sa longue préparation pour le combat. Malheureusement pour lui, son honneur ne lui permit pas.

« Que veux-tu, ô Plume Noire, mon tendre amour secret et inavoué, nous mourrons tout deux ensemble tel Roméo et Juliette ! »
Déclara théâtralement Kathrine en s’adossant au second voleur pour se préparer au combat face aux lions qui les encerclaient.

Artus eut une grimace interrogative
« Qui ? Encore des amis a toi ? Je suis sûr que tu y es pour quelque chose dans leurs malheur ! »

« Tu me colles une de ces réputation!!! Roméo et Juliette ! Le roman du tragique millénai… Laisse tomber ! Inculte ! » Expliqua-elle avec dépit. « Mais tu sais, le roman qui raconte l’histoire de deux ados pas futés et pas débrouillards. Même que la fille oublie de prévenir le garçon qu’elle fait un faux suicide et que le type se flingue croyant qu’elle est vraiment morte ! Et en plus cette idiote attristé se retut puisqu’elle n’était pas vraiment morte ! »

« Mouais, le genre de bêtise que tu ne commettrait pas, surtout par amour, vu que tu ignores ce que cela veux dire…Bon, ce n’est pas tout ça, mais passons aux choses sérieuses»
Il se retourna, plaça sa dague sur la gorge de la jeune fille la faisant pivoter pour faire face au renard et servir de bouclier et déclara avec nonchalance : « Messieurs, j’ai un otage et je n’hésiterai pas à m’en servir. Puisque notre ami Renard sait qui est cette charmante personne, il doit savoir ce qui … combien cela pourrait être douloureux et mortel si il lui arrivait quoi que ce fut. Maître Renard, ordonnez aux Lions de sortir et lâcher cette épée.»

« Plume Noir ? » Fît-elle inquiète. « Tu ne ferais pas passer ma vie avant la tienne, tout de même ! »

« Tu te gênerais pour le faire, toi ? Galanterie oblige, les dames d’abord ! »

"J'en aurais parié mon masque que ca finirait comme ca... Met toi bien dans la tête que si tu la tue, tu est mort toi aussi. Et tu mourras lentement... De deux, elle est ta seule chance de t'en sortir, aussi tu ne la tueras point."

Sha rengaina son sabre et remonta sa manche pour finalement déplier une arbalete dissimulé sous sa veste blanche. Les lions le regardaient, hésitant à baisser leurs armes. Les renard n'aimaient pas les situations de ce genre. Sha lui agissait toujours de la même manière: quitte ou double.

"Vous allez déposer cette arme, lacher cette femme, et vous aurez la vie sauve. 10 secondes. 1..., 2..., 3..."

Le Sir lion était aparement dépacé par les évenements. L'épée au poing, il attendait l'évenement. Il se tenait à l'écart du jeune renard, de peur de recevoir quelques gouttes d'un quelquonque poison présent sur chacunes des armes de l'individu.

Plume Noire profita du compte pour agir, le fait de compter entraînant par défaut l'intention quasi-inconsciente de retarder son action : se fendant promptement, il exécuta un léger mais très rapide mouvement de sa rapière du bas droit vers le haut gauche, faisant sauter le carreau de l’arbalète. Enchaînant sur son même mouvement, il plaça la pointe de sa rapière sur la carotide du renard, juste sous son masque et exerça une légère pression, suffisante pour punir mortellement toute tentative de mouvement.

Katherine, connaissant par cœur les ruses et mouvements du voleur, n’opposa aucune résistance, accompagnant même le mouvement de la manière la plus adéquate.

« Cette lame est l’œuvre d’un des meilleurs forgerons existants en Europe : elle est très effilée et enduite d’un poison contenu dans son fourreau. Je vous déconseille fortement de tenter quoique ce fut : à la moindre égratignure, vous sentirez votre souffle devenir court, vos poumons vous brûler et vous mourrez par asphyxie en moins 3 minutes. Certes, il existe un contrepoison relativement courant, mais encore eut-il fallu savoir de quel poison il s’agit.
Messieurs les Lions, j’ai maintenant 2 otages : sortez d’ici tout de suite ! » Fit-il avec le plus grand sérieux du monde.
« C’est cela qui différencie l’assassin professionnel de l’amateur : le professionnel ne dévoile jamais la nature du poison qu’il utilise »

« Toujours aussi vantard » souligna l'otage féminine

A quoi reconnaît-on des héros ?

Au fait que quoiqu’ils fassent, La Poisse, petite sœur du hasard, les rattrapes.

Démonstration :
- Si d’Artagnan ne s’était pas fait humilier par Rochefort, il n’aurait jamais découvert le complot de Richelieu.
- Si d’Artagnan n’était d’une maladresse affligeante à certain moment, il n’aurait jamais eut de duel avec Athos, Porthos et Aramis.
- Si il n’avait pas eut de duel avec eux, il n’aurait jamais eut de compagnons de route.
- Et enfin, Si d’Artagnan n’avait pas pris le Duc de Buckingham pour l’amant de Constance, il n’aurait jamais eut à aller chercher les ferrets de la reine.

Conclusion : L’héroïsme n’est qu’une histoire de malchance .

En prenant ce fait en compte, on peut donc déduire que d’ici quelques instants, nos héros du jours -sus-nommé : Artus, Katherine et Shar- devraient avoir une virulente attaque de poisse !

Bien, satisfaisons donc Lady Poisse et Sir Hasard.


Comme précédemment dit, Le Connétable Lion était un collectionneur de sculpture féline. Ce qui expliquait la présence dans galerie, donnant sur hall d’entrée des appartements, d’une sculpture s’avérant étrangement familière pour un Drow de notre connaissance et obsédé sexuel averti.
Le Connétable Lion en venait à considérer cette effigie antique de femme à tête de Lionne comme la plus parfaite représentation de son ordre, lui rendant presque un culte. Il n’en fallait pas plus pour que cette sculpture divine attire l’essence de la dite divinité qui quelques dimensions plus loin c’était fait chassé manu militari d’une arène.


Jusque là vous suivez ? Si non, tant pis ! Z’avez qu’à suivre !


Une lueur incandescente brilla dans les yeux granitique de la sculpture alors que Sekhmet cherchait refuge dans les dimensions et quand elle trouva une attache, elle si accrocha.

C’est à cet instant que Dame Poisse décida de se manifester aux héros qui malheureusement pour eux étaient tous trois liés: L’une tenue par l’un qui tenait une arme en alliage rare et donc (grand frère hasard) récepteur d’énergie magique qui touchait la gorge de l’autre.

POUF !! (enfin, pas vraiment mais presque) 3 disparurent et l’une prit place.

L’Univers regarda le résultat avec un sourcil relevé et décida d’aller se recoucher car ce n’était pas encore aujourd’hui qu’il comprendrait quelque chose à lui-même.



Au milieu des Lions sur la défensive, une Créature s’écrasa. Sa peau était doré, ses ailes du même aspect et sa tête celle d’une lionne.

« Aieeeuuuuuu !! J’ai mal calculée les distances moi ! »

Mais la suite, est une autre histoire.

( pour Artus, Katherine et Shar, suite dans l’aréne)