[RP] Le recours des anges.

le tavernier mit quelques secondes avant de lui répondre, le physique de son interlocuteur le laissant sans voix, presque paralysé, et de parler d'une voix tremblante :

" il... il y'a déjà l'homme dans le fond là bas !",lui dit t'il en désignant du doigt une silhouette encapuchonnée assise à une table. La couleur noire du vêtement ne mis pas l'ange en confiance, lequel se détourna pour avoir des précisions.

" et que fait t'il dans la vie ? "

"il est.." le tavernier déglutit avec difficulté avant de répondre " il est .. nécromancien"

" nécromancien.." l'ange fit de son mieux pour paraître impassible, mais ne put cacher sa grimace à l'évocation de cette fonction, pas plus qu'il ne put s'empecher de porter la main à son épée.

" je vous en prie ne faite pas ca ! il est peut être nécromancien, mais il nous à déjà rendu pas mal de service dans le passé, surtout récemment. entre nous, j'ignore ce qui ce passe, mais les bandits deviennent de plus en plus hardis ces dérniers temps, ils ont même osés une fois attaquer une caravane marchande a à peine 20 mètres des portes de laville. Ce jour la, les sorts de ce nécromant nous ont bien aidés, ainsi quand d'autre occasions. il n'est pas trés bavard mais si la raison pour laquelle vous cherchez des véterans est valable, vous pourrez alors compter sur lui"

"nous verrons...." fit l'ange en se dirigeant vers le nécromant

Kurt avait assisté à l'échange de loin et bien qu'il fut trop loin pour entendre quoi que ce soit, il était clair qu'il était le sujet de la conversation, au vu des gestes précipités du tavernier. il sourit également en voyant l'ange lui jeter un regard noirs ( "il a dut apprendre quelle ést ma charge") mais quelques chose dans la nature de ce personnage titillait sa curiosité et il decida donc d'en apprendre un peu plus en le voyant s'approcher.

" bienvenue à la taverne de l'épée brisée, étranger." dit-il avant que l'ange ne puisse dire un mot " je me présente : Kurt Leitdorf, nécromancien. il me semble avoir compris que vous me cherchiez ou du moins que vous cherchiez quelqu'un. en quoi puis_je vous être utile ?"

Kurt étudia le paladin et vit clairement dans son regard et dans son attitude qu'il restait méfiant. Qu' à cela ne tienne, il lui avait de nombreuse fois fallut prouver sa bonne volonté.

" vous avez certes raison, mais je vous rassure, je ne le crie pas n'importe où. Ici, je suis connu et dire que je suis un nécromancien est aussi évident pour les habitués que dire que je porte une longue toge noire avec capuche. d'ailleur, il me semble que j'oublie les bonnes manières" dit-il en retirant sa capuche.

Mandor en fut surpris. S'agissant d'un nécromancien, il s'attendait à une personne trés agée, au visage marqué par le temps et à la peau grisâtre, or la personne qui se trouvait devant lui paraissait terriblement jeune et en bonne santé ( au premier abord, il lui donna dans les 30 ans ).

"oui, je sais, cela surprend toujours lorsque je montre mon visage, certainement des clichés sur les né cromanciens. Si les regards des gardes vous étonnent, sachez que je ne les connait pas, ils doivent être nouveaux. je suppose également que l'on vous a parlé de cette histoire avec les voleurs et que cela vous semble suspect.vous avez raisons, mais à votre avis, pourquoi ais-je du intervenir? parceque personne ne s'y attendait ! les archers postés sur les murs n'ont pas osés tirer de peur de toucher un civil, et les gardes n'étaient pas prés à contrer une bande de pillard aussi rapidement, c'est par chance que je me trouvait là et que j'ai pu intervenir à temps. mais assez parlé de moi, dîtes moi plutot ce qui vous amène à Tharin"

Kurt haussa un sourcil de surprise car tout chez l'ange, de la gravité de son visage au ton de sa voix, indiquait l'importance de la mission

" vous m'intriguez, mon cher. Et voyez vous, même si j'appréci le confort,je commence à m'ennuyer ici. donc si vous avez une quelquonque utilité à mes talents, je suis des votres."

Maaais c’est bien connu ! Tout le monde fait cela ! Quand on s’embête, on va dans une taverne qui porte le nom : d’épée, de bouclier ou autre attirail militaire, on s’assoit et un couillon viendra toujours te voir pour te donner une mission stupide.

Fit une voix féminine légèrement roque au détour d’une rue.

Après, avec un peu de chance, tu as une mission type sauver la princesse avec dragon et donjon surplombant lave en fusion et en bonus, tu peux violer la princesse ! Ca c’est le pied ! Car souvent elles sont vierge. Donc, t’hérite d’un château et d’une esclave bien gironde.

Continua-t-elle, en marchant nonchalamment, les mains dans le dos.

Sekhmet. Tel était le nom de cette femme qui apprenait les principes de la vie à la surface au Drow qui marchait à ses côtés.
Elle n’était pas vraiment que son professeur, elle était sa compagne, sa servante et parfois son pire ennemie, voir plus souvent son pire ennemie que le reste. Si certain disaient que les histoires d’amour finissaient mal, ces deux là avaient résolu le problème en commençant mal leur histoire et en poursuivant sur cette même lignée.
La femelle était d’une jalousie indéfinissable envers son Drow. N’importe qu’elle créature, du même sexe qu’elle, tentant d’approcher sa propriété, devenait immédiatement une possible boite de Kit et Kat pour la Féline créature qu’était Sekhmet. Et elle adorait le Kit et Kat, surtout avec ses bouchées aux légumes. Par contre, madame, elle, se permettait de nombreux écart envers son jouet Drowique.

C'est étrange tout de même. A moins que ça ne soit une astuce des taverniers pour se faire des clients reconnaissants... Ils doivent avoir monté une association pour s'organiser! Ils ont dû dire aux aventuriers qu'il y avait souvent des recruteurs dans leurs tavernes, et aux recruteurs qu'ils y avait beaucoup d'aventuriers expérimentés... Franchement, je ne vois que ça, répondit la voix mélodieuse du drow. Oui car, par une sorte de malédiction divine, les drows étaient condamné à avoir une voix mélodieuse, comme leur cousines elfes de la surface. Ce n'est pas forcément un mal remarquez, ça permet plus de sofistication dans les menaces, mais face à un barbare hurlant comme un boeuf qui s'est assit sur un porc-épic, c'est difficile de se faire entendre. Surtout qu'en général, le barbare en question charge comme un boeuf qui vient de se relever après s'être assis sur un porc-épic.
Et puis, à mon avis, ils doivent être à court de chateau surplombant de la lave en fusion, de dragon et de princesse vierge depuis le temps...

Varloth était le nom du drow qui avait un jour eut la surprise de tomber amoureux de Sekhmet. C'est toujours un choc pour un drow de se rendre compte qu'il aimait une personne. Enfin, du moins pour les vrais drows, pas les chialus calimérus du genre de Drizzt Do'Urden. Aussi, depuis ce temps il était incroyablement jaloux envers les personnes du même sexe que lui et qui faisaient mine de vouloir séduire Sekhmet. Et il ne fallait parfois pas grand chose. Exister et être au goût de Sekhmet pouvait suffire, du point de vue de Varloth, comme une tentative de séduction.

Enfin bon, ajouta-t-il, on ne devrais pas avoir à attendre longtemps je suppose...

Se dirigeant vers la porte de la taverne, Varloth s'attendit soudain à voir une pièce improbable entièrement constituée de recoins sombre, tous acceuillant une silhouette sombre et encapuchonnée.

A l'étage, le jour pointait à peine à travers la fenêtre, et les tièdes rayons du soleil réchauffaient le visage avenant du jeune éphèbe aux yeux encore embrumés par le sommeil. Il soupira, se résigna à les ouvrir, et posa son regard gris sur le plateau chargé de victuailles fumantes qui avait été dressé à son attention par Vilindra.
L'apprentie se tenait debout aux cotés du lit, les manches jointes devant son ventre, patientant sans un bruit, ses yeux bleus azuréens regardaient fixement le plancher de la chambre, et elle avait la mine basse et austère, un léger maquillage de céruse recouvrait son visage, sûrement pour dissimuler ses cernes.
Déja vétue, sans doute depuis longtemps, de sa robe de bure gris-souris, elle avait impeccablement noué ses cheveux chatain-clair en un chignon droit et haut et portait en bandoulière la lourde trousse de simples et médications qu'il lui avait chargé (parmi un nombre pharamineux d'autres tâches harassantes) d'entretenir.

"Avez vous bien dormi, Maître ?" s'enquit-elle timidement.

"Ma toilette." répondit froidement le jeune-homme.

Les oreilles légèrement éfilées de la jolie demi-elfe frémirent sensiblement. Elle hocha la tête et glissa rapidement vers le grand bac rempli d'eau a quelques pas du lit. Après une courte incantation, l'eau du bac se mit à dégager une agréable vapeur, qui se méla bien vite au délicat fumet des sels de bains. Dans un coin de la chambre, un Rottweiler massif s’étira en couinant, puis se mis sur ses pattes et se dirigea vers le pied du lit en remuant ostensiblement de la queue.

Le jeune homme soupira de contentement, caressa la tête du molosse qui lui lécha la main, et bondit hors du lit nu comme un ver avant de s’avancer d’un pas tranquille vers son bain. Il était grand et athlétique, visiblement d’une confortable vingtaine, aux traits Damariens marqués, si ce n’était la couleur de ses cheveux blonds cendrés, plutot inhabituelle. Il se glissa dans l’eau chaude et s’installa confortablement dans le bac. Aussitôt, l’apprentie déposa le plateau-petit déjeuner sur une planchette de bois située en travers du bac, puis elle s’empara d’une éponge frictionna le jeune-homme avec douceur.

Celui-ci humait longuement chacun des plats préparés par Vilindra, dégustant son petit-déjeuner et prenant son temps à loisir. Ils avaient beaux être à l’auberge, il imposait des conditions drastiques à son apprentie : en plus des leçons théoriques et pratiques, elle devait s’occuper de tout un tas de tâches subalternes et de maintenance. A son sens, il était nécessaire de la surcharger de corvées pour lui inculquer une endurance à l’effort et un sens de la discipline exacerbé… Lui même était passé par là, après tout, et ça lui avait plutot bien réussi !

« Sinapisme » siffla t’il vivement entre deux bouchées de pain, à l’attention de l’apprentie affairée à sa tâche.

« Préparation médicamenteuse à la farine de moutarde servant à produire une révulsion, qui s'applique sur le corps, le plus souvent froide, sous forme de cataplasme ou d'emplâtre ou de feuille ». récita t’elle docilement, après une demi-seconde de réflexion.

« Mithridate ? » continua t’il.

« Drogue composée, variante de la thériaque, et renommée comme antivénéneuse ». enchaina t’elle, mécaniquement.

« Trois solanacées »

« Belladone, Datura et Mandragore »

« Atropine ? »

« Alcaloïde toxique et psychoactif »

« Ca suffira ».

« Bien Maître ».

Satisfait, le jeune herboriste se laissa dorloter par les bons soins de Vilindra qui versait sur sa peau une huile parfumée de sa fabrication à base d’iris et de jasmin. Après quelques temps, le jeune homme finit par se lever. Vilindra se précipita sur un drap de bain et l’y envelloppa pour le sécher.

« Habille-moi ».

Sans un mot, la semi-elfe s’exécuta et en quelques minutes, l’éphèbe fut prêt : Il avait fière allure dans sa robe de lin blanc aux larges manches drapées. A sa ceinture de cuir pendaient une trousse à potions et une sacoche, toutes deux en cuir de wiverne, ainsi que plusieurs petites dagues ouvragées à la forme étrange et éfilée. Il fouilla quelques secondes dans sa sacoche de ceinture et en sortit un grand baton d’ébènite sculpté, surmontée d’une caducée dégageant une aura magique orangée.

La jeune femme se chargea difficilement d’une pile d’énormes tomes et autres grimoires tandis que l’éphèbe, pour sa part, rangea tranquilement un minuscule ouvrage à la couverture noire dans sa besace sans fond.

« Descendons… Il te faudra un solide déjeuner aujourd’hui, jeune fille ». Il se fendit d’un léger sourire à l’attention de Vilindra qui rougit immédiatement comme une pivoine.

« Oui, Maître… »

Sans un mot, ils se rendirent dans la salle commune, suivis par l’énorme Rottweiler, où il s’installèrent à une table isolée. Vilindra ouvrit immédiatement un des tomes et le dévora des yeux avec avidité, tandis que le jeune homme commanda un copieux repas… La nuit avait été longue pour elle…. Comme chaque jour.

Kurt eut un sourire en entendant la proposition du paladin ( pour être exact, le même genre de sourire que celui d'un barbare trouvant une bande de gobelins désarmés devant lui) : " ah enfin un peu d'aventure ! j'accepte ! cependant il me semble que vous devriez m'en dire plus car, en fait, je ne sais toujours pas quelle est cette mission et ... "

le nécromancien s'interrompît en voyant les 2 nouveaux arrivant de la taverne : une femme, d'une extraordinaire beauté féline, accompagnée par un drow (!) qui jetait des regards haineux aux hommes qui reluquait trop longtemps sa compagne ( c'est à dire approximativement 1s 34)

"ohoh " dit il au paladin " ce coup la je sens les ennuis"

Sexy ! Je veux le même à la maison!
Fit une Sekhmet qui n’était pas dupe de « l’illusion ».
Si c’est celui à qui je pense, il s’est drôlement bonifié avec l’âge.

La Dame Féline qui déclara ces mots, après être entrée à la suite de son jaloux de Drow, était d’une stature haute et autoritaire.
Elle portait une tenue d’aventurière qui répondait à deux critères propre à ce monde: Racoleuse et Agressive.

En effet, les armures des femmes de cette contrée se résumaient souvent à un string en métal surmonté d’un soutient gorge en côte de maille. Donc, pour coller à cette classique image, le Gorgerin morfique de Sekhmet avait revêtue l’apparence d’une tunique, blanche et longue, faite de lin translucide; fendue de part et d’autre par-dessous une large ceinture de cuir pour dégager ses longues jambes galbées dans des cuissardes brunes flanquées de plaques d’armure or.
En dessous de ses amples manches, de massifs bracelets faisaient office d’avant bras d’armure. Quand à ses seins, ils étaient protégés par une fine côte de maille, posé par-dessus la tunique, moulante et savamment ouvragée en forme de fleurs de Papyrus, et enfin, sa coiffure était composé d’une multitude de nattes, nommées Rasta dans un autre monde, toutes finies par un cachet d’or pur et retenue dans un demi queue de cheval par quelques stylets. A ses flancs, un Khopesh et un Cimeterre et contre une cuisse, un Kris était glissé dans un fourreau sanglé.

Bref, avec sa musculature d’athlète, la dame ressemblait à s’y méprendre à une prêtresse d’Anhur du Mulhorand sauf pour son physique en lui-même. Jamais on avait vu de Mulhorand à la beau d’ambre, aux cheveux sanguins et aux yeux d’émeraudes.
Sa démarche était semblable à celle d’une lionne partant en chasse, ainsi que son regard scrutant le moindre détails.
Elle ondulait entre les tables comme son âge semblait le faire entre les 18 ans et la trentaine suivant l'éclairage qui innondait son corps.

[Hrp: n'étant pas satisfaite de ma description, il est possible que je l'édite pour la reformuler ]

Mandor examina le nécromant visiblement enthousiaste devant la perspective d’un quête.

"Ne vous en fait pas, j’attend juste d’avoir formé un groupe complet avant de dévoiler le but de cette quête."

Le paladin fronça des sourcilles à la remarque du nécromancien, il se retourna alors pour remarque une brusque agitation.

Certains des gens présent bavèrent presque en contemplant la démone à la démarche féline. La plupart des soldats portèrent instinctivement la main sur leurs armes, ce réflexe étant totalement justifié de part la présence d'un drow.
Sans compter la démone à la peau d’ambre qui attira l’attention de plusieurs hommes dont un qui ouvrit de grand yeux imaginant déjà des scènes lubrique des plus tordus avant de se prendre une gifle mémorable de la part de sa compagne de table.
Le temps semble suspendus pendant un instant le drow s'affichant ouvertement la plupart des soldats avait du mal à choisir entre agir et la stupéfaction.

Mandor fut surpris par les deux nouveau arrivant, il ne définie pas avec exactitude la tenue de l’elfe noir en revanche il comprit immédiatement la nature extérieur de la féline, maintenant à savoir si elle était métisse rakshasa ou autre chose ... [b][color=orange]Il la compara à une rakshasa un instant mais nota plusieurs point qui ne collaient pas. Le rouge lui monta à peine aux joues en voyant le corps sculpturale de la féline, il resta cependant méfiant.

Un silence pesant tombe dans l’auberge alors que plusieurs attendent un mouvement qui justifier d'entrer en action et d’autre se demande si ils ne voudrait pas entrer en action avec la démone en privé.

Varloth suivit Sekhmet dans l'auberge, à quelque pas derrière, observant les différents protagonistes. Il cacha sa surprise lorsqu'il vit un poulet humanoïde dans un coin de la sale discuter avec un type encapuchonné. Sûrement un nécromancien vu l'allure. Il y avait également quelques soldats dans l'auberge, qui le dévisageait, lui, et... Surtout Sekhmet en fait. Il avait beau avoir gardé son physique Ilythiiri, ce n'était pas lui qui concentrait tout les regards...
Ceux qui le regardaient, en tout cas, voyaient un drow accouturé bizzarement. Du moins, l'image habituelle des drows en prenait un coup! S'il portait de classique botte de cuir, aux larges revers noirs, le reste de sa tenue dénotait énormément. A commencer par le chapeau à large bord, de couleur noir, et piqué de quelques élégantes plumes de faisans. Il portait une chemise blanche, dont les premiers boutons étaient défaits, et par dessus, un gilet justaucorps de couleur brune, à parmentures noires. Au poigner, il portait, enfin, des bracelets de forces en cuir noir. Ainsi accoutré, Varloth était élégant, mais bien moins menaçant que le drow typique. Bien malin aurait été celui qui aurait deviné qu'il était un assassin et un ensorceleur! Et que l'un des bracelets de forces cachait un étui à dagues magiques.
Afin de compléter l'illusion, Varloth portait également deux cimeterres. Bien qu'il détestat les armes courbes de ce type, cela lui servait énormément. Qui n'avait pas entendu parlé d'un drow maniant deux cimeterres et oeuvrant pour le bien? Pas grand monde!
Aussi, il fixa chacun des clients trop imaginatifs et insistant à son goût d'un regard, non pas mauvais, ni colérique, juste inquisiteur, calme, et froid. Le genre de regard désapprobateur et déçu qu'arbore un professeur ayant surpris un élève en train de faire le guignol. Et qui laisse entendre qu'arrêter immédiatement est la seule option envisageable.

Sexy ! Je veux le même à la maison!

Varloth tiqua à cette remarque, et serra les poings. Le drow avait lui aussi très bien reconnu l'illusion, ou quoique c'était. Il pensait avoir laissé ce boulet et ses chaînes derrière lui, mais le génasi continuait de le poursuivre! Zérar allait le regretter amèrement, qu'il l'ai fait exprès ou non, la prochaine fois que lui et Varloth auraient l'occasion de se reparler.

Moi vivant, sexy ou pas, bonifié ou non, ça n'arrivera jamais. Je ne le laisserais même pas approcher à trois cents mètres de notre demeure, décréta Varloth. Il était calme en apparence, mais on pouvait sentir sa détermination. Et peut-être un brin de colère, ou de mauvaise humeur subite.

Varloth se rapprocha de Sekhmet, en disant : prenons une table où l'on sera à l'aise, et commandons une petite collation.
La féline pu sentir alors une caresse faites du bout des doigts, partant du bas du dos, suivant sa colonne vertébrale et s'arrêtant tout juste avant la nuque. C'était ce genre de caresse inachevée qui laissait entendre une suite possible et encore plus agréable.
Si Varloth était de mauvaise humeur quelque seconde auparavant, il ne l'était plus, ou du moins ça n'était plus perceptible. Il eut son petit sourire en coin si typique de lui. Il ajouta :
Ou si tu préfères, je ne commande que de la boisson.


HRP : j'éditerais sûrement la description plus tard, pour la compléter et l'améliorer.

-Plus tard.

Fit la féline, déterminée, en attrapant son Drow pour le plaquer contre l’un pilier centraux de la taverne avant de le soulever à sa hauteur pour l’embrasser… ou le dévorer… certains doutes pouvait être émis sur la nature de l’action.
Mais il ne fallait pas grand-chose pour exciter une lionne dans la période de ses chaleurs et Varloth l’apprenait à ses dépends, tout comme le reste de la taverne qui vit des confettis de chemise commencer à se détacher de l’Elfe Noir.

C'est bien connu, tout le monde le sait. Un assassin, qui plus est elfe noir, n'est jamais surpris, en aucune circonstances! Sauf que ce qu'on oublie souvent, c'est qu'un assassin elfe noir est rarement confronté à ce genre de situation.
Donc, Varloth fut particulièrement surpris! Toutefois, la situation devint plus famlière lorsqu'il reconnu des confettis de chemises voler autour de lui...

Se dégageant la bouche tant bien que mal, et gratouillant la nuque de Sekhmet histoire de la calmer un peu... Ce qui fut une grossière erreure soit dit en passant, il leva un bras, vers l'aubergiste, en demandant :

-Une chambre! Tout de suite! Huuumph! Pitié! Non! Pas le pantalon! Attends! Couchée! Non pas ici! Dans la chambre!!!

Kurt regarda, atteré, la scene qui se déroulait devant lui ! qu'une personne se teleporte au milieu d'une taverne était une chose, mais qu'en plus elle possede elle aussi des ailes et qu'elle se soit jettée sur le paladin d'une manière qui laissait place aux doutes quand à sa santé mentale en etait une autre

" y doit être croisé champignon ce paladin : dés qu'il arrive quelques part y'en a d'autre qui poussent ! " pensa Kurt avant de s'adresser au drôle de couple.

" veuillez bien m'excusez de cette interruption, mais je suppose que vous êtes les seuls à comprendre ce qui ce passe. permettez moi ma chère de me présenter : je m'appele Kurt Helsnicht" il préfera pour l'instant ne pas mentionner ses fonction " et bien que vous pouvez me croire je sois enchanté de vous rencontrer, je n'ai pas l'honneur de vous connaître et j'aimerai donc par conséquent savoir qui vous êtes et surtout pourquoi vous avez bondit sur mon futur partenaire, si vous n'y voyez pas d'inconvenients

Un instant, l'éphèbe considéra sérieusement avoir l'occasion d'étudier le mode d'accouplement du curieux spécimen lorsqu'il vit Sekhmet entreprendre dangereusement sa "proie"... Cependant, il n'en eût pas l'occasion, car une irruption de magie brute le détourna du "spectacle" une fraction de seconde avant qu un petit éclair de lumière ne vrille l'air ambiant... Le sort de téléportation semblait magistralement réussi, cependant l'atterrissage de la voyageuse fût un peu plus précaire, malgré les ailettes dont elle était afublée. Une magnifique Aasimar venait de terminer les quatre fers à l'air dans l'auberge.

Décidemment, la faune locale réservait quelques surprises ! Et visiblement ce n'était pas terminé... Après avoir échangé quelques maladroites civilités avec les locaux, la demoiselle, qui avait un "certain air de famille" avec le dénommé Mandor entreprit de se jeter sur lui comme une harpie... C'est à dire sans regarder expressément ce qu'il y'avait sur son passage, à savoir sa table...

Vilindra laissa échapper un petit cri de surprise alors que la "tornade blonde" ravagea ce coin-ci de l'auberge sur son passage, renversant le brouet sur la robe impeccable de la jeune fille et piétinant divers tomes de manière "Attilesque"... Honteuse, l'apprentie se leva d'un bond, retint les parchemins qu'elle pût, et entreprit de nettoyer sa robe, de peur de recevoir une remontrance de son maître. Celui ci restait calme, stoïque, imperturbable...Cependant dans ses yeux gris et froids, ses pupilles félines s'étaient dilatées. Le calme avant la tempête... Une deuxième tempète, qui s'annonçait sans doute plus meurtrière que la première.

* Résumons... un exemplaire "De Ars Anatomicae" de Cassius von Gerhingen... piétiné... le Tome IV du "Précis de Sciences Apothicaires" de Rotwal Beorgsen... étalé... l'unique exemplaire du "Magna Veneni Compendium" de Tal-Masheq Rashed... tartiné de brouet... M'énerve-je ?...*

Il y'eut un silence pesant dans l'auberge... Qui fut finalement interrompu par la chute du dernier des ouvrages sus-cités sur la tête de Baskerville qui décida de "nettoyer" le parchemin à sa façon...

C'en fût trop.

Le jeune homme se leva sous le regard presque fuyant de Vilindra, qui essayait toujours tant bien que mal de nettoyer les tâches de pitance sur sa tenue.

"Cesse..." lui intima t'il d'une voix plus froide qu'une demeure Inugaakalikurit un mois de Nuiteuse, et elle s'exécuta immédiatement.

Le mage retroussa ses manches, et se dirigea d'un pas lent vers les deux êtres ailés... Il se retourna vers le dénommé Mandor et d'une voix suave et mielleuse, il s'exclama avec une politesse exquise :

"Veuillez m'excuser, très cher, d'interrompre votre réunion de famille... Je vous l'emprunte une petite minute".

A la surpsie générale, et certainement pas de la façon à laquelle on pourrait s'attendre de la part d'un mage, il interrompit l'embrassade... D'une main, il saisit l'un des bras de l'inopportune, et la souleva de terre sans effort physique visible. Sous le coup de la surprise, celle-ci fit mine de résiter une petite seconde en poussant un petit glapissement curieux.


"Je me permets d'insister..." dit-il, toujours calme, en l'entrainant derrière-elle de plus belle, jusqu'aux lieux du crime. Il la poussa légèrement vers les ouvrages, puis la fixa dans les yeux, sans encore la poser au sol, et lui déclara, toujours aussi calme :

"Maintenant, de deux choses, l'une : - Soit vous me remboursez intégralement les frais que votre petite mascarade de béotienne ignare et irrespectueuse va m'obliger à débourser, ce qui comprend la totalité du coût de trois sorts de réparation intégrale, à savoir une moyenne de 60 pièces d'or, sans compter l'obole réservée à l'officiant du Temple chargé des incantations, les 3 pièces d'argent du repas désormais étalé ci-et-là sur mes ouvrages et mon apprentie à laquelle vous allez -bien évidemment- sans tarder présenter vos excuses et proposer -bien civilement je n'en doute pas- de prendre en charge le nettoyage de la robe...
- Ou bien,vous ferez de toute façon tout ce que je viens d'énoncer de façon courtoise et polie, mais je vous assure que les méthodes employées pour parvenir à ces fins seront sensiblement moins agréables. Me suis je bien fait comprendre, Madame ?

Aprés être resté bloqué quelques seconde devant l'irréalité de la nouvelle scene qui s'offrait à lui, Kurt se leva brusquement et regarda en direction de la personne qui avait "réquisitionné " la jeune femme. Sa voix était certes mieleuse et courtoise, mais ce n'était surement pas le cas de ses methodes. il entendit de plus le mage proferer une menace de facon trés directe et cela eu pour effet de l'enerver : il ne connaissaitpas la jeune femme, mais il ne supportait pas que quiqonque s'en prenne au beau sexe, surtout à l'un des ses plus beau représentant.

Presque inconsciemment, il parcourut mentalement la liste des projectiles magiques, malediction et autres joyeusetés qu'il avait en memoire, avant de se dire qu'un duel magique pourrait avoir des effet secondaires peut envialbes, comme par exemple la destruction de la taverne, de plus il ignorait à qui il avait affaire. il opta donc pour une approche moins brutale, bien qu'il savait que s'il devait se battre, il n'hésiterait pas une seconde. il pris son bâton de nécromant et s'approcha des restes de la table du mage

" mon cher monsieur. tout d'abord je vous présente des excuses pour le désagremment que cette jeune femme à involontairement causée, puisqu'il me semble qu'elle soit encore trop sous le coup de la surprise causée par vos méthodes fort peu orthodoxes pour le faire elle même . je tient également à signaler que des menaces sont inutiles : si nous pouvons trouver un arrangement, nous le trouverons. Sachez toutefois que bien que je ne vous connaise pas plus que cette jeune femme, je n'hésiterai pas à m'interposé si vous aviez l'intention de lui faire le moindre mal et je pense que ce serait également le cas de Mandor, le paladin qui se trouve derriere moi. Alors je vous laisse le choix : une discution courtoise et civilisée autour d'une chopine ou alors un combat qui risque fort de causer bien plus de dégats à l'auberges et de facto à vos affaire et a votre apprentie que cette apparition ratée?"

Kurt fut profondemment touché par l'attitude de la jeune femme : elle semblait si fragile et si innocente. il se felicita interieurement de son intervention, a présent totalement convaincu qu'il avait fait le bon choix en intervenant.

" eh bien mon cher monsieur, il me semble que tout s'arrange si je ne m'abuse. je vous propose de nous faire l'inventaire des désagrément subits afin que nous puissions vous dédommager pour ce regretable incident, et je réitere ma proposition de vous offrir un verre afin de dissiper la tension qui comence presque à devenir tangible. si vous voulez bien liberer cette jeune femme et vous donner la peine de nous suivre " dit il, en désignant la table où il se trouvait auparavant avec Mandor

Tel un crocodile happant le buffle imprudent, l’étreinte de Sekhmet entraîna Varloth dans les méandres boueux des dessous de tables de la taverne.
Ne voulant pas dépayser l’Elfe Noir des modes de reproduction arachnide, elle voulu s’offrir le repas made in Underdark en même temps que l’accouplement. Mais, une généreuse dame-oiselle sauva la vie de l’amant de la démone affamée en ces termes :

Et si je peux faire quoi que ce soit d'autre pour obtenir votre pardon, demandez le moi !!!

Aussitôt, dans les oreilles de la féline créature des limbes, tintèrent les grelots du profit. Tel un prédateur surgissant de nul lieu, elle apparut dans le dos de l’offensé aux ouvrages précieux. Ses pupilles d'émeraude coupées d'une fine pupille noire, la Drowsivore, se pourléchant les lèvres encore ensanglantées, commenta la scène.

-Shhhhh…Shhh shhh…

Ricana-t-elle. Un Méphistophélès* féminin semblait s’être trouvé un Faust, alors que Sekhmet susurrait son poison spirituel au creux de l’oreille du Docteur.

Regardez moi cette jolie enfant qui rêvent de sauter sur vos genoux. Ho oui ! Faites tous ce que vous voulez de moi! Même les prostituées d’Eau Profonde ont plus d’estime d’elles mêmes ; car conscientes d’avoir une valeur : elles se font payer. Elles ne se ruent pas dans les pattes d’un homme pour après être leurs esclaves… surtout sexuelle.
Comme ci qu’un être tel que vous s’intéressait à de telles choses… si charnelles…

De ce fait, j’ai un marché à vous proposer. La science d’un Empire qui vous est inconnu contre les services qu’elle vous doit. Elle est à moi, et certaines de mes connaissances sont à vous...

Une gracile main, aux griffes acérés, vint frôler la nuque de l’homme dans une langoureuse caresse le long de l’épaule.

Réfléchissez vite. Etendre cette femelle sur votre couche sera toujours possible une fois qu’elle me deviendra inutile, autant qu’il sera possible de l’étendre sur une table de vivisection. Votre cœur n’est pas celui qu’on croit. Ggggrrrrwww.

Attendant sa réponse, la féline reine du désert posa sa tête sur l’épaule du semblant de Damarien.

Varloth profita du répit accordé par Sekhmet pour faire un point rapide sur la situation. Il avait l’épaule ensanglanté, voir « légèrement » déchiquetée et une partie de son anatomie l’empêchait de réfléchir correctement. Toutefois, lorsque Sekhmet « alluma* » le docteur il retrouva un semblant de lucidité. Marmonnant quelques mot, il se redressa. Varloth semblait plus grand. En fait, il était désormais un peu plus grand que sa compagne, et toujours aussi bien « proportionné », grâce au torque qui lui permetttait de changer d'apparence à volonté. Une de ses mains entoura le bas du dos de Sekhmet, le bout des doigts taquinant la hanche de celle-ci, avant de caresser le ventre de la lionne. Il glissa la tête dans le creux du cou de la démone, le lui mordillant.

-Réfléchissez docteur, réfléchissez donc et prenez votre temps ! Quant à moi, je récupère ma femme. J’espère que cela vous dérange beaucoup...

Susurra Varloth, dont la main remonta sous les mailles cachant la gorge de la féline, tel l’eau contournant avec fluidité le délicieux obstacle se trouvant entre les deux rives.
La renversant alors sur le dos, afin de l’entraîner à nouveau sous la table, le tout en l’embrassant passionnément dans la naissance du cou.


*Oui, Varloth était telle le jacky aimant les belles mécanique : dès qu’un puissant moteur ronflait sous une carrosserie de rêve, il démarrait au quart de tour !