[Hrp] Ankharra

Nom : D’Arlanc
Prénom : Florent
Surnom : Ayn min faransî (œil de français), ou tout simplement Ayn (œil)
Age : 25 ans
Faction : Mendiants
Occupation : Magicien (dans le sens prestidigitateur) a plein temps depuis ses 13 ans
L’origine de son surnom vient de son art de la magie. En bon prestidigitateur, Florent a travaillé l’art de la tromperie, celui qui permet de faire regarder a un endroit au lieu d’un autre. Et il a acquis, au fil du temps, un don. Ses yeux, bleus et percants, peuvent, lorsqu’il se concentre pour, attirer irrémédiablement le regard des spectateurs influencables. A ceux-ci, son regard parait incroyablement attirant, captivant et a la fois effrayant. Ainsi, durant ce temps, il peut finir son tour sans que personne ne remarque le truc et continuer tout a fait normalement. C’est une sorte d’envoutement qui ne peut marcher que si la « victime » n’est pas totalement concentrée et qu’elle ne se méfie pas. Généralement, les gens ne se rendent même pas compte que cela n’est pas naturel.

Mental :
Les yeux bordés d’une mélancolie ancienne né de sa profonde lassitude vis-à-vis de l’humanité, qui est selon lui, est trop simple, pas assez folle, trop facile a tromper, Florent, aux yeux de tous, passe pour un lunatique autant qu’un original.
Lunatique, il l’est, cela ne fait aucun doute. Tout un monde dans sa tète le distrait a chaque instant. Et, le regard vers le ciel, il n’écoute plus le monde qu’a moitié. Plongé dans une rêverie quasi-perpétuelle, seulement brisée par ses activités professionnelles, il est difficile de le cerner, de le comprendre.
Original ? Si il vivait a notre époque, il serait partisan de rendre totalement légal le jeu de la roulette russe pour donner un peu de piment a la vie. Il y a longtemps qu’il s’ennuie de hommes qu’il arrive à tromper, autant de ses mains que par la parole, que trop facilement, et cherche a trouver sa place et le monde qui lui conviendrait.
Il s’est lié d’amitié avec les Mendiants, qui, peu pris dans une vie professionnelles, ou de famille, prennent vraiment le temps de réfléchir. Il aime les originaux, les gens qui diffèrent de la masse et se lie très facilement d’amitié avec eux. Normal, entre « fous » on se comprend.
Pour les convictions morales, Florent est un homme droit et honnète… Selon sa propre loi…

Physique :
Tout d’abord, il faut savoir que Florent est français. Ce qui explique facilement son teint qui, bien que légèrement bronzé, reste curieusement pale par rapport a ceux qui l’entourent.
Et Florent est un français comme on en imagine en pensant aux nobles de ce pays : c’est un homme fin, tout en grâce et en souplesse. Il est fin, mais pas maigre, svelte mais pas dénué de muscles. Son corps, parfaitement moulé dans la terre qui façonne les hommes beaux, susciterait bien a l’envie dans certaines castes de l’Europe occidentale.
Malheureusement, les standards sont différents dans les pays du Maghreb et, à cause du fait d’être d’une carrure ridicule et de sa petite taille, il ne rencontre que peu de succès. Et puis c’est dur de vivre imberbe dans une société de barbus. Je vous jure, oui…
En tant que magicien, Florent est l’habileté personnifiée : habile de ses mains autant que de ses pieds, il est parfaitement conscient de ses mouvements et sait éliminer les défauts de ses mouvements en quelques essais seulement.
Acrobate autant que magicien ou même que jongleur, il voit en chaque objet des lots de possibilités spectaculaires : ainsi, on le trouve presque toujours en train de tester ses idées durant l’attente, avec la minutie d’un professionnel.
Capacités de combat ? A part la fuite et l’esquive, Florent n’est versé dans aucun art de combat. Ce dernier sait a peine par quel bout tenir un couteau quand il ne l’utilise pas pour jongler. A cause de ses capacités physiques, ledit Florent aurait sans doute pu faire un bon combattant. S’il avait appris. Et il n’apprit jamais.


Background :
Florent est français. Pure souche. Ce qui veut dire, logiquement, qu’il vécut son enfance dans un étrange pays. Enfin, en tout cas il aurait du au moins y passer sa vie. Mais cela n’arriva jamais.
Si il était resté en France, il serait un noble de plus dans la clase sociale française, sans ambition, sans caractère, sans la folie qui anime aujourd’hui ses pas. Il se serait sans doute teint la face en blanc et n’aurait jamais utilisé ses mains de peur de les abimer.

Lorsque l’enfant, Fils de Sire Léopold d’Arlanc et de Katherine De Valloire, deux nobles parmi tant d’autres, eut six ans, son père lui annonça leur prochain départ pour un pays aux milles richesses. Ils arrivèrent a Tel Aviv et ne trouvèrent que la misère. A peine étaient-ils arrivés que le père tomba malade et fut cloué au lit. Mais il n’eut pas vraiment le loisir d’en mourir, c’eut été trop simple. Le dit père était un Chrétien convaincu, et il fut assez con pour le montrer au point d’être vaincu. Ce que j’entends par ce mauvais jeu de mots était que Tel Aviv, qui ne devait être que leur ville de transit avant d’arriver en territoire franc, était une citée religieuse musulmane. Et on considérait a l’époque qu’un chrétien dans ces terres sacrées ne voulait que du mal au peuple.
Alors, une nuit, un assassin se glissa dans la maisonnée dans le silence. Il ne réveilla personne. Et au matin, une personne ne se réveilla pas plus que dans la nuit.
La mère de Florent fut retrouvée morte dans son lit, un poignard en plein cœur. La seule consolation du mari fut qu’elle mourut sans se réveiller pour souffrir.

Le père, bien qu’encore malade, s’empressa alors de quitter la ville pour émigrer immédiatement vers les territoires francs. C’est en passant par la grande ville portuaire d’Ankharra que Florent commença à aimer cette ville. Il regardait tout avec admiration, tant les bâtiments que les gens, et il aimait le brouhaha incessant de la foule qui sortait des artères de la ville.
Et ce fut aussi à Ankharra que le père trouva une seconde femme. Et avant meme qu’il ne put la présenter à son fils, celui-ci, de chagrin, s’était déjà enfui. Il le fit chercher plusieurs jours, mais sans succès et, plein de remords, il dut quitter la ville.
Il fut plus tard tué par cette nouvelle épouse, mais c’est une autre histoire.

Et le petit Florent, amusé par cette ville, vagabonda. Il suivit les rues, les ruelles et les gens a travers cette immense toile d’araignée, heureux, comme s’il avait vécu toute sa vie ici.
Ce fut le lendemain de sa fugue qu’il passa dans une étrange rue ou les enfants se pressaient pour admirer un spectacle de rue. Un homme de la trentaine, visiblement pas d’origine maghrébine, était assis à même le sol et faisait glisser entre ses doigts une petite balle qui semblait apparaitre et réapparaitre a son grès.
Après que tout les enfants furent partis, seul Florent s’intéressa plus avant a l’homme qu’il avait devant lui.
« Le Vieux », comme il l’appellerait huit ans durant, était espagnol et avait immigré à Ankharra cinq ans plus tôt. Il maitrisait trois langues, le français, l’espagnol et l’arabe, et il tenait son art de la magie de son père.
Il décida, voyant que l’enfant était seul, de s’occuper de lui. Il lui enseigna l’arabe et la magie, l’art de jongler et la folie qu’il faut à faire de l’acrobatie.
Et, quand l’enfant eut quatorze ans, il le laissa gagner sa vie seul dans les rues d’Ankharra, avec une pleine confiance en lui.
Le dit espagnol se faisait appeler Mano et après avoir laissé l’enfant, il parcourut tout le pays. Il devint un voyageur fameux dans le désert et les touaregs disent qu’il était un vrai mage et qu’il pouvait créer la vie et donner la mort.

Aujourd’hui, quand il repensa a sa vie, à la façon dont il a découvert et emménagé dans cette ville, comment il a usé ses mains, comme il s’est bronzé la peau qu’il aurait autrement eu si blanche, il sourit.
Et si un jour vous lui demandez si il en veut au meurtrier de sa mère, il regardera ses mains avec un sourire ravi et vous répondra qu’il le remercie même.

Possessions et équipement courant :

- Une grosse malle qui a des jamb… qui a des roues, remplie a ras bord de matériel de magie fait main par Florent lui-même, d’habits ou tout simplement de trucs et d’autres. Il la laisse généralement chez lui mais il lui arrive de la prendre si il a besoin de beaucoup de choses pour un spectacle
- Une tenue spéciale alliant la durabilité et la résistance a la fonctionnalité : Elle se compose pour le bas d’un pantalon extrêmement large en tissu brun et de bottes de cuir, amples aux chevilles pour marcher dans le sable. Pour le haut, il s’agit d’un simple gilet noir serré au corps, sans manches, surplombé d’une veste ample en tissu brun orné de décorations noires, d’un cache nez/écharpe et d’une grande capuche.

- Une paire de bottes a la semelle en métal (pas super pour la discrétion mais bon)
- Une besace ou transporter les trucs utiles (une panoplie de couteaux, des balles cousues main, des foulards etc…)
- Une épée cachée dans les vêtements amples, juste au cas où.