[RdA3] Recours des Anges.

Béthanie fut aussi surprise que troublée par le comportement du voleur, il faut dire que n'étant pas d'une beauté exceptionnelle il était rare que les hommes s'intéressent à elle et les rares fois où l'un d'entre eux daignait lui porter un peu d'attention, il se lassait aussitôt la trouvant trop inattentive si bien qu'il était rare qu'elle reçoive des compliments du sexe opposé. Elle en était là dans ses réflections lorsque Plume noire la saisit vivement en l'entrainant Gond sait où !

"Eh ! Attendez, j'ai perdu mon gnôme, juste au moment où il me parlait de l'emplumé et de sa quête ainsi que d'une faille dimensionnelle ! Où m'enmenez-vous ? Vous voulez me montrer le fonctionnement de...." -Se rappelant les paroles de l'autre étrangère à propos d'héritage, de don à sa promise etc... elle hésita un instant en rougissant très légèrement.- "...de cette montre ?"

Toutefois, elle se laissait entrainer sans résistance. À vrai dire elle n'attendait pas vraiment de réponses et la compagnie de ces étrangés lui plaisait bien, quant à se faire littéralement trainer par cet homme dont elle ne connaissait presque rien.... c'était un véritable plaisir. Elle ne dit plus rien et se laissa emporter.

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hrp :

Oui c'était surtout histoire de ne pas être à nouveau largué
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Citation :

(j'effacerai ce messages après que G-malo est posté)

Me poster ? désolé mais je ne suis pas sur de rentrer dans l'enveloppe, à la limite peut être un grand coli...
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Citation :

car personne n'a poster!

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(oui je suis d'humeur très..... très ! )

Plume Noire, tout en marchant, observa la jeune fille. Elle n’était pas d’une beauté fantastique, mais avait son charme… et semblait suffisement intelligente et éveillée pour s’intéresser aux gadgets.

« Oh, mais, vous savez, » Fit-il d’une voix suave, « Si cette montre vous intéresse, je peux vous montrer des choses tout autant, si ce n’est plus encore, impressionnantes. »

Joignant le geste, à la parole, il lâcha Béthanie pour commencer, d'un geste viril, à détacher le ceinturon de son pantalon…

Ryliath, entre temps, avait bien fini par rattraper le groupe lors de son entrée dans le quartier marchand. Il jeta quelques regards a droite et a gauche en regardant vaguement si une boutique de vetements se trouvaient dans les environs. Deux ou trois fois, il crut appercevoir un turban bizarroïde au millieu de la foule mais se résigna a se persuader que ce n'etait que le fruit de son imagination.

C'est alors que son attention revint a ses compagnons:

"Bon, je pense qu'on devrait tourner a..."

Pile a ce moment là, car il faut bien que ca soit a un moment propice, il tomba sur Plume Noire qui semblait occupé a... A quoi semblait -il occupé? Nonon, Ryliath ne revait pas, il était bien en train de...

Sa réaction fut plus rapide que son cerveau qui n'eut meme pas le temps de freiner le corps pour lui expliquer qu'il y avait surement une raison tout a fait plausible.
Pendant que l'index et le majeur de la main droite de l'assassin s'occupèrent de frapper un grand coup sur le front de Plume Noire, son pied gauche vint s'ecraser avec moulte force et violence sur la chaussure du sire-exhibitionniste. Puis la jambe remonta, de facon tout a fait naturelle au niveau de l'entrejambe dont chacun sait qu'il s'agit de la partie la plus sensible de l'anatomie masculine après, bien sur, le petit doigt de pied gauche.

Entre ses dents, l'assassin expliqua poliement, ce qui contribua a rendre Ryliath encore plus menacant, en articulant bien ses mots et en distinguant les syllabes:

"Pas - de - ca - dans - la - rue. par la sainte barbe d'un lapin claustrophobe! Mais vous etes pas bien dans la famille ou quoi?! Une zoophile et un exhibitionniste?! *se tournant vers l'"humain"* Et toi, vas y, t'es quoi? Necrophile?"

Un hurlement d’avertissement, un voleur courant pantalon découvrant son séant et emportant une donzelle, Katherine devina avec aise la nature du danger. Monsieur Plume Noir avait pour la énième fois perdu son ceinturon !
« Mais quelle idée de placer une mini-bombe pour serrure dure à forcer à un endroit pareil…. »
Soupira-t-elle avec mélancolie tout en attrapant de force l’humain à ces côtés, force surprenante pour une gamine de 14 ans, mais coutumière pour cette même gamine en sachant qu’elle était une sportive.

Au lieu de fuir, elle projeta l’humain, en sautant sur lui, sur le ceinturon. Car en fait, là où il y avait 1 blessée ou mort, inutile dans mettre 10, telle était la morale de la Katherine, préférant le sacrifice d’un, tant que ce n’était pas elle, plutôt que celui de plusieurs, surtout qu’il y avait des chats autours d’eux ! Et ça, les chats, c’est sacrée.

Allongée sur l'humain qu'elle plaquait sur la bombe, elle compta.
« 4....3...2...... »

Erhel'Fein, totalement surpris par l'action de la jeune femme, et ne se méfiant pas du tout ("c'est quoi ça une bombe??" et "J'aime pas du tout ce compte à rebours") se laissa faire. Il n'avait, par ailleurs, pas vraiment le choix! Après l'explosion, il ouvrit de grands yeux ronds, étonné :

"AAAAÏÏEUUUUH!"

En tapant du poing pour évacuer un peu la douleur cuisante qu'il ressentait au ventre. Il se releva avec force, envoyant Katherine bouler sur le dos (puisqu'elle y était toujours), pour se taper sur le ventre et éteindre d'éventuelles flammèches, tout en se faisant encore plus mal.

"HUUMPH! Mmhais, c'est quoi ce.. ce chaos!"

Finalement, il prit une potion de soin, rescapée de l'explosion, les autres n'étant plus que débris de verre et humidité dans sa sacoche... Qui contenait également ses poisons, raisons pour laquelle elle commençait à fondre sous l'action conjuguée de ceux-ci.

*Et pourquoi je n'y vois plus rien... Ha, saleté de capuche...*

pensa-t-il. Erhel'fein leva la main, pour la rabattre, juste au moment où il s'aperçut que ça peau avait une couleur... Normal, c'est à dire noir ébène. Une alarme s'alluma : DANGER si un paladin dans les parage il voudra me faire la peau...

"Xsa..." murmura le drow, en récupérant son loup qui lui avait glissé dans le cou. Il le remit discrètement, et repris une apparence humaine. Il avait toujours mal au ventre, mais la blessure n'était plus que superficielle. Blessure qui lui donnait l'impression d'une indigestion carabinée doublé d'une gastro de l'horreur... Toujours debout, mais les bras sur son ventre et légèrement courbé, une grimace sur le visage, il dit à Katherine :

"Non, je ne vous en veux pas. Après tout, c'est parfaitement naturel, vous aviez un humain sous la main, quelque chose allait exploser, vous avez donc pensé que je ferais le parfais bouclier! Je vous comprend parfaitement voyez vous, j'aurais fait la même chose... Enfin, voyons le côté positif : je n'aurais jamais de problème d'appendicite..."

Assise à la vas-vite sur son séant, Katherine regardait horrifié l’Elfe avec yne panique dans le regard pire que celle d’un nain constatant que sa bourse était trouée.

Il changeait d’apparence ! Il n’était pas humain ! C’était un….
« MUTAAAAAaaaaantt !»
Et en plus elle l’avait touchée !
« HIIIiiiii!»

La deux traits de son caractère s’opposèrent. Celui qui lui disait : « Hiiiiiiiii !»et l’autre qui lui disait : Tout ce qui n’est pas ton ami doit mourir alias: dans le doute, frappe encore.

C’est ainsi que la gamine, hurlant toujours sa panique, décida instinctivement qu’il fallait exécuter la chose à coup de sac à main, qui dans ces circonstances, n’était autre que sa besace contenant une louuurde statut de Bastet..... en or massif.

Erhel'Fein jura. Sous le coup de l'émotion de l'explosion, il n'avait pas fait attention à son loup, et maintenant il avait une furie sur les bras.

*Fuiii!*

Il évita le premier coup de sac et remarqua au passage, vu sa vitesse et le bruit, que celui ci contenait quelque chose de lourd... Très lourd... Il s'ingénia donc à éviter les coups de sac suivants, tout en tentant d'expliquer :

"Mais non je... Oups! Pas passé loin. Je disais donc que... Oula, que je ne suis pas un mutant... Hopopop... Je suis simplement victime d'une expérience... Eeeeh eh! Ecoutez moi! C'est une expérience qui a mal tourné... Oho, jolie coup, très belle trajectoire... Un truc d'illusioniste... Qui me donne une autre apparence que la mienne!"

Erhel'Fein intercepta le bras lors du coup suivant, ce qui lui permit de souffler. Il termina son explication en vitesse :

"Et je suis obligé de porter un loup pour pouvoir garder mon apparence d'origine! Mais je suis humain! Un simple humain qu'on veut achever à coup de sac, ce qui me dit que vous devez être sadique sur les bords, et franchement au milieu. Et arrêtez de me viser le haut du crâne, vous me stressez. Si vous pouviez arrêter de me viser tout court je vous en serais même très reconnaissant!"

Toujours tentant de contenir la furie, il interpella son "employeur" pour lui demander :

"Dites lui vous! Je vous ai expliqué tout à l'heure! Vous auriez pu me prévenir de son aversion d'ailleurs!"

« IIIHHHHAaouuuuWWW !! Il me touche ! Il me touche !AAAH ! Je vais mourir ! J'vais me transformer en monstre! Maaaaouuww! Il me touuuwwche!! » Fit la jeune fille en enchaînant avec de violents coups de pieds.

« Hum ! Je vais devoir intervenir… » Fit Plume Noire, lâchant le bras de Béthanie. « Pardonnez-moi, jolie demoiselle, je vais devoir m’absenter. »

Allant vers les belligérants avec toute l’élégance possible d’un homme qui tenait d’une main son pantalon qui tombait, Fredric Voulut prendre Katherine par la taille pour la séparer du Drow, maisson pantalon risquait de tomber. Bah, vu la panique, il valait mieux assurer : il s'empara d'elle à 2 bras. Tandis qu'il la souleva, son pantalon tomba au niveau de ses genoux, laissant apparaitre des fesses, humaine, à 21 en charisme!

« Ben tiens! C'est ma journée! Allez ! Du calme, du calme, c’est bon, il ne te tient plus : tu ne risques plus rien. »

« Maaaouuuuw .... »
Fit katherine en ayant le vocable et l’attitude d’un chat ne voulant pas allez au bain car l’eau, c’est mal !
Traduction : En s’accrochant de toutes ses griffes ainsi que celle de son armure au malheureux Artus qu’elle tentait d’escalader, enfin, d’après les chats ; les humains appellent plutôt cela tentative d’homicide volontaire avec préméditation…

Plume Noire essayait tant bien que mal de minimiser la douleur et de faire lâcher prise la jeune fille (allez faire lâcher prise à un chat apeuré)

« Mais non… OUAÏEE !!! Mais non… Tu risques rien ! C’est pas un … AÏEUH ! C’est pas mutant !!! » Fit-il en commun européen avant de regarder le Drow et dire en Vieil Anglais:

« Sale trogne… OUCH !!!… En effet ! Aversion? Nan… ça, c’est pas de l’aversion… OUILLE!!! Elle a massacré un village entier parce que les mutants y vivaient parmi les humains… HOUAÏLLE !!! Du calme, Kath ! Et elle a livré tous les mutants qu’elle a pu croiser aux Chèvres. »

Ryliath regarda la scène discrètement depuis un petit muret bien a l'abri de tout le vacarme. Hors de question qu'on le prenne pour un ami de cette bande de fadas. Il était assassin. Et si un assassin se fait remarquer, il devient dès lors a peu près aussi utile qu'une byciclette est utile a un poisson. Pire encore, a un poisson pané. Qui, comme tout le monde le sait, a a peu près autant de mobilité qu'un Kangourou n'a d'habileté a conduire un scooter.

Toutefois, si il regardait la bagarre avec un certain amusement, il prit bien le temps d'admirer non seulement les restes de l'objet qui venait d'exploser de facon spectaculaire mais aussi le loup.
Qu'on ne le prenne pas pour un con, non plus. Ryliath savait parfaitement reconnaitre un drow quand il en voyait un. Ne serais-ce même qu'a l'odeur, il l'avait reperé dès le départ malgré le fait que ses doutes ne furent que flous.
Cette fois, il savait parfaitement qui cet étrange personnage était. Toutefois, l'assassin n'en avait finalement rien a secouer du qui est qui qui se jouait présentement.
Lui, tout ce qu'il voulait savoir, c'etait ou se procurer un tel loup. Non, parce que meme si il avait beau s'efforcer de pratiquer avec des cheveux blonds et coiffés au pétard a mèche, il aurait de loin preferé pouvoir garder son physique normal au naturel et se transformer lors de ses missions.

Il se voyait déja, grand, musclé et doté de grands cheveux noirs d'ébène, avec un grand manteau noir a ras du sol. Et des yeux rouges, tiens! Tout pour donner un petit air effrayant et mysterieux!
Bon, bien sur, restait le problème du caractère: un grand gothique avec le caractère de cochon de Ryliath... Aussi crédible qu'un lapin qui danse le space-congo!

L'assassin, toujours astucieusement dissimulé derrière le petit muret en sortit bientot pour voir ce qui se passait de plus prèt. Il enfila la capuche de sa cape pour cacher au moins son visage.

Il constata qu'une petite clique de fans s'etaient déja réunies a un endroit stratégiquement étudié pour pouvoir admirer une partie de l'anatomie de monsieur "21 en charisme" que certaines n'avaient pas l'air d'avoir pu voir très souvent.
Question discretion, c'était définitivement niqué. Sans nul doutes.

Il tenta de s'interposer entre les deux bagarreurs avec le plus de prestance qu'il put:

"Et bien est-ce que vous pourriez arreter tout de suite, j'ai comme l'impression que tou le monde nous... AÏEEEEEEUH!!!! MAIS NON MAIS CA VA PAS?... je... je... Je vais te défoncer la gueule a coup de barre a mine tellement fort que ta mère ne pourra plus te reconnaitre qu'a la gueule de ton armure!!!!"

D'un geste vif et violent, le poing de Ryliath s'abbatit droit sur la tete de la jeune fille dans un mouvement d'assomoir optimal visant a provoquer une vive douleur sans assomer pourtant.

"ET VOUS! Vous pouvez pas la tenir votre furie hypocondriaque de cousine? Si elle se met a cintrer tout ce qu'elle voit et qui n'est pas humain, on va finir par se retrouver avec la putain de garde au trousses! Et tiens, en parlant de trousses... Relevez votre pantalon, non d'un plagiste transpyrernéen!"

Emportée par le voleur, Béthanie se voyait déjà kidnappée par un beau et chevaleresque jeune homme comme dans les contes -contes qu'elle avait jusque là considéré, et à juste titre, comme des ramassis de niaiseries inintéressantes- lorsqu'un explosion retentit.

"Eh ! Qu'est-ce que c'était que ç...."

Mais le "beau et chevaleresque prince charmant" s'en était déjà repartit maintenant son pantalon à la main vers d'autres aventures. Cette vision refroidit quelque peu ses hormones qui avaient un temps surchauffé et son esprit cartésien reprit le dessus : qui dit "Boom" dit explosion, qui dit explosion dit réactions chimiques, qui dit réactions chimiques dit techniques, qui dit techniques dit science dit "BOOM !" aussi Béthanie revînt elle très vite vers les lieux de la scène.

"Sympathique encore que je ne vois pas encore l'intéret qu'il y ai à faire pèter cet engin en pleine rue alors que ce serait tellement plus facile de l'étudier tant que le système n'est pas en miettes, vous avez utilisé quoi au juste comme ingrédient ? chlorate de soude ? non pas assez stable, poudre noire ? nitroglycérine ? -Baissant les yeux sur les bas du jeune homme qui entre temps avait laché son pantalon...... rougit en voyant une déformation au niveau de......- Oh et...euh.... était-ce bien nécessaire de vous dévêtir pour faire votre euh.... démonstration ?"

La population était encore abasourdie par l’explosion et l’apparition d’un Drow, phénomènes très certainement liés. Certaines femmes d’âge mûr délaissaient ledit Drow pour manifester leur choc à la vue de 21 points d charisme de fessier dont, pourtant, elles continuaient à observer du coin de l'oeil, enviant la rouquine qui pleurait dans le col du propriétaire mais cachant de la mains les yeux de leurs filles tout autant intéressées.

« Place : Place ! Circulez » La voix puissante et rauque écarta la foule, laissant place nette à une patrouille de la milice.

Menée par un sergent Nain, la patrouille se composait de 4 hommes d’armes (2 humains, un demi-Orque et un demi-Elfe), un prêtre humain en armure arborant un symbole religieux en pendentif : le gantelet du Dieu Torm et…

« RHAAA !!!! UN DROW !!! J’VAIS M’LE FAIRE !!! LAISSEZ LE MOI !!! »

… un mage Haut Elfe aux yeux injectée de sang à la vue de l’Elfe Noir et aux mains crépitantes d’énergies magiques prêtes à tout pulvériser car, dans la bagarre et la cohue, le Drow n'avait pas fixé correctement son masque qui avait de nouveau glissé.
Aussitôt, le Demi-Orque et un des Humains se précipitèrent sur le mage-berserker.

« Non ! Boubou, Non ! On ne procède pas comme ça ! »
« RHAAA !!! LÂCHEZ-MOI QUE JE LE TUE !!! »
« Du calme, mon vieux ! Du calme ! »

(Oui, private joke pour Zok et Bibis que nous ne manqueront pas de vous faire partager.)

Faisant fi de la rage de son mage, le Nain se campa devant les protagonistes, sa hache encourageant à la plus totale coopération tandis que, derrière lui, un mage bondissant, pour se placer en position, de tir fut intercepté par un demi-Orque l'empêchant de lancer une Nuée de Météores sur les protagonistes :

« Bon, que se passe-t-il, ici ? »

Rapidement, la comédienne de Katherine plaça son explication dans une larmoyante plaidoirie :

« Il m’a frappéeee ! »

Accompagné d’un doigt accusateur pointant Ryliath.

Le Nain prêta plus attention à la plainte de la jeune fille qu’à la bravade du Drow, qui ne lui échappa pas pour autant :

« Donc, nous avons une agression caractérisée de coups et blessures ? Bien, ça s’expliquera au poste ainsi que l'attentat à la pudeur et l'injure à représen… »

« Il m’insulte, le dresseur de tarentules !!!! Kasel tor’an akth resilo’th ! »

Le prêtre de Torm s’exclama:

« Attention, Kilorth, il incante un sort de f… »
Le Demi-Orque qui espérait tenir le mage Elfe eu une image indistincte et glissante qui lui fila entre les bras et un Elfe fou furieux effectua, à une vitesse prodigieuse, un plaquage sur Drow que lui envierait Chabal dans un :

« Arrax’arn enthol ! »

S’ensuivirent aussitôt une infernale série de coups de poings crépitants d’énergie électrique sur le Drow !

« Ah! Comme ça, je suis un darthiir ???!!! »

« Retenez ce cinglé ! » Hurla le Nain. « Pas étonnant que son clan l’ai fortement encouragé à l’aventure ! Ils s’en sont débarrassé, oui !!! »

« Saleté de mage de guerre ! » Firent à l’unisson Kilorth Demi-Orque et un soldat Humain qui se ruèrent dans l’affrontement pour tenter de séparer les combattants, signe que le mage n’en n’était pas à son coup d’essai.

Béthanie examina attentivement la ceinture en scrutant le moindre recoin de la boucle, malheureusement pour pouvoir saisir toute l'ingéniosité du mécanisme il aurait fallut l'ouvrir.

"Je peux vous l'emprunter quelques instant" [pendant ce temps là un elfe blanc venait de se jeter comme un animal sur le drow.....(De toute façon, les elfes, c'est tous des sauvages)]

N'attendant pas la réponse, la jeune humaine avait déjà sorti de son étuis un couteau à cran d'arret et entreprenait le dévissage méticuleux de toutes les vices apparentes sur le boitier.
Ce faisant elle désigna un gros objet de cuir qui trainait au sol, il s'agissait en fait de l'énorme sac qu'elle trainait depuis le début. Comment était il arrivé là ? Tous l'ignoraient [moi y comprit] mais toujours était il qu'il était là, trainant nonchalamment au sol.

"Fouillez le, vous devriez nécessairement trouver ce qu'il vous faut, ou tout du moins un truc de remplacement pour maintenir votre euh... votre pantalon."

Ryliath se contenta d'observer le fouillis qui l'entourait. D'un côté, un elfe venait de se jeter sur le drow dans l'espoir de régler une querelle raciale vieille de quelques centaines d'années et de l'autre, une bande de guarde essayait de faire son travail et de réguler le tout.

"Eh, si ca c'est pas une "agression caracterisée de coups et blessures avérée" ca, je veux bien me laisser embarquer, moi..."

Leur souffla t'il avec un sourire narquois comme les assassins savent si bien les faire. D'ailleurs, nul ne sait pourquoi. Sans aucun doute parce que pour imaginer des facons de tuer a tout-và et pendant la journée entière, il faut étre un peu taré, hein, sinon on n'y arrive pas. Et que les gens atteints de folie profonde savent très bien faire les sourires narquois.

"Bon, je vais vous l'arrèter, moi, votre elfe, bande de bras-cassés!"

Ryliath savait par expèrience qu'au final, les mages étaient des gens comme les autres. Et que par conséquent, comme tout le monde, ils méritaient le droit inaliénable de pouvoir vivre et s'epanouir dans une société tolérante et pronant la liberté individuelle ainsi que le pardon des fautes du moment qu'elles ne soient pas trop graves et que tu aies un bon avocat qui, de préférence, connait bien le juge. Mais aussi, et c'etait cela qui interessait le plus Ryliath, que pour immobiliser un mage, il suffisait de viser les couilles.

L'assassin s'aprocha tranquilement, les deux mains dans les poches et attendit une bonne occasion. Quelques instants plus tard, on put entendre un cri étouffé et les gémissements pitoyables d'un elfe qui a mal aux parties.

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Pendant ce temps, a Vaira Crouse, un petit village paumé:
"Aaah, Pitain, il y bon ton cafi coulombyen aile gringo!
Bon, j'y t'en prends dix kilous et j'y ripars chircher la statouette"

« T’as vu ? Ils engagent des nains ici pour faire la loi ? Son vachement tolérant !! Chez nous, ils sont à la foire aux monstres… pas dans la police et tu as vu aussi, ils ont des … mutant ?? le mec, là, avec les dents de sanglier… bhééé! »
Murmura Katherine en regardant dégoûtée a quoi ressemblaient les hommes en armes autour d’eux.
« C’est un monde de dingues… ou alors je suis entrain de faire un cauchemar, ça expliquerai bien des choses… »

« Je vous déconseille de faire cela…. » fit Plume Noire à l’adresse de Béthanie, un peu trop curieuse à son goût avant se s’interrompre : « Un cauchemar ? » Il pinça rudement un sein dépassant du décolleté de Katherine avec un : « Tu vois que tu ne dors pas… » narquois.

« AAAAIEEEuuuu !! Goujat ! »SPAF ! de la droite « Ca, c’est pour m’avoir pincé ! »

« Ca je ne suis pas sûr de l’avoir mérité !»

« Et ça » SPAF ! de la gauche « c’est pour mon sein ! »

« Celle-là oui, je la mérite.»

« M’ssieur boule de poil ! Il m’a pincé et en plus le seins ! C’est au moins un attentat à la pudeur ça ! Non ? » fit-elle en tirant par petits à-coups la chose la plus longue sur le nain : sa barbe.

Béthanie se trouva fort embêtée : la technologie de la ceinture était des plus étranges et incroyablement non affectée par l’explosion. Une technologie étrange, différente de la conception qu’elle pouvait avoir de la technique : certains composants semblaient défier les lois de la science comme des barrettes d’aciers aussi flexibles que du caoutchouc ou les billes qui semblent éjectables, donc, logiquement les explosifs, minuscules, trop petites pour être du C4, vu l’explosion. Ce devait être un produit plus puissant... et inconnu.

Ryliath avait attaqué avec succès le mage Elfe qui se tordait de douleur en passant en revue la liste complète des jurons elfiques ; ce qui, normalement, n’était pas bien long, vu que les Elfes sont plutôt polis. Mais celui qui était surnommé Boubou par ses comparses avait passé de longues décennies à l’amélioration de cette lacune dans la culture elfique et « feuille de sauge », par exemple, pouvait s’avérer une insulte redoutable quand on l’associait avec « tête », « difforme » et « hivernal » avec une agressivité vocale certaine.
Toujours est-il que l’assassin se retrouva illico avec une lame sur la gorge tandis qu’une autre menaçait sa colonne vertébrale : les gardes ont le droit de se battre contre les autres gardes, les gardes ont le droit de taper les quidams mais si les quidams se mettaient à molester les gardes, on ne s’en sortait plus !

Darhur, du clan de Stonerise, était un sergent d’arme apprécié, et respecté… jusqu’à aujourd’hui ! On osait lui tirer la barbe ! Peu importait le fait que ces hommes se fassent attaquer, on ne lui tire pas la barbe.
Mais Darhur était doté d’un stoïcisme rare, car il était sergent d’armes, ne l’oublions pas. Sa main se crispa sur sa hache, un rivet de son casque sauta, laissant échapper un sifflement de cocotte-minute.

Katherine, barbe toujours à la main, demanda, inquiète.
« Euh… ? J’aurai pas fait une bêtise, là ? »
En cas de crise, elle reprenait son langage de la rue… et son air d’enfant… oui, car il ne faut frapper les enfants… même avec une fleur… euh non : ça, c’est les femmes. Ca tombait bien, elle cumulait les deux.

Darhur sentait la colère monter progressivement, mais certainement :

« Lâchez tout de suite ma barbe ! » grinça-t-il entre ses dents tendit que la foule s’amassait pour voir le spectacle en pouffant de rire.