[RP] Le recours des anges.

Aterrant. C'est le seul mots qui lui venait à l'esprit : aterant. il croyait avoir trouvé une solution à cet épineux probléme et voila qu'une... il ne pouvait pas définir avec préscision la nature de cette femme, aussi jugea t'il que féline etait le terme le plus adapté selon lui. surgissait de sous on ne sait où pour négocier la jeune aasimar comme s'il s'était agit d'une simple marchandise. Heureusement, un drow avait lui aussi surgit de sous la table pour entrainer sa compagne.
"bien" pensa Kurt, "on va pouvoir s'expliquer"

"ecoutez moi bien " dit il en s'adressant à l'ephebe. "J'ignore les raisons qui ont poussées cette féline à intervenir, mais sachez que je ne vous laisserait pas embarquer cette jeune femme comme un simple objet : la seule compensation que vous obtiendrez sera d'ordre pécunière et pourras prendre la forme d'or ou d'objets magique. si vous désirez le prétendus savoir de cette femme, trouvez autre chose !" termina Kurt avant de prendre doucement la jeune ange par la mains et de l'accompagner jusqu'a Mandor.

Dans la savane africaine, aux lueurs du crépuscule, le bébé gazelle, ayant perdu sa harde, pataugea par mégarde dans la flaque des hyènes qui le prirent en chasse trop heureuses de trouver cette aubaine.
Courant pour échapper à son funeste destin, la jeune gazelle eut la malheureuse idée d’entrer dans le territoire de chasse d’une lionne aux aguets mais par chance, elle trouva un troupeau salvateur de buffle qui surgit au détour d’un baobab. Ainsi en sécurité, la jeune gazelle rencontra un zèbre, qui lui proposa d’aller se cacher dans un endroit sûr.

Malheureusement, à peine l’équidé sorti du troupeau en hennissant ; attiré par le fanfaron, un léopard au pelage noir, caractéristique relativement rare, en embuscade, sauta sur le pauvre zèbre et s’en fit un repas.
La nature, d’apparence injuste, est en fait d’une logique cruauté : le troupeau est la seule sécurité valable et s’en écarter, c’est s’exposer à bien des dangers.

Toujours est-il qu’il est des choses insignifiantes qui peuvent faire basculer une situation d’apparence tranquille en danger mortel… Comme un mot de trop par exemple :

-« le prétendus savoir de cette démone » ?

Tel le léopard caché dans les hautes herbes, il bondit soudainement sur sa proie. Kurt sentant une main noire et fine de drow qui lui enserrait la gorge, lui écrasant au passage la carotide histoire d’empêcher l’importun d’ajouter quelque chose. Le bras longiligne se contracta, maintenant une pression terrible au niveau de la main. Les muscles d’ébène exhibaient dans les moindres détails les longues années d’entraînement, reliant la poigne inquisitrice aux épaules élégantes, où les mèches neigeuses de la longue chevelure d’albâtre tombaient ondulantes, et au torse viril, où les pectoraux et les abdominaux harmonieux ne laissaient aucune place à la graisse.
L’ensemble du corps, mélange d’onyx et d’alpiniste chevronné, était immobile dans l’effort. La statue ténébreuse n’était troublée que par une respiration d’un calme olympien et le cliquetis de la ceinture défaite frappant légèrement le pantalon de cuir noir et les restes déchiquetés de chemise blanche.
Surmontant ce corps de finesse et de puissance d’Hermes de marbre noir, le visage aux traits contrastant de finesse et de sévérité dardait ses yeux aux lueurs volcaniques sur l’impudent.

-Insinueriez vous que ma femme n’est pas intelligente ?

Demanda Varloth d’un ton doucereux tout en souriant, phénomène qui chez un Drow n’est jamais rassurant même quand le sourire se le veut.

-Vous savez, il existe une catégorie de personne que l’on appelle les têtes à claques. Vous, vous seriez plutôt une tête à dague.

Fit le drow, un léger grondement de colère dans la voix qui ne supportait pas que l’on touche à la prédatrice qui lui servait de gibier sous les tables.

Kurt n'avait pas vu le coup venir. il s'etait certe entrainé a être aux aguets en toutes circonstances, mais il n'avait pas enviseagé la possibilité que le drow put l'entendre car il le croyait suffisament occupé par sa compagne. il parvint, avec ses mains, a indiquer qu'il souhaitait s'expliquer : il parvint juste à gargouiller

"c... ce n.. est ... pas... ce qu. que j'ai... voulut d... dire.. je vou... voulait insinuer.. qu..qu'il n'y... avait aucune pr... preuve...que... qu'elle lui... revelle bien quel....quelque chose. Vous... vous avez ma... ma parole"

au bout de cet effort surhumain, il espera que le drow se descide à le relacher car dans le cas contraire il n'allait pas tarder a mourrir étouffé

Comme souvent lorsqu'il se produit une catastrophe, on a tôt fait de constater des réactions secondaires, puis des dommages collatéraux inattendus : et tout se déclencha très vite...

A peine Kurt avait il fini ses simagrées de chevalier servant du dimanche que la jeune Aasimar se répandit en excuses, proposant même ses services au Docteur... Ridicule, comment pourrait-il avoir une quelconque utilité d'une personne si maladroite et sans aucune forme de respect pour la connaissance ?
Par la suite, la Fiélone, qui avait surement un quotat d'âmes pures à pervertir vint minauder à l'oreille du Docteur...

Qu'elle s'intéresse à l'Aasimar lui était aussi indifférent qu'un orteil de gobelin. Si elle voulait en faire sa chose, qu'elle en profite ! Ce n'était pas son affaire. Lui voulait seulement récupérer son dû, le fruit de ses recherches acharnées et de son labeur, il fut cependant presque charmé par la proposition de la féline, mais il savait pertinemment qu'il n'en ferait rien.

Par la suite l'intervention du Drow libidineux lui rappella à quel point la situation était saugrenue. Cela manqua de déraper, alors que ce dernier, surement une sorte de parade nuptiale pour impressionner sa femelle en rut, décida de s'en prendre à Kurt qui avait eu le malheur de proférer de terribles critiques à l'égard de la douce et innocente féline... Il pensa un instant intervenir, d'une quelconque manière afin de calmer les émois, et porta la main à son sifflet qu'il arborait autour du coup grâce à une chainette.

Aussitôt, il s'en voulut intérieurement d'avoir été aussi hâtif, il allait éviter à tout prix de mettre les nerfs de la fiélone en pelote (quoique dans le cas d'un fiélone-féline, une pelote pût être appropriée) en lui envoyant dans les tympans une dose massive d'ultrasons foncièrement désagréables, voire insoutenables, pour la plupart des créatures non-humaines qui se trouvaient là.

Il allait se préparer à incanter lorsque la main de Mandor saisit à son tour la gorge de l'impudent Elfe Noir... Il interrompit son élan et considéra la situation sous un angle nouveau. Il n'aurait visiblement pas besoin de gaspiller la moindre étincelle d'énergie magique, et il plaignait le pauvre Drow qui, avec tout les témoins de l'auberge aurait du mal à s'en tirer à bon compte à la surface, la plupart des justices étant plutot expéditives avec les Elfes d'Ombreterre.

Finalement le "Docteur" se contenta de ramasser ses parchemins souillés et de réprimander Baskerville d'un simple regard, puis il s'exprima à nouveau de sa voix calme et froide.

"Il me semble que notre bien avisé paladin a tout à fait raison, Triste Sire à la peau d'ébène, vous n'êtes pas à Menzoberranzan ici, ou dans toute autre cité de votre peuple... Les tueries sont organisées et règlementées strictement... Oui, nous sommes des barbares, je vous l'accorde...Mais comme le dirait Monseigneur Chembryl : Dura Lex Sed Lex".

Kurt tomba à genoux dés que la pression terrible exercée par le drow se relacha subitement; il passa ensuite une quinzaine de secondes au sol, ne pouvant que respirer par accoups violents, comme s'il avait courru pendant plusieurs kilomètres.

"moi et ma grande gu... " pensa t'il : quel besoin avait t'il eu de critiquer la féline ? il lui aurait suffit de signifier que ces termes ne leur convenait pas; Eh ben non! il avait fallut qu'il sorte son genre de monologue de chevaliers d'operette !

se retournant pour voir ce qui l'avait sauvé, il eut la surprise et la joie de voir Mandor tenant le drow a bout de bras. Il s'approcha du paladin avant de lui dire d'une voix chargé par la reconnaissance

"merci beaucoup Mandor, je vous doit la vie et je ne l'oublierai pas, croyez moi ", puis il se tournat vers l'elfe noir prisonnier afin de mieux reconsiderer son agresseur. il s'agissait bien du drow qu'il avait vu rentrer.

" ils sont aussi susceptibles que ca ou voulait t'il seulement s'amuser", se demanda Kurt, sans être bien sur de la réponse.

Mandor avait la situation bein en main, ce qui ne l'empecha pas de récuperer son bâton de nécromant et de se tenir prêt à lancer un sort de projectile magique : certes les drow étaient résistants à la magie, mais il préferait se tenir prêt il avait entendu beaucoup d'histoire sur les formidables compéteces martiales des drows pour rebaisser sa garde.

Puis il allat relever rapidement l'aasimar avant de revenir avec elle à cotées de Mandor, pour attendre la suite des évenements

HRP Message commun Varloth et Sekhmet –haaa la vie de couple-



Varloth était fort occupé à étrangler l’impudent encapuchonné lorsque la main de Mandor vint enserrer son cou. Il avait été surpris, mais cette fois c’était moins agréable !
Et merde, pensa Varloth. J’ai encore trouvé une occasion de me faire remarquer…
Sous le coup de l’excitation, il avait peut-être été trop « réactif » lorsque l’homme habillé en noir avait lâché un mot de trop ! Il resta silencieux et calme face au paladin, se gardant bien de se débattre comme un chaton à qui l’on voudrait enlever les puces, et attendit patiemment que l’emplumé soit concentré sur son monologue de gentil chevalier servant pour lui envoyer un violent coup de genoux… Eh non, pas dans l’entrejambe, mais dans l’aisselle, coup très douloureux qui feraient lâcher son jouet à n’importe quel mammouth en rut…

La malheureuse idée !
Pensa la Féline compagne du Drow en intervenant pour éviter le pire.
Une apposition des mains plus tard sur l’épaule de Varloth, celui-ci, légèrement étonné, atterrissait souplement. Le coup de l’Elfe noir, ainsi que son cou était passé au travers du paladin sans aucune contrainte et sans aucun impacte.

Sekhmet en touchant l’épaule de son compère d’aventure l’avait emporté avec elle, quelques secondes seulement, au travers d’une autre dimension pour aussitôt revenir. Le transport fut si rapide que l’œil humain ne le vit pas et pouvait croire que le Drow était devenue spectre intangible le temps d’échapper au paladin.

Mais déjà, l’oreille pointu d’ébène était tirée, entre les mèches nacrée de la chevelure de l’Elfe, par la Dame des Sables qui lui portait ses remontrances :

-NON ! On ne frappe pas les paladins ! Je te l’ai déjà dit ! Surtout en public ! Tu vas encore t’attirer des ennuis ! Pour la peine, tu vas à l’arène pour te battre, petit fils de patte de mygales !!

-Aouw ! Ouch ! Doucement ! Tu ne peux pas me reprocher d’avoir eut ce réflexe face à un gars qui m’attrape par la gorge! Je ne tiens pas à mourir étranglé !Mais soit, j’accepte de défier le paladin dans l’arène.

Dès que sa compagne lâcha son oreille, Varloth fit craquer ses épaules avant de fermer la braguette de son pantalon, et d’en resserrer la ceinture. Par contre, il serait torse nu à l’arène, étant donné l’état réfractaire de sa chemise après le passage de l’ouragan Sekhmet.

-Voilà qui est mieux ! Agissons comme des personnes civilisées…

Conclut la créature à la peau ambrée, en glissant une tresses rebelle derrière son oreille et en regardant avec un petit sourire satisfait le paladin, qui ne s’attendait sûrement pas à ce revirement de situation. Ô Chaos, mon ami.

De là haut tout semblait si petit ! Béthanie regarda rapidement par dessus le bord de la "cabine" et y vit une ville qu'elle allait bientôt survoler, puis elle controla les divers cadrans du tableau de bord, pression d'huile, ok, température du moteur, ok, carburant, ok, tout est normal, elle se retourna afin de vérifier si elle était toujours suivie, effectivement, le jeune wilvern de petite taille était toujours là, elle l'avait croisé en vol plusieurs heures auparavent et depuis il ne la lachait plus, enfin de toute fàçon il ne semblait pas avoir d'intentions hostiles, dans le cas contraire il aurait attaqué l'appareil depuis longtemps....
Un bruit la tira de ses réflexions, le moteur principale semblait avoir des ratés, une fumée blanche commençait à s'en échapper, de la vapeur d'eau, elle controla à nouveau son tableau de bord et constata que le cadran de température s'affolait, soudain il y eut une détonation et l'appareil piqua du nez, horrifiée Béthanie vit qu'elle se dirigeait droit vers la ville et n'aurait jamais assez d'espace pour atterir, d'ailleur elle se rendit à cet instant compte d'un oublit important, si elle avait bel et bien réussit à concevoir une machine capable de voler (même si pour l'intant elle tombait plus qu'autre chose), elle avait complètement oublié de traiter la question de l'aterrissage et ne disposait d'aucun dispoisitifs pour ce genre de maneuvre ! Gardant son sang froid, elle réfléchit, le sol se rapprochait toujours plus vite, elle allait être obliger d'atterrir directement sur le ventre en espérant que le choc ne soit pas trop dur, elle avisa la rue principale de la ville comme d'une piste d'aterrissage improvisée et modifia en conséquence du mieu qu'elle pus la trajectoire de l'appareil afin de l'aligner sur la longueur de la rue, puis tira au dernier moment sur le manche afin de redresser l'appareil, puis ce fut le choc...



Un bruit lointain d'assez basse fréquence ressemblant à s'y méprendre à celui d'un bourdon, un gros bourdon, un gros bourdon qui se rapproche.... un gros bourdon se rapprochant incroyablement vite ! ! !
La machine infernale ressemblait à une sorte de pirogue ou de canoé sur lequel on aurait fixé deux grandes ailes en guise de flotteurs/stabilisateurs ainsi que trois grandes hélices une au niveau du nez de l'appareil et une sur chacunes des deux ailes, l'ensemble de l'appareil avait une forme peu harmonieuse, la structure à l'aérodynamisme douteux était constituée de fàçon hybride par endroits de métal et en d'autres endroits de bois plus léger, toujours est il que cette grosse machine qui jusque là volait à une altitude relativement constante se mit assez brusqement à piquer du nez et tomber à une vitesse -loi de la gravité oblige- exponencielle !
Dans la rue principale, trois passants eurent juste le temps de voir l'énorme masse du démon mécanique suivit d'une forme un peu plus petite se diriger en piqué droit sur eux avant de....... redresser brusquement sa direction pour venir s'écraser une dizaine de mètres plus loin ! Le contacte avec le sol ne suffit cependant pas à stopper la lourde masse de l'appareil lancé à pleine vitesse qui poursuivit sa course sur le ventre, éparpillant sur son chemin des morceaux d'elle même, principalement des bout des la coque externe surtout du ventre (dûe naturellement aux force de frottement entre cette zone de l'appareil et le sol) mais aussi des composants internes provenant des endroits les moins protégés, le bolide poursuivit ainsi sa route sur un bonne centaine de mètres non sans plusieurs péripéties mineurs, un chien eut le malheur de se trouver sur le chemin de la machine et fut litéralement broyé laissant dans le sillage de l'appareil un bouillie informe d'organes et une trainée de sang, en cours de route l'appareil faillit se retourner, en touchant le sol une des ailes fut arrachée, finalement l'objet ralentissant finit sa course juste devant l'entrée de la taverne...

Le bruit assourdissant du crash laissa la place à un silence de mort, tout autour du lieu de l'accident, tous avaient cessé leurs activités.... le petit wilvern qui avait suivit l'appareil même dans sa chute se colla contre la caracasse de l'objet, ses yeux se mouillèrent et bientôt deux grosse larmes glissèrent le long de ses yeux tandis que timidement les badeaux venaient constater les dégats cosés par l'appareil insolite.
C'est alors qu'à l'intérieur de la machine quelque chose bougea, lentement une créature d'apparance humaine se dégagea de la cabine devant les yeux ébahis des passants, le wilvern regarda curieusement cet humanoïde qui venait de sortir du ventre de la créature plus grosse en métal, elle était vétue d'une chaude veste noire en cuir souple et épais masquant les formes de sa poitrine, d'un pantalon et de gants de la même matière, d'une sorte de bonnet également en cuire qui avait la double fonction de tenir chaud et de protéger les oreilles du bruit et de grosses lunettes d'aviateur qui masquaient son visage, lentement elle se dégagea et se laissa choir hors de l'appareil. Tout autour se pressait une foule de plus en plus compacte mais hésitante, il faut dire que la présence d'un wilvern même en bas age reste assez dissuasive, n'y prétant que peu d'attention, l'humaine se releva en prenant appuis sur la carcasse de la machine qu'elle longea, sans faire non plus attention au wilvern qui la suivait, jusqu'à atteindre un petit compartiment situé à l'arrière de l'appareil et destiné à y ranger toutes sortes d'objets qu'elle ouvrit, elle en tira d'abord un espèce de long tube en fer munis d'un manche en bois et d'une bande de cuir permettant de porter l'arme en bandoulière (ce qu'elle fit) puis un lourd sac en cuir visiblement très chargé qu'elle tira derrière elle par les sangles jusqu'à l'avant de l'appareil tout en gromelant plusieurs jurons, le wilvern toujours sur ses talons....

"Bordel de merde ! à tous les coups c'est encore le joins de bidasse qu'a fondue ! !"

Elle ouvrit le capot du moteur de l'hélisse principale, un nuage de vapeur s'en échappa.

"Tient ! gagné !"

Elle sortit du sac divers outils, plongea sa tête et ses bras au dessus du moteur et se mit en devoir de réparer tout ça malgré le fait que visiblement et sans être un expert, n'importe quel observateur aurait pus deviner en voyant l'état de cette carcasse que cette machine ne redécollerait jamais plus....
Cependant après quelques secondes l'humaine obtint des résutats, le moteur se mit à ronronner calmement et l'hélisse à tournoyer doucement.

"Ah ! ah ! je le savais ! ça refonctionne ! j'ai réuss...." BOOM !

Cette fois ci, après l'explosion, ce ne fut pas de la vapeure qui s'échappa du moteur mais une lourde et épaisse fumée noire.... Béthanie se dégagea.... elle retira son bonnet qu'elle jeta à terre dévoilant sa chevelure brune mal coiffée (ou plutôt pas coiffée du tout) coupée court puis releva ses lunettes qui laissèrent une marque blanche au niveau des yeux en plein millieu d'un visage devenu tout noir à cause de la fumée, titubant elle se traina sans mot dire vers l'entrée de la taverne, personne n'osa se mettre en travers de son chemin, quand au wilvern, il se mit en devoir de suivre la jeune femme tout en tirant derrière lui le lourd sac de cuir, passée la porte elle s'écroula, le wilvern au comportement plutôt étrange lui lecha la figure....

La dame Féline regarda d’un air désabu… non, d’un air sans plus la scène tout en commentant à demi-ton, à Varloth :

-Hum. Vu l’entrée qu’elle vient de faire, elle ne devrait pas tarder à devenir une bonne copine au semi-poulet et ils partiront ensembles à l’aventure. C’est le grand classique dans ce monde. Ils font tous le concours de l’entrée la plus remarquable, surtout pour les femelles. Regarde la demi-pigeon, ce qu’elle dû faire pour attirer l’attention, fallait au moins s’évanouir pour contrebalancer cette arrivée là!
Imagines-tu, si à chaque fois que j’entrais dans un lieu, je venais à brancher mes Spot line ? Mes lumières divines, je veux dire… vrai.. tu sais pas ce que sont les Spot line, toi.

Alors que Sekhmet réduisait l’entrée fracassante de l’étrange humaine en tranche de pain de mie carbonisée par un grille-pain-gond-3000 mal réglé, Varloth pleurait les restes de sa chemise, entièrement déchiquetée, dont les dernier morceaux gisaient dans le creux de sa mains.

-Il faudrait vraiment que j’investisse dans des vêtements régénérant… hein ? Quoi ? Quelle entrée ?

Demanda-t-il en relevant la tête et en regardant à droite et à gauche comme un oiseau affolé.

Le repas est servi ?

Rectifions, comme un oiseau affamé.

-Varloth ? Je me demande vraiment si tu es bien de ton monde…

-Ah ? Le truc brûlé? Ho, tu sais, je supporte Jarlaxle alors les entrées un peu bizarre, c’est rare, puisqu’il préfère les vraiment étranges.

Sekhmet le regarda presque compatissante. Si jeune et déjà si traumatisé par ses mentors. Songeait-elle.

Kurt observait, une expression grave sur le visage, la discusion entre le drow et le paladin. ce dernier semblait prés à ce battre pour regler leur différent et bien que cela fut trés honorable en soit, il n'allait pas laisser Mandor risquer sa vie pour une querelle qu'il avait provoquée. il s'appretait à le lui dire lorsqu'il entendit ( [ voix off fluette ] :" réussite critique en jet de perception ") un son distinct, comme un choc violent venant de l'exterieur. il fit trois pas vers la porte avant qu'une violente explosion ne se fasse entendre et qu'une jeune femme assez amochée ne rentre dans la taverne avant de s'écrouler.

" y peuvent vraiment pas entrer dans une taverne normalement dans ce bled " pensa t'il en voyant Mandor s'approcher de la jeune femme dans le but apparent de lui prodiguer des soins. Il s'interessa fort peu à la discution de l'ingénieur, étant plus concentré sur l'elfe noir qui semblait assez désorienté et semblait s'appitoyer sur le sort qu'avait connu sa chemise. " finalement encore heureux que ce ne soit pas la féline qui ait ticqués sur ma remarque" se dit il avec une légere pointe d'inquietude. En entendant la dernière réplique de Mandor au drow, il s'approcha de lui et lui glissa :

"Mandor, votre attitude vous honore mais je suis la cause de tout cela. laissez moi l'affronter, vous n'avez pas à risquer votre vie"

L'altercation allait bon train dans l'auberge, et cela faillit bien se dégrader lorsque le Drow voulut tenter une "Heroical Last Action" (ou plutot une "Dumb Fatal Action" qui lui aurait mis le contingent de Tharinn sur le dos).

*Il est stupidement fier et fougueux ce spécimen... Pourtant on dit les Drows intelligents...

Quelques secondes après, un grand fracas se fit entendre, puis une jeune femme curieusement accoutrée, couverte de poussière, et affublée sur le crâne, de ce qui sembla être un morceau sanguinolent de patte de chien (à vue de nez d'expert, un Berger Illuskan, avec cependant une légère marge d'erreur étant donné l'état de la bête...) entra dans l'auberge, suivie d'un bébé wiverne et s'effondra au sol... Il jeta un regard las à son assitante qui regardait le déroulement des évènements avec un air médusé.

*Cette ville est véritablement un terrain de prédilection pour l'observation des pathologies mentales... Cependant pour un quelconque traitement, j'ai l'impression qu'il est trop tard*

Le paladin intervint rapidement et soigna l'impromptue qui, à peine sur pied, continua dans son explosive lancée en envoyant par terre l'intégralité d'une tablée pour y déplier une carte (fort heureusement pour elle, il ne s'agissait pas de SA table cette fois-ci...)

Puis cela prit un tour des plus calamiteux... Un duel maintenant... Et pourquoi pas une soule opposant L'Inter Celestial à L'Underdark Slaying Club ?
Dans d'autres lieux, le Drow aurait sans doute eu autant de chance de s'en sortir qu'un taureau lors d'une corrida, mais Tharinn se prévalait visiblement d'une plus grande tendance à l'égalité à l'encontre des faueurs de troubles, quelle que fût leur race ou leur degré "d'orchidoclastie"...
Cependant, dans le cerveau hyperperformant du mage, une préocupation l'emportait sur les autres : la réparation de ses dommages. Aussi se montra t'il plus pressant... Il se tourna à nouveau vers Hina, en lui jetant un regard plus qu'inquisiteur.

"Quant à vous, vous me devez toujours 60 pièces d'or, 3 d'argent, et la prise en charge, chez un teinturier spécialisé en vêtements magico-altérés, du nettoyage de la robe de mon apprentie...Enfoncez vous ça dans le crâne, car moi je ne l'oublierai pas, Mademoiselle..."

"Vous êtes à Tharin Dame, cité fortifié et bourré de soldats, autant en permission que dans la garnison."

Aussitôt la jeune femme sortie de son sac une longue règle, un compa et un crayon, elle commença par faireu ne croix là où indiquait la légende "Maison des Harpell" puis une seconde croix un peu plus loing, efin elle tira un trait droit reliant les deux croix, calcula rapidement la distance entre les deux points à l'aide de son compa et éclata de joie !

"AH ! Ah ! je le savais ! Quand Harkle verra la distance que j'ai parcourue ! Si seulement ce foutu joins de bidasse ne m'avait pas laché j'aurais même pus aller encore plus loin.... Il faudra que je me dépêche de rentrer pour lui raconter !"

Elle sortie une grosse bourse qu'elle vida avant d'en donner la moitié des pièces au tavernier....

"C'est ma tournée !" (geste qui eut pour effet immédia de rameuter la moitié des clients au comptoir)

Ivre de joie, la jeune humaine aurait pu danser sur place si elle ne s'était pas justement prise à ce moment précis les pattes dans le wyvern qui ne la lachait désormais plus ! Elle ne récupéra son équilibre que de justesse et inspecta alors pour la première fois depuis son arrivée les lieux et personnes alentours.... visiblement il n'y avait pas que des personnes banales, rien de moins que deux anges, et un elfe noir accompagné semblait il d'une dame à l'allure féline (le nécromancien et le mage un peu fou n'ayant aucun signe véritablement distinctifs, elle ne les remarqua pas tout de suite...)...

" Merci Mandor, il commencait à me taper sur les nerfs le materialiste de service " dit Kurt, en prenant soins de n'être entendu que de son interlocuteur cette fois. " il me semble ce coup si que le problème est réglé. cependant, j'ai peu être une attitude parfois un tantinet paladinesque sur les bords, mais je sais reconnaitre une bonne chose et cette tournée génerale me semble en être une. je serais au bar, je vous prie de bien vouloir me prévenir lorsque vous serez prés à réveler votre quêtes, si vous avez besoin de moi ou si vous souhaitez boir quelques chose " puis se tournant vers l'ingénieuse fêlé... un peu loufoque " merci beaucoup ma chère"

Aprés quoi il se dirigea vers le bar, en se demandant s'il allait gouter à cette spécialité, le Debout-les-Morts ( le fait que l'alcool semblait attquer le verre de la bouteille par corosion l'avait disuadé jusque la)

[ jets de sagesse : fumble critique ]

Aprés tout pourquoi pas ....

Varloth eut un petit sourire. Il allait peut-être pouvoir s'amuser un peu... C'était parfois vraiment agaçant de devoir jouer les gentils elfes noirs... Voir déprimant. C'était juste pour ça qu'il avait défié le paladin. Il aurait pu défier l'homme qui venait de proposer d'être son champion, mais face à ce qui ressemblait sans doute à un mage, ou plutôt un "maje", il s'amuserait sans doute moins. C'était une simple supposition, peut-être avait-il tort, remarquez.
Varloth fut, d'autre part, très intrigué par ce que fit le paladin. Parlant en céleste, il répara tout les dégats. Mais c'était étrange, car ce n'était pas les paroles d'un sort. Pour être exacte, ça n'y ressemblait pas. Peut-être avait-il mal écouté. Aussi, il oublia cela pour le moment, il était occupé par autre chose.

En effet, je ne vous défie pas, dit-il à Kurt, mais je défie bel et bien le paladin. Dont je ne connais pas le nom d'ailleurs. Ceci à l'arène, et... Le plus vite possible de préférence. A moins que vous ne préfèriez profiter de la tournée générale...

Varloth jeta les derniers restes de chemises. Il s'en achèterait une autre après l'arène. Il fit craquer les articulations de son cou, mise quelque peu à mal par Mandor, et récupéra son chapeau, qu'il avait perdu dans l'action. A moins qu'il ne l'ai perdu lorsqu'il était occupé avec Sekhmet...

Et à moins que tu ne préfères manger avant, ajouta-t-il à l'adresse de sa femme. Surtout qu'il ne distribue pas de choses à manger dans l'arène... Comme cet espèce de grain de blé soufflé que tu m'avais fait gouté!

Hum ? Mium… muimm.. shronk... nan, Ch’est bon. J’ai trouvé un Chien-Chaud.

Déclara Sekhmet en croquant dans ce qui semblait être un morceau sanguinolent de patte de chien. (dixit faustus)
Adepte de la récupération et des Hot-dog, la démone avait récupéré le morceau de créature, encore fumant, tombé dessus la tête de la jeune femme et elle s’était improvisée un gueuleton en s’asseyant, sans demander la permission–précisons le-, à une table de mercenaires qui dégustaient un rôtis mais qui surtout disposaient un large panel de sauce d’accompagnement avec lesquelles Madame pouvait assaisonner son dîner.

Hina s'était "déconnectée" de la scène, vu la tournure que prenaient les évènements. Elle était dans un état de nerfs assez exceptionnel, et ne faisait rien d’autre que se taire, en observant les moindres gestes de Mandor. Elle s’aperçut donc de l’entrée (encore plus spectaculaire que la sienne) de l’étrange voyageuse et de son jeune wyvern. Le wyvern était d’ailleurs très attendrissant, mais avait un comportement plutôt étrange. Par contre, Hina n’apprécia pas que la voyageuse ne remercie pas Mandor pour les soins qu’il lui avait prodigué spontanément.

"Quant à vous, vous me devez toujours 60 pièces d'or, 3 d'argent, et la prise en charge, chez un teinturier spécialisé en vêtements magico-altérés, du nettoyage de la robe de mon apprentie...Enfoncez vous ça dans le crâne, car moi je ne l'oublierai pas, Mademoiselle..."

Les mots tranchèrent l’air tels des lames d’épées bâtardes. Lorsque le mage à qui elle avait causé tant d’ennuis s’adressa à elle, Hina ressentit un immense frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Elle se referma encore plus sur elle-même et souffla avec difficulté :

-Ne vous inquiétez pas, je n’oublierai pas….

Puis la voix rassurante et grave de Mandor s’éleva. Il parlait en céleste, et malgré le fait que Hina ne l'avait jamais entendu faire de telles incantations, elle comprit qu’il venait de dédommager le mage et de réparer sa bêtise. Encore une fois.
Un peu rassurée, elle alla vers lui et ne le quitta plus d’une semelle. La voyageuse bizarre venait de proposer une tournée générale. Sachant que son ami n’allait pas boire, elle voulut lui parler, pour au moins le remercier, mais les mots de « défi » et « arène » prononcés par le drow jaloux l’arrêtèrent. Mandor avait vraisemblablement accepté le combat.
Lorsque celui-ci se dirigea vers la porte d’entrée de la taverne pur indiquer le chemin à son opposant, Hina attrapa son bras et voulut le retenir.

-Mandor ! Tu ne vas quand même pas te battre ?? Il doit y avoir un autre moyen de régler ce problème !

Sa voix tremblait, et il y avait une vraie angoisse dans ses yeux. Elle baissa la tête, tenant toujours le bras de son ami, et lui dit dans un souffle de sincérité:

-C’est à cause de moi qu’il t’arrive tous ces ennuis…. Je te demande pardon… Je ne veux pas que tu prennes des risques à cause de mes bêtises…. S’il t’arrivait quelque chose…… Je ne me le pardonnerai pas.

Le pauvre paladin pu voir que l'elfe noir ne l'écoutait pas, ou presque. En effet, il était allé rejoindre sa compagne à la table des mercenaires. Il s'était fait une petite place, et avait commandé un repas. En attendant, il demanda à Sekhmet :

Tu me fais goûter?

Sentant venir la réponse, il fit discrètement glisser un des rotis des mercenaires (de toute façon, il y en avait pour trois tablées, de vrai morfales! Remarque, il y avait un demi orc à table), enfin, aussi discrètement qu'il est possible de le faire avec un roti...

Le Docteur observa le paladin réparer/nettoyer ses biens, puis, il fit signe à Vilindra de tout ranger soigneusement.

"Vous me ferez une copie de ces ouvrages." Lui dit-il d'un ton indifférent, comme s'il ne se rendait pas compte de la masse de travail que cela représentait.

Puis, de nouveau, il se retourna vers le paladin.


"Voilà cela vous conviens j’espère. "

"Si je n'étais pas exigeant et pointilleux, cela aurait pû parfaitement convenir... Manque de chance pour vous, je le suis, et à outrance d'ailleurs. Aussi, je vais vous faire part du fond de ma pensée... Si je suis parvenu là ou j'en suis c'est à force de rigueur et d'exactitude, qualités intrinsèques à un travail bien fait et à un mode de vie équilibré qui évite ce genre de déboires dans les méandres du chaos. Il y'a aussi quelquechose qui s'appelles le sens du devoir et des responsabilités, qualité que nombre de paladins portent en étendard. Vous ne lui avez pas vraiment rendu service en réparant ses dommages à sa place. C'était à elle de le faire. Bien que ses excuses m'aient parues sincères, il n'en reste pas moins que c'est la solution de facilité que vous avez adopté... Cela conviendra néanmoins... Pour cette fois".

Il jeta ensuite un regard étrange à Hina qui était toujours aussi déboussolée, puis il se rassit sans un mot en observant la tournure que prenaient les évènements.