[RP] Le recours des anges.

Et il risquait d’attendre longtemps.

« Plume-Noir, tu le neutralise ? »

[... bein quoi? oui, je sais aussi faire des rps de 2 lignes]

Siegfrid haussa les épaules : il n'aurait pas cru qu'il ait du mal à s'habituer à ses ailes, puisqu'il pensait à tort que ce truc devait être de naissance... Mais bon tant pis. Il laissa le paladin à plume faire son offre tandis que lui même alla se commander une boisson rafraichissante au bar.

***

En haut, dans l'encadrement de la porte de la chambre qu'on avait toujours négligé de fermer, se tenait un nouvel arrivant, qui s'adossa nonchalamment et non sans élégance à l'encadrement de la-dites porte. De taille moyenne, l'individu avait une silhouette élancée, et son visage à peau ambrée reflétait une douce ironie, ainsi qu'une certaine sérénité, qui était en fait une grande confiance de soi. Des cheveux blonds, presque blanc au soleil, encadrait ce visage ponctué par deux yeux pourpre comme deux points final. Et tandis que l'on s'interrogeait sur la provenance d'un tel homme, on remarquais alors les oreilles pointues si caractéristiques des elfes.
Il était vêtu d'une cape grise à large capuchon, pour le moment rabattu, attachée par une broche simple et classique.
A sa large ceinture on pouvait distinguer une épée ainsi que deux carquois, dont l'un bien moins rempli que l'autre. Cette large ceinture enserrait son pourpoint de cuir noir et son pantalon de même couleur que des bottes retroussées coupaient à mi-mollets.
A ses bras, deux protections métalliques recouvraient ses longues mitaines, plus pratiques que des gants pour tirer à l’arc, arc long qu’il portait dans son dos et qui lui conférait un air de forestier elfe des bois. L'elfe paraissait pour le moment joyeux, comme ravi d'assister à un divertissement imprévu. Sortant une pomme de sa besace, il entreprit de la manger tout en commentant le match qui se déroulait sous ses yeux :

"Oho, il semblerait que notre ami l'endormi ait pris un rude coup de fessier au visage, mais fort opportunément, il tombe dans l'eau qui le refroidira de manière tout à fait adéquate! Un joli coup de la demoiselle qui domine pour le moment et... Ah, un rebondissement, voilà qu'elle aussi boit la tasse. C'est maintenant au dernier homme debout (plus pour longtemps sans doute) d'agir..."

Aux dires du taverniers, Erhel'Fein rétorqua :

"Allons, vous oubliez que le client est roi dans un commerce. Du moins, s'il a de l'argent et qu'il paie le prix fort. Quant au bruit, allez donc vous plaindre à la garde de tapage diurne! Oh? Suis-je bête : ils viennent de partir en laissant ces jeunes gens à leur jeux. Et si... Vous faisiez comme eux?"

Après qu'on l'ait libéré, le Magicien écouta attentivement la proposition de ce qui semblait être un confrère.
Il hocha du chef, puis sortit une plume de sa gibecière, ainsi qu'un long rouleau de parchemin et une fiole d'encre noire.

"Permettez... J'ai quelques questions à vous poser, et j'ai pour habitude de consigner les informations importantes par écrit. Ensuite j'ai d'autres souhaits à vous exprimer concernant mes conditions tout particulièrement."

A ces mots, il prononça une courte incantation en désignant le parchemin et la plume et le scribe magique s'anima, près à prendre note de ce qui allait se dire.

"Tout d'abord, j'ai besoin de savoir quelle est la nature exacte de cette mission, les risques qu'elle comporte, avec qui je suis censé travailler, où je suis censé me rendre et quand."

Alors qu'il posait ses questions, la plume grattait le support à toute vitesse.

"Ensuite, concernant vos propositions :
- Vous m'assurez un libre accès à une bibliothèque Céleste : C'est bien beau, mais si je dois moi même m'acquitter des frais de déplacement planaire à chaque visite, cela risque d'être problématique. Sont-ils pris en compte dans votre notion de "libre accès" ?
- Ensuite, concernant l'entrée à Château-Suif : Est-elle uni-personnelle ? Combien de temps aurais-je accès à la Bibliothèque ? Cette entrée concerne t-elle également les ouvrages consignés dans les"Enfers" ?

J'ai également besoin d'or. Je suis en train de monter une institution en coopération avec des Hospitaliers d'Illmater à Ordulin. J'ai un pécule personnel, mais toute aide supplémentaire pour l'agrément des locaux et les frais de formation des apprentis serait la bienvenue."

Plume Noire se débattait dans la baignoire, occupé à éviter la noyade, l’écrasement de l’assassin empêtré et à tenter de noyer la Kat ou, à défaut, lui faire assez de nœuds dans les cheveux pour qu’elle souffre au moins 2 heures à démêler tout ça.

Néanmoins, quand une femme demande un service, il est de bon aloi d’y répondre. Aussi, l’aubergiste fut frappé au visage par une éponge mouillée et savonneuse avec une précision diabolique dans un « Schplach ! » très caractéristique :

« Vu le niveau du service de l’asperge, vous devriez esquiver d’en rajouter ! Bloup ! A 2 pièces d’Or la nuit, je m’entendais au moins à l’eau courante et l’électricité ! »

Il avisa le nouveau venu :

« Dites, l’ami, je vous remercie de votre interaction mais, comme c’est une chambre, ici, et pas une saleté de spectacle, je vous vénérerai de prodiguer vos conseils au ténardier à votre propre personne. »

Oui, la langue commune ne s’apprend pas en un bain, même forcé.

"Hum? Tiens je ne pensais pas qu'elle parlait du tavernier!"

Remarqua un elfe des bois, légèrement surpris. Il écouta ensuite celui qui venait de tirer, sans vraiment comprendre ce qu'il racontait. De l'eau courante? Qu'est-ce que c'était que cette eau qui court? Et de l'électricité? Comme... La foudre? Dans une asperge? A sa connaissance il n'y avait pas de nécromancien essayant des trucs louches dans l'auberge pourtant...
En tout cas, le match s'avérait assez distrayant, avec des alliances, mésalliances, arrivée de nouveaux concurrents...

"Toutefois ce fut un très beau tir de... De l'homme qui parle un véritable charabia!"

Visiblement ayant affaire à un étranger, Erhel'Fein répondit :

"Reformulez moi votre requête correctement et je verrais ce que je peux faire, parce que là... Je dois dire qu'en langues étrangères votre compagne s'en sort bien mieux..."

Plume Noire, résistant à un tirage de cheveux décida d’exaucer les vœux de l’inconnu qui voulait un langage simple et compréhensible :

« Dehors ! »

Là, c’était assez simple, probablement.

Pendant ce temps, le Ryliath, qui avait encore et toujours la tete sous l'eau, en était réduit a contempler la qualité du baquet, le tout sans oxygène et malgré ses gigotements vains destinés a se sortir de l'eau afin de pouvoir respirer.

On a jamais vraiment prouvé que l'oxygène etait necessaire a la survie, et Ryliath pensait que le fait de respirer était un simple reflexe de notre corps et que si on arretait, le corps s'en inquietait et le cerveau, trop confus a cause de cet acte stupide de son propriétaire, défaillait.
Toutefois, meme Ryliath n'etait assez borné pour mettre une telle hypothèse a l'essai.

Il empoigna d'un geste vif et sec la première chose qui passa a portée: les cheveux d'Artus, et il tira un grand coup afin de se sortir la tete de l'eau.
Sa tete émerga mais il ne put rien voir du fait de ses cheveux qui avaient décidé de se rabattre devant ses yeux, en revanche, il put prendre un inspiration et revenir a ses esprits un instant, ce qui lui suffit pour dégager Kath de son dos et ramper en dehors de la baignoire.

Il s'etala sur le parquet, qu'il mouilla abondament, le temps de reprendre son souffle. Ryliath n'avait encore jamais autant aimé le sol dur, froid et qui fait mal au dos.

Katherine, à présent la plus menacée de noyade, décida que le jeu devait s’arrêter là.
Ainsi son les chats, ils décident quand il faut jouer, et quand le jeu s’arrête avec un coup de patte griffue sur la main du maître; enfin, si on peut appeler ainsi l’être qui les nourrit et les loge gratuitement sans rien leur demander en retour si ce n’est uriner sur une pile de linge de préférence propre.

Le coup de patte de l’adolescente fut un planté de talon dans la partie la plus tendre des parties postérieures d’Artus, c'est-à-dire : Le petit orteil gauche! Oui, car tout le monde sait que le petit orteil droit, rencontrant régulièrement le pied de lit, a développé une résistance à la douleur.

« Couchez, PN! (raccourcit katherinien pour Plume Noir) Sinon je frapperai plus haut la prochaine fois. »

La jeune fille en armure sortit souplement du bain, tendit que l’eau glissaient sur les plaques métalliques comme sur des écailles de poisson.
Le tableau aurait pu être parfait si le mascara de la femme ne lui dégoulinait pas sur le visage couvert de cheveux qui lui cachait la vue.

« Hep, vous cherchez une aventure super importante ? Je crois que l'emplume la viens de proposer de défendre une faille planaire, mis à part battre un seigneur démoniaque ou un dragons vénérable je vois pas trop ce qui pourrait être plus impressionnant »

"Défendre une faille planaire ? Je sais pas si ça sera suffisant enfin.... où il est au juste cet emplumé ?"

hrp : une ligne, qui dit mieux ? mrgreen

« Ouaille !!! » Fit un pauvre voleur à l’orteil endolori par la brutalité féminine.

Il sortit de l’eau avec peine, tout dégoulinant lui aussi, et s’assit pour se masser le pied en disant en Commun Européen :

« Quelle brutalité ! Je serai masochiste, j'adorerai... mais je ne le suis pas. »

Il constata le nombre de gens présents et rajouta en Commun de ce monde :

« Quoi ? Vous avoir jamais vu des gens attraper un bain tout habillés ? Sans valoir déranger, je vous souviens qu'on est dans un chambre d'hotel, pas dans le hall! Alors, veuillez vous briser d'ici vite fabriqué! »

« Et blablabla. »
Souligna-t-elle, d’une voix morne en s’ébrouant, sur l’éloquent discours de Fredic qui lui donnait l’impression d’un chien aboyant sur un intrus qui toquait à la porte de la maison.

Rabattant ses cheveux dégoulinant d’eau, la jeune fille se dirigea d’un pas décidé vers l’aubergiste pour lui faire face. Un face à face déséquilibré car la taille de la gamine n’excédait pas les 1m50.
Ses sourcils bruns se froncèrent et sa voix de velours devint cassante comme un diamant sur une plaque d’acier.
« En premier, tavernier, pour vous se sera: Baronne de Quesnoy et non: "gamin tentant de faire son intéressant". Si il vous prends encore une fois de manquer du respect que vous me devez, je vous arrache les yeux et vous les fait avaler, et ce sans aucun condiment.»
Et quand une enfant vous disait cela avec un grand sourire, le plus souvent, on la prenait au sérieux.

« En second, nous avons payé cette chambre, ce qui se passe, en ces lieux, ne vous regarde plus tant qu'il n'est question de crime. Et en quoi est-ce criminel de prendre un bain à trois?
Si vous voulez vraiment contrer le bruit, allez donc haranguer de votre vindicte le petit malin qui hurle Hina. Si vous aimez tant vous rincer l’œil vous serez servit… encore des amants bruyants… sûrement…

Pour ce qui est du reste, puisque nous ne sommes plus les bienvenus, comptez sur nous pour dépenser notre fortune en d’autres lieux. Que voulez-vous, les "gamins nobles qui cherchent à faire leur intéressant" sont souvent gavés de l’argent de leurs parents. La prochaine fois, réfléchissez avec votre bourse plutôt que votre cervelle; Car l’une semble nettement plus développée que l’autre.»

Sur ce, elle poussa du bout de l’index l’aubergiste pour passer, n’adressant même pas un regard au nouveau venu, à ses yeux, difforme.

« Fredric ! Au pied ! Et demandez à notre scaphandrier à combien il estime ses services de guide en cette cité. »
A nouveau, la belle considérait son rival voleur pour son larbin, que voulez-vous, on ne perd pas les bonnes habitudes et descendit les escaliers en s'essuyant le mascara coulant avec un bout de sa cape.

[HRP : essai de couleur... ça fait bobo l'oeil ou ça va..?]

"Xsa, le match serait-il déjà finit? Je dois donc conclure par la victoire de madame la baronne de Quesnoy. La deuxième position reviens à son valet de pieds, Fredric, et le baigneur arrive bon dernier..."

Il ne parla même pas du tavernier qui venait de se faire mettre définitivement hors jeux (et pas autre choses, bande de pervers!), avant même d'avoir réellement commencé à jouer. Il regarda la femelle humaine descendre avec un sourire. Elle l'avait copieusement ignorée, ce qui ne l'étonnait pas : c'était souvent le cas de la noblesse humaine envers les elfes, même les plus démuni. Curieuse réaction d'ailleurs.

Hum, je suis déçu, je m'attendais à plus de réaction de votre part, dit-il à Fredric. Quel dommage que le serviteur ne se soit pas rebellé plus sérieusement..."

Déclama un Erhel'Fein qui n'avait, semble-t-il, pas encore l'intention de bouger de son encadrement de porte, même s'il se tenait prêt à esquiver un second projectile mou et humide.

Zok qui se permet d'éditer ton message car nous sommes de vrai ami: Oui, bobo au yeux! J'ai mis plusieur choix de couleur, qu'en pense tu? J'ai laissé une phrase dans sa couleur d'origine pour que tu compares.
-->Merci bien!^^ Première couleur proposée = première couleur adoptée

En entendant la question du paladin, Kurt fut tenter de répondre "excellente question je vous remercie de l'avoir posée !"

il essaya de comprendre ce qui s'était passé, respira un grand coup et analysa la situation, en faisant signe d'une main à Mandor pour lui demander d'attendre et ferma les yeux en respirant calmement, ce qui d'ordinaire l'aidait à réfléchir quand il était tendu

Au bout de quelques minutes, il finit par regarder son interlocuteur en face et lui dit :

"Je vais essayer de résumer la situation : Hina m'a demandé d'invoquer l'esprit d'un mort, un de ses anciens amis, un dénommé Merym, qui a perit dans un incendie. ce que j'ai fait. le probleme, c'est que j'avais imaginé invoquer l'esprit d'un défunt qui reposait en paix or il semble que ce Merym suite a sa mort violente, soit devenu une âme en peine. il a echappé à mon controle, a agit et parlé de manière extrèmement violente, notamment en revivant en direct sa propre mort. Il me semble qu'Hina doit être trés atteinte moralement de voir ce qu'est devenu son amis"

Le visage fermé, Hina écouta attentivement la réponse donnée par Kurt à Mandor, qui visiblement s'inquiétait de la situation. Encore sous le choc de ce qu'elle venait de voir, elle prit la parole dès que le mage eut terminé.

"Ce n'était pas Mérym."

Son ton était monocorde, et froid. Elle ne regarda pas ses interlocuteurs une seule seconde.

"Ce n'était pas Mérym. C'était une abomination, une vision abjecte, une aberration. Non. Ca ne peut pas être lui. Il n'aurait jamais dit ce qu'il vient de me dire. Il n'aurait jamais fait ce qu'il vient de faire."

Elle leva alors les yeux et jeta un regard empli de reproches amers et de colère à Kurt. Elle lui lança en levant la voix:

"Vous avez raté votre sort ! Vous vous êtes trompé dans votre formule !!"

Kurt ferma les yeux et soupira longuement. il aurait du s'y attendre. Hina n'était pas sensé connaitre les âmes en peine.

il se retourna et lui parla calmement

"Hina, je sais que c'est une dure épreuve mais il faut faire preuve de courage. c'était bel et bien votre amis Merym, mais la violence de son décès a conduit sa personnalité a se cacher sous une couche de haine et de souffrance et......"

[hrp : l'interruprion s'expliquera très bientôt ^^]

Hina coupa tout de suite la parole au mage. Elle se boucha les oreilles et cria d'une voix suraigüe:

"Non, je ne veux plus vous écouter !!! Vous mentez !!! Ce n'est pas Mérym !!!"

Elle fonça alors directement vers la sortie de la chambre en bousculant un peu Kurt au passage. Avant de claquer violemment la port derrière elle, elle lança un dernier:

"Vous n'êtes qu'un menteur !!!!!!!"

Elle dévala alors quatre à quatre les escaliers (sans se casser la gueule cette fois-ci) et s'engouffra dans la salle principale de la taverne sans préter la moindre attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle s'effondra sur une chaise libre (la table ne l'était peut être pas, elle, mais c'était le cadet des soucis de l'ensorceleuse), et se prit le visage dans les mains, les coudes posés avec violence sur la table. Elle garda les yeux fermés, les pommettes rouges, sans expression vraiment distinguable, mais aucune larme ne coulait sur ses joues.

Ryliath, encore quelque peu essouflé de sa bataille aquatique se releva lentement afin de constater les dégats: toute la partie superieure de son costume se voyait etre réduite a l'etat d'infame chiffon trempé.

Un petit tic-tac, pareil au doux bruit d'une bombe a retardement prète a vous exploser sur la gueule a un moment donné, précis et surtout innatendu, se déclara alors dans la tête du jeune assassin. Et Ryliath etait le genre de bombe a exploser vite, bien, et surtout de facon précisément oblitératoire. Et meme si cette phrase n'a pas beaucoup de sens, c'est vrai.

Donc, le jeune assassin passa une main excedée dans ses cheveux afin de les remettre en ordre, et de pouvoir ainsi voir ce qu'il avait devant lui. Paraissant ~~extremmement~~ un peu tendu, il prit soin de bien lever les manches dans le geste universel qui découle du mouillage du vetement, un peu comme si le monde entier était persuadé du fait que plus les manches sont hautes, moins l'eau tombe sur le parquet.

"Mes services?! Mes SERVICES?! " s'ecria Ryliath dans un grand mouvement de colère... colérique.

"On se fout de ma gueule, c'est ca?!"

La tension venait de lacher de facon soudaine et il fallait a Ryliath quelque chose pour se défouler. Il traina les pieds jusqu'a la porte et stoppa devant l'elfe avec un sourire sinistre.
Il lui lanca un regard noir qui aurait pu faire palir le plus pale des vampires et, de ce ton sinistre et doucereux qui sied aux meutres, il lui adressa la parole.

"Et vous...." lui ajouta t'il les yeux dans les yeux avant de lui décocher un coup de pied fulgurant au tibia, le genre que meme le mec hyper coule qui se la joue il peut pas éviter, meme si il a pas envie d'etre ridicule a cause des conséquences.
(en définitive, un bon coup de pied dans le tibia, quoi...)

Et l'assassin s'en repartit bien plus serein qu'auparavant vers sa chambre pour y quiérir de quoi se changer et ses affaires, car au final, il comptait bien accepter l'offre d'etre un guide.
Quoi de plus facile que de faire payer a cette espèce bulot cuit qui lui servirait d'employeuse.

Plume Noire allait riposter à l’attaque verbale du nouveau venu mutant quand un coup de pied au tibia de l’agresseur le coupa dans son élan.

Le doigt levé, la tête de travers, il observa le mutant se tenir la jambe (geste logique, je pense).
Il se dirigea nonchalamment vers la sortie… avant de frapper l’autre tibia à une vitesse fulgurante (oui, la douleur du tibia douloureux fait souvent oublier l’environnement lorsque celui-ci n’est pas particulièrement dangereux.).

Puis, il répondit au mutant bavard :
« Vous savez la différence entre vous et moi ? C’est que moi, je suis assez compétent dans mon domaine pour pouvoir être son serviteur.
En attendant, bien que vos compétences aient retenu notre attention, nous sommes au regret de vous informer que votre candidature n’a pas été retenue.
Je vous souhaite bonne chance dans votre recherche d’emploi »

Il sortit également, non sans rester vigilant à tout mouvement suspects autour de lui : un homme en garde en vaut 3 nonchalants.

« Valet de pied ? Moi, au moins, je suis quelque chose. » Fit-il d’un ton badin avant de tocquer à la porte de la chambre dans laquelle s'était introduite la malheureuse victime du bain forcé:
« Excusez, Messire, mais comme on est étranges dans ce globe, on aurait aimé avoir quelqu'un qui pouvait nous aider. est-ce que celala vous parle? »
Oui, tout le monde est logé à la même enseigne, face aux langues étrangères: on sait envoyer bouler ou insulter dans beaucoup de langue, mais on est incapable de tenir une conversation normale, demander un renseignement... Plume Noire ne faisait pas exception à la rêgle.

Peu importe dans la société dans laquelle il se trouvait, le Drow mâle était et restait toujours la victime d’une femme. L’action conjuguée des deux hommes, humiliés par la belle, le prouvait d’autant plus car inconsciemment, en passant leur nerf sur ce qu’elle considérait comme un mutant, ils lui rendaient service ; car, à l’instar de Buffalo Bill et des bisons, pour Katherine, un bon mutant était un mutant mort.

Katherine, elle, était arrivé dehors. Son armure, qui semblait être une seconde peau tant elle était souple et moulante, luisait doucement comme le pelage d’une panthère paraissant au soleil tandis que l’humaine s’échinait, furibonde -plus qu’un état d’esprit, une véritable seconde nature- à tordre sa cape pour la dégorger d’eau en morigénant sur les hommes, les bains, et les deux conjugués en même tant.

(hrp : Aucune Kath n’étant signalée dans le rp de Tam, je conclus que les deux ne se sont pas croisées dans l’escalier >> donc kath était déjà dehors Wink

)

Pendant ce temps, le jeune assassin s'etait empressé de retirer sa chemise pour pouvoir la poser quelque part avec désolation. C'etait sans doute elle qui avait le plus souffert du mouillage, le reste allait... Il commenca a se diriger vers son sac pour atttraper une chemise de rechange.

Ryliath stoppa quand on ouvrit la porte et une vague immense de haine l'envahit. La haine universelle, si je puis dire: la meme haine envers le monde entier que l'on ressent lorsqu'on perd son travail, sa famille et sa crédibilité a cause d'une bourde, ou encore lorsqu'on se cogne le petit doigt de pied aux aurores.

Devant les yeux de l'assassin s'étalère en pas moins d'une demi-seconde une bonne centaine d'objets avec lesquels il pourrait éliminer la personne qui avait décidé d'avoir l'impudence d'avoir l'audace de l'embeter une fois de plus.
Cependant, il reconnut la voix du servant.

"Moi? Quoi? Hein?"

Les mots de l'etranger mirent quelques secondes a se mettre dans l'ordre, a trouver un sens et ce sens, lui, décida de rester bien au chaud sans prévenir personne.

"De... quoi? Vous aider? Oui, oui, bien sur que je vais vous aider."
Ryliath s'approcha alors, menancant, du dérangeur. Certes, torse nu et imberbe, Ryliath n'avait strictement rien d'une montagne de muscle intimidante. Cepandant, son air menacant fut suffisant.

"Oui, je vais vous aider. CEPENDANT! Si vous persistez a me déranger, a m'enmerder alors que je me prépare, je me verrais dans l'obligation d'user d'un des 187 objets dans cette pièce qui me permettraient de vous tuer afin de m'assurer de VOTRE CALME!!! MAINTENANT VOUS VIREZ ET VOUS M'ATTENDEZ BIEN SAGEMENT EN BAS!!!"

Et, avant que Plume Noire n'ait pu comprendre qu'il avait quelque peu reculé, il put voir la porte se refermer brutalement a quelque quatre centimètres de son nez. Quatre et demi pour etre tout a fait précis.

Et, pendant ce temps, Ryliath enfila sa chemise, la boutonna tranquillement, remit son gilet après l'avoir consciencieusement éssoré et vérifia que son arsenal était bien en place. Il remit un couteau dans sa manche droite, une fourchette dans sa manche gauche et empoigna sa besace tout en vérifiant que le cliquetis signalant la présence des fioles était bien présent.

Et, déformation professionelle, Ryliath sortit par la fenètre. Après quelque minute, Kath put voir un Ryliath fulminant (comme a son habitude, lui aussi) sortir d'une petite ruelle.

« Il n’a point réussit à vous convaincre, semble-t-il ? »
Fit une Katherine, mine penché sur sa cape mais regard en coin sur l’individu d’humeur semblable à la sienne.

(petit, mais la taille ne fait pas la qualité ni la performance ! Hein xen que j’ai raison ! LOL)

Erhel'Fein se pris effectivement le coup de pied de l'humain en furie. Serrant les dents, il se retins de hurler, et se massa le tibias endoloris. Rien de bien grave, et pas de quoi lui faire perdre sa vigilance : voyant le deuxième individu, il sut d'instinct qu'il allait imiter, comme n'importe quel gosse, son copain. Aussi évita-t-il le deuxième coup en sautillant sur la jambe qu'il ne se tenait pas. Mais ce faisant, il perdit son équilibre, et sautilla maladroitement dans la chambre pour ne pas tomber.

-Rhâa! Par les rides de..!

Il évita également de justesse la baignoire encore à moitié pleine, et atterri sur le parquet à côté de celle-ci grâce à une acrobatie peut élégante, mais qui lui devait au moins d'éviter de se mouiller. Et ce fut un elfe noir furibond qui se releva, serrant et desserant les poings, afin de lutter contre l'irrépressible envie de coller des flèches sur les Ibliths qui avait osés le traiter ainsi.

*Maudits soient les surfacins et leurs loies stupides!*

Soufflant un grand coup, l'elfe noir retrouva son sourire. Sortant de la chambre, il vit le serviteur se prendre (ou presque) une porte dans le nez. Il ricana en disant :

-Je commence à comprendre pourquoi la demoiselle à l'air si énervée.

Erhel'Fein hocha la tête de dénégation, l'air exaspéré.

Devoir se contenter d'un individu qui, non content d'être ridicule tant dans son phrasé que dans ses actions, affiche en plus à tous sa médiocrité... J'ai bien peur que cela ne mettent à l'épreuve les nerfs de toutes personnes correctement constituées. Et cet air pédant que vous tentez vainement de contrefaire... Non, vraiment, vous devriez cesser, vous faite pitié. Mieux vaudrait pour vous afficher clairement votre condition de rustre, elle vous siérait bien mieux au teint, si je puis dire. Et vous seriez sans doute un peu moins ridicule.

Je ne peux que vous conseiller une chose : suivez mes conseils et quittez ces habits que vous avez volé, espérant vous donner plus de contenance.

Nous n'avons pas les mêmes valeurs. Acceptez le!

Conclut-il, en descendant les escaliers, toujours souriant. Il doutait, avec sa pédanterie contrefaite, et sa culture de fruitier, que l'individu comprenne l'insulte, et à fortiori soit capable d'y répondre. Il s'éclipsa donc dans la grande salle, adoptant un point de vue lui permettant, pour le moment, d'observer la jeune femme, bientôt rejointe par le fou furieux, toujours énervé par l'une des fenêtres de l'auberge. Il changea au passage d'apparence, au cas où l'idiot de l'étage soit tout de même observateur. Il ressemblait maintenant à un humain, plus banal que l'elfe dont il avait auparavant l'apparence.

Assourdi par le claquement de porte, Plume Noire attendit quelques instants avant de récupérer son ouïe et de descendre les escaliers et passa devant "l’humain" sans, apparemment, y prêter attention, aussi, le bouscula-t-il et "l’humain" sentit une piqûre fugace aux fesses avant d’entendre le Français lui murmurer :

« Oups ! Désolé ! Je crois que je vous ai piqué. Ne tentez rien que vous pourriez regretter, messire. Nous ne sommes pas de ce monde et je gage que la médecine d’ici n’ait que peu de chance d’en connaître le remède. Remède que je connais, bien sûr.
Oh… vous pourriez trouver un apothicaire qui devrait uniquement se fier à vos symptômes pour estimer la nature du poison, vu qu’il n’aura aucun échantillon, et préparer l’antidote, pour peu qu’il le connaisse, le tout en moins d’un petit quart d’heure.
Votre cœur va bientôt battre de manière irrégulière, vous commencerez à ressentir des vertiges, puis, vous mourrez de mort "naturelle" : une simple crise cardiaque.

Oui, Messire le mutant change-forme, malgré votre nouvelle apparence, je vous ai reconnu. L’apparence change mais nullement votre odeur et je crains que, malgré vos airs efféminés, vous manquiez d’appâts pour vous permettre contrairement à ma cousine. Oui, ma cousine. Je ne suis point son valet, nous dirons juste que ma capricieuse cadette à son caractère malgré ses titres moins élevés que les miens.
Ho ? Je vous trouve pâlichon ? Commenceriez-vous à vous sentir mal ? Je vous rassure, je ne souhaite votre mort, seulement … j’aimerai vous engager.
Alors, quand vous déciderez que votre vie a finalement de l’importance à vos yeux, n’hésitez pas venir me parler. »

A ces mots, il s’éloigna vers Katherine.

« J’ai peut-être trouvé quelqu’un de plus. »

Hrp: Xen, comme je sais que t'es fair play, je te préviens: il ne t'a pas du tout empoisonné, il t'a juste enfoncé une simple aiguille dans les fesses...

« Si vous me dites que c’est le mutant qui était à la porte de la chambre: je le tue. Sans autre forme de procès. »
Préféra préciser Katherine.

« Et vous avec. »
Rajoutta-t-elle.

Toujours aussi cours mes rps, mais les longues actions empêchent souvent les autres d'agir......et j'ai la fléme aussi! LOL

Attention!! Mon prochain message, je le tapperai dans le Recours des anges 3

Erhel'Fein leva un sourcil, légèrement étonné. Tout d'abord, que l'humain l'ai repéré à l'odeur, surtout dans une taverne. Soit il avait un très bon odorat, soit il n'était pas tout à fait normal! Et vu son étrangeté, il optait plutôt pour la seconde option. Néanmoins, nullement effaré, il décida de le suivre. Il ne ressentait aucun symptôme de poison, mais il savait bien que certains pouvaient agir seulement quelques minutes avant la mort du sujet.

En fait, il était plus curieux d'en savoir plus sur cet humain et sa compagne, qui sortaient un peu de l'ordinaire. Les manières de l'homme notamment se rapprochaient assez de ce qui se fait chez les drows : travailles pour moi ou meurt!
Accessoirement, il tenait toujours à la vie, et c'était quitte ou double.
Voyant la... Réticence à cotoyer un "mutant" de la femelle humaine, et ayant toujours son apparence humaine lui même, Erhel'Fein déclara :

-Bonjour Mademoiselle. Je ne suis pas un... Mutant comme vous dites, alors j'espère qu'on pourra travailler ensemble. Votre ami ne m'a pas précisé le type de travail. Mais je crois que ce sont mes connaissances du pays qui l'ont intéressé, crut-il bon d'ajouter. Autant jouer la comédie pour le moment, le prix sera discuté plus tard. Et, bien sûr, après qu'il ait eut son "antidote" si antidote il y a. Pour le moment chuchoter à l'oreille de son "nouvel ami" serait louche. Et faut dire que le paiement proposé m'a intéressé.

» [HRP] Le recours des anges
» RP] Le recours des anges BIS.
» [RdA3] Recours des Anges.