[RP] Le recours des anges.

L'oreille collé contre la porte, Sha épiait la conversation privée.
Il n'entendit que quelques mots...

"Ce porc est en train de... Ouvrez !! Hey, oh !! Katherine, ô et puis merde !!"

Un grand coup de pied fit craquer la porte, le deuxieme envoya valser la serrure.
Il surpris les deux protagonistes, l'un passant ses doigts dans les cheveux délicats de la belle, tenant des chaines dans la main, et la belle, allongée sur un lit, encore à moitié inconsciente.

"Cessez ceci sur le champs !!"

En général, il invoquait le nom du Roi Empereur, mais même le Dieu n'avait pas de pouvoirs ici...

Au premier coup de pied, Plume Noire/Drasen’Ray arma son arbalète et mis son chargeur à répétition en place dans un soupir d’agacement.

Au second coup de pied, l’arme se braqua sur l’importun. L’homme s’exprima en granbreton, sa voix ayant changée en celle du Connétable de la Chèvre :

« Ceci, Frère Renard, est une arbalète à répétition renforcée dont la puissance est certes inférieure à une lance-feu, mais à peine. Et l’homme qui la tient va vous faire une proposition à laquelle il n’y a d’autres choix que ceux que je vais vous faire : ou vous me laissez tranquille avec ma protégée, ou, par Aral Vilsn le Rugissant, je vous abat comme une larve de sous-être ! … Et je doute qu’ici il y ait quelqu’un qui fasse à notre Roi-Empereur un quelconque rapport qui me vaudrait le démasquement pour meurtre d’un frère Granbreton.
Faîtes votre choix maintenant, mais dépêchez-vous : la détente est sensible et vous me rendez particulièrement nerveux de colère. »

Zasalmael savoura son sandwich. Décidément, la cuisine locale était très... Simple.
Ayant l'habitude de tomber dans des endroits pas possibles ou l'art de la cuisine se résumait soit a avoir un plus gros morceau de viande mieux chauffé ou a un amoncellement du plus dépices possibles, il avait su rendre ses papilles gustatives a peu près capables de supporter n'importe quoi.
De fait, il était sans doute le seul humain possible a survivre a la menace d'un beignay de Birbir, et la sandwich lui sembla étrange tant il était mangeable.

" Boarf, dis toi que c'est aussi mieux si elle est jeune... Imagine de quoi elle aura l'air dans dix ans et là tu comprendras pourquoi les deux lui tournent autour... Et pourquoi je dis que c'est mieux qu'elle soit jeune tant qu'a etre endormie et entre les bras de deux... enfin bref."

Zasa laissa un instant vagabonder l'imagine d'une beauté fatale dans sa tete avant d'en revenir a la réalité: il avait le corps d'un humain e seize dix sept ans. L'amour n'etait pas fait pour lui...
Toutefois, il fallait reconnaitre que... Non, non, non. L'amour. Pas fait pour lui. Point barre. Meme si? Non! Pas du tout. Ah bon. Pourtant au pays, la princesse? Non, meme pas la princesse. trop tard, il etait parti.

Tiraillé par ces pensées malsaines pour tout aventurier qui se respecte, il alla s'asseoir. Et, comme tout bon aventurier qui se respecte, il alla s'asseoir dos au... Bon, bah face au mur alors...

Le marin lui posa la question de son origine. Cela lui arrachea un sourire. Personne ne l'avait encore apellé Sam. Samaël a la rigueur, mais Sam, jamais...
Et franchement Samaël trouvait que ca sonnait très mal, un peu comme on apelle le poteau du héros, vous savez, le petit gros qui ne sert a rien?

" Moi? Euh... D'un peu partout, mais surtout d'ailleurs, j'imagine... En fait je suis voyageur des plans, et euh... On peut dire qu'a l'origine j'etais d'un monde desertique qui s'apelle Selkhira.
Puis j'ai valdingué d'endroit en endroit... Et toi, Himâr*, d'ou tu viens?"

*: Dans le dialecte des contrées de Samaël, littéralement "âne". Avec le meme double sens qu'en francais...

Nombre de messages : 61 Age : 36 Date d'inscription : 16/07/2007

« Vu que la plaignante a disparu, que le coupable probable à fui, vous pouvez repartir. »

Quel ne fût pas le soulagement du Magicien lorsque l'Elfe lui annonça sa libération !
Bien que l'attrait de la connaissance fût un de ses penchants les plus exacerbés, et qu'il avait déjà vu beaucoup de choses étranges dans sa vie, il avait assisté aujourd'hui à assez de bizarreries pour avoir droit à un peu de repos.
Il remercia poliment le Général qui venait de lui rendre sa liberté, et s'adressa à son assistante, sur un ton sec et cassant :

"Vilindra, on lève le camp !"

Celle ci compulsait par écrit à l'aide d'une plume tout ce qui se passait dans l'arène; elle était affairée à une prise de note sténographique aussi rapide que le lui permettaient ses muscles du poignet fréquemment sollicités et très entrainés... Autrement dit, à une vitesse qui pourrait s'approcher d'une secrétaire spécialiste de la dactylographie, mais sans machine à écrire...

Elle rangea précipitamment ses précieuses notes, se chargea à nouveau des tomes qui ne rentraient pas tous dans sa besace, et entreprit avec sa dernière main libre de se charger de Baskerville en nouant vivement la dragonne de la laisse autour de son poignet, puis elle emboita le pas à son maître sensiblement moins chargé, qui se dirigeait d'un pas vif vers la sortie de l'arène, n'assistant pas aux dernières apparitions qui allaient ensuite s'y dérouler...

Lorsqu'ils furent sortis, le Mage voulut trouver un nouveau lieu de résidence, moins farfelu que le précédent, et se disant qu'après tout il avait assez d'or pour envoyer au diable l'avarice, il commença à se diriger vers les Hauts-Quartiers de la ville, espérant y trouver une hostellerie calme...

Quelques minutes s’étaient écoulées, toujours prise dans son demi sommeil, Katherine tentait de se rappeler d’où elle connaissait la voix de Sha.

Les images qu’elle associa à cette voix ne la ravirent guère; elle se souvint d’un casse raté, de Lions l’encerclant mais surtout, de plus contrariant, d’une arène et là…
Elle fut d’autant plus contrarié que la voix rassurante de Drasen’ray l’avait fait espérer que cette mésaventure n’était qu’un rêve agité dont elle était si coutumière.

Sha pût comprendre le danger que représentait une enfant capricieuse élevée par des Granbretons quand celle-ci était contrariée.
A contre jours, le regard menaçant et dans un silence félin, Katherine s’était relevée et, assise sur le lit, avait glissé l’une de ses dagues aiguisées le long de la gorge de Plume-Noir.

« Maintenant, tu m’expliques calmement à quoi tu joues, cher ami. »
Susurra-t-elle doucement.

« Oups ! »

Plume Noire sentit le froid contact de la lame sur sa gorge. Il valait mieux ne pas provoquer la féline quand elle était au réveil : tout le monde sait que les femmes sont des créatures du genre soupe au lait quand elles avaient un réveil migraineux comme sait le servir le chloroforme. Et, sur ce point, Katherine était l’incarnation de la gent féminine de tous les Univers réunis.
Sa voix redevint automatiquement celle de Fredric et il eut un grand sourire pour dire de manière presque joviale :

« Drôle de façon de me remercier ! Moi qui était intervenu juste à temps pour empêcher ce pervers lâche d’abuser de toi dans ton sommeil ! »

Sha fut surpris et choqué à la fois, et pour peu, si il l'avait eu à la main, il aurait pu en lacher son masque !!

"N'inversez pas les roles je vous prie, qui a une chaine dans les mains ? Qui a payé une chambre, et qui, qui a kidnapé, et j'insiste sur le kidnapé, une jeune femme ? J'ai les mains propres de cette histoire"

Que de bonheur, que d'éxtase, voila un moment ou la tension montait et ou l'exsitation était plus présente que lors de sa derniere visite à Elisabeth !!

"Ainsi donc, vous etes Drasen'Ray... J'aurais du m'en apercevoir, le voyage entre les plans à du troubler mon esprit, mais comme vous l'avez fait remarquer, frère, qui ici pourra me rendre coupable du meurtre d'un fils de l'Empire ?" dit il en ouvrant une petite arbalete à son poigné, dissimulé sous sa manche, identique à celle du poignet gauche, brisée par Plume Noire.

"Et maintenant, nous allons discuter calmement, et je vous conseille vivement de poser ce jouet, ou alors, et dans ce cas j'en suis navré, malgrés le different qui nous oppose, je vous conseillerai chaudement de consulter la population masculine Grecque au plus vite et d'aller au diable !!"

Il était sans savoir que le nombre d'arme qu'un renard pouvait avoir sur lui était presque incalculable, lui même comptant comme arme.
A vu d'oeil, il devait y avoir prés de 74 facons de tuer la Chèvre dans cette piève, y compris la pièce elle même...

Sha jubilait de voir l'enflure de ces dernieres heures devant la porte du malheur, et il lui serait infiniment plus gai qu'il ne meure de la main de celle qu'il pense avoir sauvée...

Certains parmi les plus malins auront facilement pu reconnaitre l'etrange vide que laissa Birbir dans mon dernier message.

Pourquoi, me direz vous, l'avoir occulté? Et bien tout simplement parce qu'il faut savoir que Birbir pense bien qu'il faut rendre a Birbir ce qui n'appartient pas a Birbir.
Alors, le petit marchand obstiné, après avoir constaté le manque d'envie de Samaël pour un pret, s'etait discrètement excusé afin de voir si la jeune fille allait mieux et, dans le cas contraire, en profiter pour s'appropier la statuette en or.

Montant les escaliers, le petit homme ne s'etait étonné qu'a moitié d'entendre un horrible craquement de porte. Il pressa quelque peu le pas, bien qu'il fut a peu près sur que la statuette ne risquait rien, il avait tout simplement envie d'arriver assez tot avant que le violeur ne meure. Car dans l'esprit de Birbir, c'etait bien ca dont il était question.

Quelle ne fut pas sa surprise quand il entra pour ne trouver qu'une banale scène de "truel" ou chacun pointe son arme sur le voisin.
Il entra a peu près au moment ou le Renard commenca a s'expliquer mais, du fait de sa petite taille et de sa formidable capacité a ne pas etre vu dans les moments cruciaux autant qu'a sa démarche tellement particulière que meme un crabe la qualifierait de de travers, il ne fut pas remarqué.

Sha finit d'insulter celui dont il avait compris qu'il s'apellait Drasen'Ray (eh oui, un des inconvénients du Babelfish est qu'il opère une traduction automatique a moins de n'y faire attention et de rajouter qu'on parle bien en européen commun, na!) et le petit homme passa a l'action.

"Euh, Iskisez moi? Je suis d'avis kil sirait rigrittable di si battre ici. Pirkoi me direz vous?"

Birbir attendit un instant, comme esperant que quelqu'un allait effectivement demander pourquoi.

"Bon, si vi m'aviez dimôndé pirkoi ji vous aurait ripondu ki ci sirait con pir vous trois di tronkilimon tuer quelqu'un alors ki... Atondez, ji trouve une rizon et jy vous di, oky?"

La dague de Katherine glissa en sens inverse, dégageant la gorge de Plume Noire.
Se pinçant l’arrête du nez, signe d’une certaine lassitude migraineuse, la jeune femme murmura :

« Renard, vous vouliez me mettre en geôle précédemment, je vous le rappelle. Cet émouvant pamphlet sur mon kidnapping ne serait-il point une manifestation de pure jalousie envers Plume Noire qui a eut cette idée avant vous et à votre regret ? »

Et Birbir…. Parla ! Enfin… Katherine n’était pas certaine qu’il parla… et avec les yeux et la voix du désespoir, elle dit :

«Ne me demandez pas de traduire ! J’ai rien compris !
Pour en revenir à nos chèvres, à défaut de moutons, si lui est Drasen’Ray, moi, je suis pucelle ! Et croyez moi, toute la légion de Drasen’Ray vous affirmerai le contraire !
Quand aux chaînes et aux geôles, je suis navrée pour vous, l’un comme l’autre, que vous ne puissiez éprouver de désir pour une femme qu’en la ligotant ou l’enfermant, mais je suis sûr qu'un bon psychanalyste pourrait resoudre votre probléme d'impuissance face à une femme possédant tout ses moyens. Sur cet entre fait : où sommes nous ? Et où est la salle de bain ? Et qu’est-ce qu’à dit le nabot qui s’approche de la besace pour à coup sûr dérober la statue? »

Même si Birbir n’avait encore fait cet acte, elle préférait prévenir que guérir un tel acte.

"Ainsi donc, vous revirez de bord... je pensais avoir été assez explicite..."

La situation était critique: les deux grandbretons se pointaient de leurs armes, pendant que la donzelle faisait un caprice... Mon Dieu quelle farce !!

"Bien, je vais m'exprimer un peu mieu dans ce cas... La prison ne vous est pas destinée. Enfin, pas avec moi en tout cas... je comprend pourquoi le Crane vous veux, Kate, mais il ne vous auront pas..."

Il tourna la tête vers Drasen'Ray.
"Et puisque nous en sommes à ce point, je tiens à vous signaler qu'ici, vous avez autant de pouvoir que moi, c'est à dire 0... Je pense qu'il vaudrait mieu fixer un cesser le feu, pour un moment... Sauf si bien sur vous preferez en finir tout de suite, sans quoi je vous propose un duel au pistolet..."

Bien qu'il aurait préféré un armistice, Sha était conscient qu'il venait d emettr sa vie en jeu, mais cela en valait plutôt le coup à vrai dire...

Il baissa la tête vers le nabot qui venait de s'incruster dans la conversation.

"T'en pense quoi toi, c'est une proposition honnete non ?"

Plume Noire avait envie d’éclater de rire. Un sourire se lut sur son visage. Il ne baissa pas son arme pour autant, profitant du temps que le Renard utilisait à causer pour ajuster sa visée :

« Je n’avais aucun pouvoir à Karlay non plus. Tu as vu ça, Katherine ? Ce brave homme veut te protéger de la méchanceté des Crânes ! Quelle noble âme. Chez les Européens, on appelle ça un chevalier servant.
Je vous ai promis de vous tuer que quand nous rentreront, je m’y tiendrais, sauf si vous préférez régler ceci dans ce monde… et, étant l’offensé, c’est moi qui aurait le choix des armes, pas vous.
En attendant, vous avez défoncé la porte de la chambre d’une dame, qui plus est, sous ma protection alors, la politesse étant de mise, veuillez avoir l’obligeance de quitter cette chambre et d’emporter le petit homme avec vous.
Après, faîtes ce que vous voulez : jouez ensemble à la canasta ou à "devinez-ce-que-je-dis", peu m’importe tant que vous le faîtes dehors ! »

Le crâne la voulait. Le Crâne ? Elle savait qu’Ericseen avait mit une prime sur sa tête,que Drasen’Ray avait fait de même pour protéger son agent. Mais le Crâne, elle ne connaissait pas de Crâne. Quoique si. Elle connaissait Le Crâne. Galant, cultivé, amant d’exception et rabat-joie de même, si c’était lui qui avait envoyé ce Renard, elle ne risquait rien. Mais si ce Crâne était Kilmark…. Ennemi redoutable qui avait peu apprécié qu’une sous-être fut la compagnie de son seigneur… Katherine chassa cette idée de la tête mieux valait demander que s’imaginer.

« Le Crâne ou l’Ordre du Crâne ? Et j’ai mal à mon crâne…»

Fit-elle en se relevant titubante.

« Ce n’est pas la chambre d’une dame puisque je n’y suis plus. Amusez-vous bien à menace-mi/ menace-moi… et je pense que la proposition du Renard est très correcte… Si je coince celui qui m’a droguée…»

Birbir, a moitié hilare, se foutait ouvertement de la geule de son grand interlocuteur.

"Hahahaha... hounête? Li mec y rentre dans la chambre d'ine jeune fille, il prouvoque un type pour le tuer, et pis on lui point ine arbalayte dans la ghil et la y si pisse dissus et y décid di si montrer dans sa grande mensuétude y di dicidi un cissi le feu... Mouarf, toi mon frire, t'es franchiment tri drole..."

Le petit homme, a moitié mort de rire, répétant dans sa barbe une sorte de tirade dans sa langue natale, franchement insultante pour le renard si il avait eu compris, commenca a s'en retourner vers la porte.

"Bon, moi j'my tire, j'ytais juste vinu voir ci qui s'itait qui lui brui di porte cassée. Ji sais mi ritirer. Kantatoi, missiou " genre jy fais di marchais honnaites", ti frais mieux di faire pareil."

Le petit homme disparut dans l'encadrure de la porte. Quelques instants plus tard, on put voir sa tete entrer a nouveau dans la piece.

"Ey "Marchais hounète", ti ripayera la porte"

Et il repartit comme il etait venu.

[HRP] Le double compte a encore frappé...[/HRP]

Sha sourit subtilement.
"Et bien,vous vous accrochez à vos idées... C'est bien... Mais je pense que c'est à la dame de décider avec qui elle va, n'est il pas ?"

Ah oui, la bavette... Le Crane... L'ordre aurait été plus précis...
"Le grand Connetable Ericseen vous cherche en effet, mais il ne pourra compter sur moi pour perpetuer la chasse..."

Sha avait toujours détésté les Cranes de toutes facon... Il n'avait jamais eu besoin d'eux pour garder un prisonnier et pour lui faire tout debaler...

"Et si je puis me permertre, pour votre drogueur, tournez vous et surprise !!"

Le nain effectua son phrasé insultant.
"Si je n'avait pas une arbalète pointée sur moi, je te dépecerais volontier pour dresser tes oripaux en haut de la hampe... Et toi aussi, je te recommande d'aller consulter la population masculine Grecque*..."

*Manière polie de dire "Va te faire enculer"

« Avec qui JE VAIS?? Mais je vais avec MOI ! Je me suffit à moi-même, je n’ai pas besoin de PHALLUS A PATTES pour me débrouiller ! D’ailleurs sans votre sournoise, et aussi discrète qu’une CHARGE DE SANGLIER, attaque sur ce vagabond des mers, je ne me serais pas faite droguée par cette MAUVAISE IMITATION de Drasen’Ray qui d’ailleurs PAIERA pour cette chambre et pour le BAIN CHAUD qu’il me commandera pour se faire pardonner ! Tandis que vous Renards, vous allez payer les réparations de CETTE PORTE! C'EST CLAIR? Maintenant tout le monde DEHORS sinon me taillerai une robe descente dans vos PELISSES ! »

Rugit-elle avec une rage et une voix qu’aurait jalousée Sekhmet, elle-même !

Elle attrapa par le col Plume Noire pour le balancer sur le Renard, ce qui fit partir les deux coups d’arbalète à la détente si… sensibles.

Chance pour l’un comme l’autre, leurs position mutuelle ayant changés, aucuns ne furent blessés, excepté un passant dans la rue marchande donnant sur la fenêtre qui eut la peur de sa vie en voyant une flèche pourfendre sa veste et l’épingler au mur.

« Houla houla houla… Elle est en colère ! » Fit un Plume Noire se relevant un peu en panique. « Bon, votre arbalète est vide, la mienne se recharge automatiquement… je conseille que vous en restiez là. Moi, je vais faire ce qu’elle me demande sinon elle va vraiment mettre ses menaces à exécution. » Rajouta-t-il en montrant qu’effectivement, son arme était déjà prête à tirer de nouveau.« J’adore quand elle se met en colère… » Il pris quelque chose qu’il lança à Katherine : « Mange ça : c’est un champignon-cœur. La migraine se dissipera en moins d’un quart d’heure. Je te fait monter un bain et une colation. »

Il partit vers les escaliers dans un dernier : « Je vous conseille d’obéir vous aussi : elle ne plaisante jamais quand elle est en rogne. »

«DEGAGE! C’est un ORDRE ! Sinon je dirais à papa Drasen que tu l’imites !!! »
Hurla-t-elle comme une petite sœur le ferait sur son grand frère.

Katherine n’utilisa pas le champignon cœur ; pour une migraine, se serait du gaspillage. Elle le conserva le mettant a l’abris dans la besace qui contenait la statue…. tout en songeant qu'il faudrait qu'elle pose quelques question au Renard, mais pas en présence de Plume-Noire car il boycoterait cette conversation.

Pour la première fois de sa vie, Hina ne faisait pas attention à Mandor. Ni à plus rien de ce qui l'entourait.

"J'en ai marre de cette journée... j'en ai marre de ce plan.... Mais même dans le plan céleste je ne fais rien de bien.... De toutes façons j'ai jamais rien fait de bien dans ma vie, dans n'importe quel plan que ce soit..... Je ne cause que des ennuis là où je suis..... Je ferais mieux de m'en aller loin....."

Kurt s'assit a coté de l'aasimar et lui dit, pour tenter de la consoler

"mais non, mais no. je suis sur que vous avez fait des choses bien dans votre vie, c'est juste qu'aujourd'hui les circonstances n'étaient pas favorables.

et moi, vous penser que je fais des choses bien ? je ne sais pas faire grand choses : lancers des sorts de combat, ranimer des cadavres, faire parler les morts.... super utile dans la vie! ne désespérez pas ca va s'arranger"

Sha avait les yeux grand ouvert.
Il s'attendait presque à recevoir un bidet dans le visage.

"Et j'vous raconte pas le jour où elle a ses regles..."

Il se releva, se frota sa veste pour en enlever les quelques poussière et failli demander si elle n'avait besoin de rien d'autre... Mais bon, autant demander à un lion si il a faim...

"Ca ne vous tenterai pas un petit massage en même temps que le bain ? Ce la vous detendrais..."

Chose à dire a ses risques et perils... Le choc risquait d'être violent...

« Un mass… ? »

Katherine, qui s’était dirigée vers la fenêtre tourna le visage vers Sha, avec un air mêlant colère et suspicion.

« Un massage durant mon bain. Ai-je une tête à me prostituer… du moins gratuitement?
Ne me dite pas que vous me proposez cela par compassion ou par envie de rendre service. Votre seul intérêt, dans cette histoire de massage, c’est de moi voir nue, et de me caresser… nue.
Je ne suis dupe, sir Renard. Et puisque nous en sommes aux duperies : Faites moi part des raisons qui vous pousses à ne point me livrer à Ericseen, lui qui payerai une fortune pour me récupérer. »

Elle fit face au Renard tout en se dirigeant vers le lit pour s’asseoir. Là, d’une main nerveuse, elle sortie une petite boite baroque de métal ouvragée. Sur le couvercle, un chat, de nacre incrustée, tentait de saisir un oiseau au vol. A l’intérieur, plusieurs pilules de couleur se côtoyaient.

« Je suis toute ouie, je vous écoute avec passion. »

Elle tria ses médicaments, sortant quelques une pour les poser sur la table de nuit.

Sha soupira devant la lenteur d'esprit et refus de la demoiselle...

"Vous vous meprenez, mais autant vous le dire...:

"Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait dans son bec un larcin
Maître Renard, par le dégout interressé lui tint à peu prés ce phrasé:
"Hé ! là, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes pathétique ! que vous me semblez démunis !
Sans mentir, si mon sabre
Se rapproche de vous pour faire l'usage,
Vous seriez le cadavre dépossédé de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer que faible il n'est pas,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie."

Comme toujours, le corbeau finit par se faire plumer, et libre au Renard d'offrir ce larcin à la chatte qu'il affectionne."

Sha était pas trop mauvais pour l'impro, en tout cas il le pensait... Ce poeme était tellement ancien et toujours autant connu tant l'enseignement à en tirer se revelait exact et quotidien. Il sourit à Kate.

« Ho. Vous ne faites le jolie cœur devant moi que pour exaspérer Sieur au Ramage Noir ? Soit, amusez-vous. Mais ne comptez sur moi pour prendre par à vos jeux. Déjà qu’au naturel mon comparse et invivable. Je n’ose imaginer ce qu’il serait agacé par votre comédie. »

Fit-elle entre deux médicaments avalés.

« En mon esprit, j’eusses espérée voir en vos actes une stratégie pour me manipuler. Je me suis fourvoyée, à mon regret. J’avais cru déceler des actions pour m’amadouer et mieux me manipuler, un : je ne vous veux aucun mal qui camoufle des : tu auras confiance et feras ce que je décide ; mais en écoutant vos rimes, je ne peux qu’imaginer que vous vous adonnez à un sport fort masculin qui consiste à provoquer l’autre mâle présent en joute… et je déteste être, bien que cela soit flatteur, la dame qui donne le mouchoir au vainqueur. »

La vie lui avait aprit à ne voir que les mauvaises attentions des gens, et Katherine avait encore de nombreux doutes sur ce qu’elle affirmait, mais elle préférait ce faire passer pour sotte que d’abattre tout les atouts de sa main. Le temps lui permettrait de se faire un avis concret sur la situation.

« Mais, il est certain qu’en ces contrées vous trouverez jouvencelle répondant à vos attentes de revanches sur notre noir comparse qui accapare tant votre imagination.»

Plume Noire ne s’était pas éloigné, écoutant le Renard sortir son poème… plutôt mauvais. Ainsi ce jean-foutre espérait s’être joué de lui ?
Fredric avait failli intervenir lorsqu’il entendit la proposition de massage, mais il était de notoriété publique que Katherine savait se défendre seule. Cela le fit sourire : de toute évidence, ce grand espion au service de Sa Majesté n’était fort que pour les gadgets, pour avoir des informations, il fallait que les gens lui dévoilent leurs plans dans de grands monologues.

S’apprêtant à descendre l’escalier, le voleur dégrafa sa perruque blonde, enleva le filet tenant ses cheveux et lâcha ses boucles noires de jais et descendit les escaliers. Il s’arrêta devant le marin et le Syrien :

« Juste un changement de style : le blond ne pas me va. »

Puis il alla en cuisine :

« Je voudrai un bain chaude pour la chambre 2, s’il vous plaisance. »

Les employés mirent quelques secondes pour comprendre les propos du client puis mirent de grandes marmites à chauffer avant d’y verser de l’eau.

« Nous allons y monter un baquet, Messire ! »

« Euh… ? Votre cumulus a des problèmes ? »

Devant le silence étonné des employés, le voleur fut saisit d’un mauvais pressentiment.

« Votre cumulus ? Vous ne sachez pas ce qu’est un cumulus ? Et un chauffe-eau… Vous avez un chauffe-eau ? »

« Euh… non, Messire. »

« Aïe ! Dites-moi que vous avez au moins l’eau courante ! »

« Bien, Messire : nous avons l’eau courante… »

« Aaah ! »

« … Nous ne prenons pas de l’eau croupie : l’eau de la rivière est très vive. »

Plume Noire toucha le fond du désespoir, à défaut de trouver un réservoir :

« Misère ! Et ça, ça coûte 2 pièces d’or par jour ? Ben le patron fait une marge terrible… Bon ; vous pouviez préparer aussi une collision ? Du lait de chèvre bien frais, un ass… ass… mélange de poissons fumés : saumon, brochet, rouget… »

« Qu’est ce que du rouget, Messire ? »

« Vous connaissez pas le… ? Mais ce n’est pas possible ! Un petit poisson de rivière ! »

« On ne fume pas le goujon, Messire ! »

« Je sais qu’on ne fume pas le gouj… ! Bon… faites du saumon et du brochet… et de la truite fumée, aussi. Vous avez des crevettes ? »

« Oui, Messire ! »

« Préparez aussi des beignets de crevette, merci. »

Presque désespéré, Plume noire sortit des cuisines. Il commença à remonter l’escalier avec perplexité: Katherine appréciait un minimum de confort et être tombés dans une auberge pareille n'allait pas lui plaire.

Les soldats entrèrent dans l'auberge et posèrent une rapide question à l'aubergiste, ce dernier désigna l'escalier et le petit détachement monta les marches. Pendant que Kath remettait à sa place le renard elle put voir un homme de taille moyenne aux cheveux brun coupé court derrière ce dernier.

« Messire ? Je vous prirez de me suivre, vous êtes actuellement en état d'arrestation sous ordres des autorités de Tharin pour tentative d'assassinat. Je vous conseille vivement de n'opposer aucune résistance »

Deux nains barbus se tenaient de part et d'autre de l'homme qui était sans conteste leurs supérieurs, massif leurs armures et le blason qu'ils arboraient fièrement les désignait en effet comme membre de l'armée de la cité.
Quelques minutes plus tard, deux employé montèrent un baqué qui fut rapidement remplie d'eau chaude par le transport de plusieurs sceau, l'eau claire légèrement fumante avait quelque chose d'attirant, ils déposèrent également un pin de savons. L'un d'eux tendit une main vers le renard

« Pour la porte, 3 pièce de cuivre »

Une fois payé, l'homme incante un sort de réparation et remet la porte en place, intacte (ben oui les mages de petits niveau faux bien qu'ils vivent hein, ils ont pas tous une tours !)

Pendant ce temps dans le quartier des temples Faustus arriva finalement aux hauts quartier, il put remarquer au passage un grand mémorial de marbre ou les noms défilaient par magie, puis une battisse ayant un grand jardin avec une magnifiques statue d'un homme élégamment vêtus jouant du violons à l'entrée.
Arrivant devant une auberge de bien meilleurs standing appelé « La plume de nacre » il fut cependant arrêté juste avant d'entrer.

« Pardonnez moi messire, mais je vais vous demander de me suivre, les autorités voudraient vous interroger plus avant sur les faits de tout à l'heure afin que tout soit claire pour tout le monde »

Trois hommes étaient présent, et non loin un halfelin qui jonglait négligemment avec une pièce de cuivre tous portant les armoiries de Tharin.

Mandor ne savait que dire, Hina manquait tellement de confiance en elle.

« Mais non Hina, tu ne cause pas que des ennuis enfin, il existe bien pire que toi, et je ne connais pas de fille plus gentille et douce que toi, ce sont des qualités rare qui ne te rendent en rien impotente ... »

le paladin essayait t'en bien que mal de calmer son amie. une porte craqua à ce moment la, et Diren alla voir. il écouta l'échange des plus étrange et finalement rerentra dans la chambre en voyant arriver les soldats de Tharin. ils n'avaient pas besoin de lui

» [HRP] Le recours des anges
» RP] Le recours des anges BIS.
» [RdA3] Recours des Anges.