[RP] Le recours des anges.

Mandor tiqua, il proposait son aide contre rien, mais visiblement la jeune femme était trop imbus de sa personne pour ne serais-ce qu'écouter ce qu'il avait à dire.

Le générale elfe regarda le groupe partir, il répliqua tout de même à Katherin qui les avaient insultés.

"L'assassina est un crime dame, et la méthode utilisé est typique des assassins, si il voulait laver son honneur ou le défendre lancer un défis aurait suffit, mais visiblement le fait d'appartenir à un empire vous donne tout les droits chez vous. J'espère pour vous que vous ne serez pas forcer d'aller à château Zenthyle, le miroir de vos actions serait peu être dur à supporter."

Sur ces mots le générale s'éloigna et passa vivement à coté du GrandBreton avant d'ajouter tout en marchant.

« Ho et j'allais oublier, les meilleurs forgerons de la cité sont des nains alors bon courage »

Il partit enfin en avant.

Le marin sentit une chaleur agréable l'envahir, ce n'était pas du Rhum ou de l'eau de vie, mais finalement au bout de quelques secondes il n'eu plus aucun vertige ni autre effet du poison.

Le paladin croisa à son tours les trois étrange.

« Ma proposition tient toujours, mon amis pourra sûrement vous aidez, maintenant si vos cheville enfle trop vous empêchant ainsi de changer de point de vue je ne peut que déplorer cela et vous souhaiter bon courage pour trouver un artisan qui vous coûtera un oeil. »

Mandor avança à pas rapide devançant le trios et alla à la Taverne.

Le balayeur avait disparut après une petite moue pour sa flasque presque vide.

Katherine s’étant battue avec Bibir pour sa statue, elle ne comprenait rien a cette histoire d’aiguille (et oui, on ne peut pas avoir les yeux partout à moindre d’être un caméléon).
La seule chose qu’elle comprenait avec certitude, c’était que c’était à elle qu’on reprochait les actions du Renard et que c’était elle qu’on critiquait. Son choix était fait, et elle accéléra le pas pour sortir rapidement de cette arène.

«Est-ce à ce moment ci que je dois m’offusquer? Est-ce ainsi qu'ils prévoyent mes réactions? »
Murmura-t-elle à l’intention de Sha.

« Comportement typique d’enfant, je leur dis : je ne veux pas jouer avec vous, il me répondent : nous non plus car tu es une méchante et une crâneuse!
Je le savais, ce sont des sortes de Héros à la recherche d’une quêtes et d’emmerdes, on en croise de nombreux dans mon métier, à force, je les reconnais à trois kilomètre. D'ici peu, l'un deux dira: j'ai une mission a accomplir pour le salut du mooooonde! »

Elle se tourna vers Plume Noir pour préciser :
« Voyons, Fredrich, la rupture est consommée. M’as-tu déjà vu me traîner aux pieds d’une personne qui confond orgueil mal placé avec surprise et bon parlé ? M’as-tu déjà vu me soumettre ? Car il est question de cela si on écoute les propos du mutant. Donc l’affaire est résolue, retourne avec eux, rien ne te retiens. Tu récupères ce que tu as semé, Plume, tu m’as fait une farce sans penser aux conséquences. »

« C’est l’intérêt des farces : faire fi des conséquences et s’amuser. Tu t’y connais trop en conséquences de farces pour me juger : la dernière en date m’a valu de manquer de me faire capturer et une blessure au bras. Et tu ne t‘es pas souciée des conséquences, quand tu m’a collé le fessier à ce fauteuil avant d’appeler la garde et de t’enfuir.
Il vaut mieux profiter de leur aide, puisqu'ils se sentent altruistes, et se barrer vite fait quand on aura les renseignements qu’on cherche pour rentrer. Profiter de la générosité des innocents est plus économique que soudoyer les marchands. » Fit Plume Noire en restant aux côtés de Katherine.

Il s’adressa au gars ailé :
« Vous ne réparez pas votre cas en vous esqumipr… exrimepe… » Il demanda en commun à Katherine : « comment dit-on "s’exprimer", en Vieil Anglais ? »

« Exprimer.»
Souffla-t-elle.
« Plume Noir ? M’as-tu déjà vu changer d’avis ? … enfin, changer d’avis le jours même ? Donc tu as ta réponse. Fait ce que tu veux, ton choix n’est pas le miens.»
Têtue, Obstinée, Tête brulée et Arrogante pouvait être des synonyme de Katherine.

« Bon ! Je vois que la manière courtoise de la persuasion n’aura de prise sur toi… Tant pis »
Il s’arrêta et sortit de son écrin humidifié un mouchoir blanc de tissu fin. Puis repris sa marche.

« On va utiliser la méthode Granbretonne. »
Il rattrapa Katherine, éjecta le Renard sans ménagement, et plaqua le mouchoir sous le masque de chat, couvrant le nez et la bouche de la jeune femme, afin qu’elle puisse pleinement profiter des effets du chloroforme.
De son autre bras, il l’enserra au niveau de poitrine et la tira en arrière et vers le bas pour la priver de tous ses appuis et l’empêcher de se débattre.
« J’ai appris cette technique d’un Renard ! Au fait, merci pour le "s’exprimer" en Vieil Anglais ! »
Cette forme de chloroforme étant très puissante, Katherine perdit rapidement connaissance.
Tout en la couchant doucement au sol, Plume Noire regarda l’homme ailé pour dire en Vieil Anglais : « Vous ne réparez pas votre cas en vous exprimer ainsi. »
Il avait voulu dire « arranger » mais le Vieil Anglais était loin... très loin.
Il ne perdit pas de vue le Renard et les autres protagonistes pour autant.
« Mais bien : elle s’excuse de son... ago... ano... de sa fierté, quoi! Katherine, tu t’excuses, n’est-il pas ? » De sa main, il fit en sorte que la tête de Katherine acquiesce en la hochant de haut en bas. « Vous voyez ? Elle s’excuse et admet votre secours. »

Lorsque la bête fut stoppée, la wylvern atterrit à deux pas de celle ci les yeux brillants de curiosité mais aussi parce qu'un bref dégagement gazeux venu du moteur lors de la chute lui était arrivé dans la figure lui arrachant ainsi quelques larmes. Pour en revenir au récit, une fois que la bête se fut immobilisée et que la wylvern se fut posée à ses côtés, un silence de mort et une certaines tension régnèrent sur la scène.

L'attente fut brève et un court instant la curiosité céda la place à la surprise lorsque de la carcasse de la créature s'extirpa un autre animal bipède semblable à ceux peuplant cette ville et dont le comportement était pour le moins intrigant, en effet, à peine sorti du ventre de la bête, le bipède s'affaira autour de la carcasse à ressortir du ventre de la bête un énorme sac de cuir qu'il jeta au sol sans ménagement avant d'ouvrir à nouveau la carcasse de la bête.
Pendant qu'il s'affairait, Foudre s'intéressa au sac, celui ci sentait bon le cuir et la wylvern se mit en devoir de l'éventrer afin d'en révéler le contenu, malheureusement, se crocs, pourtant aussi affutés que des lames de rasoirs ne laissèrent pas même la moindre marque sur le cuir épais, elle mastiqua avec d'autant plus d'ardeur... Voilà où en était son entreprise lorsqu'une brève mais bruyante détonation retentit, la bipède ressortit la tête du ventre de la bête et, complètement enfumée se dirigea vers le batiment le plus proche.
Deux tentation tiraillèrent alors la wylvern, d'un côté elle avait vraiment envie de suivre la bipède et de connaitre le fin mot de l'histoire, d'un autre il était hors de question d'abandonner ce mystérieux sac et son contenu, elle entreprit donc de le tirer jusque dans le batiment à l'intérieur duquel la bipède venait de s'effondrer.

Un gros oiseau ressemblant aux bipède l'aida à se relever, à partir de là, les évènements s'enchainèrent : la bipède montra des signes d'excitation, sautillant sur place et criant, ensuite vînt un minuscule bipède à peine aussi grand que la bipède elle même accompagné d'un minuscule mammifère et d'une sorte de cailloux bougeant tout seul, puis ce fut au tour de changement de décors instantanés et inexpliqués qui excitèrent vivement la jeune wylvern, d'abord le gigantesque bâtiment dans lequel trônaient toutes sortes d'objets aux formes étranges ensuite une salle aux dimensions respectables avec une vue plongeante sur un large espace circulaire au milieux duquel se tenaient un petit groupe de bipèdes et entouré d'un grand édifice rempli à craquer de bipèdes !
Décidément, l'univers de ces bipède était aussi étrange que fascinant pour cette wylvern qui venait tout juste de naitre, tandis qu'elle sautillait un peu partout à la découverte de ce nouvel environnement, la bipède s'afférait, vidant son sac et éparpillant un peu partout son contenu, c'est alors que tous les bipèdes s'agitèrent, visiblement un évènement extraordinaire s'était produit quoi que la wylvern ne voyait ni ne ressentait rien en particulier, mais cela ne dura pas longtemps car après l'agitation vînt la stupéfaction lorsque des Dieux déboulèrent en plein milieux de la pièce !
Même pour un wylvern, voir un de ces êtres est en soi quelque chose d'extraordinaire ! Foudre pensa alors que si le monde entier était comme ça alors sa vie s'annonçait fabuleuse quoi qu'un peu fatigante... La déesse disparut laissant un mini-bipède surexcité entrainer la bipède femelle complètement sonnée dans une danse avant de la ramener suivit du cailloux-qui-bouge-tout-seul portant le sac de la bipède (qui bien que personne ne l'eut remplit semblait s'être regonflé tout seul) et du petit-mammifère jusqu'au premier lieu visité, la taverne.
Là, pour la 1ère fois depuis sa naissance, la faim agita le ventre de la wylvern...

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SANS TRANSITION (enfin si mais en fait euh...non.)
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A l'intérieur de la taverne une jeune femme à peine sortie d'un état semi-léthargique se laissait soudainement contaminer par l'enthousiasme d'un gnôme sur-vitaminé...

"Quoi ? Gond vous a dit que vous faisiez du bon travail ? Mais c'est.....MAIS C'EST GENIAL ! !! C'EST FANTASTIQUE ! Il faut fêter ça ! TOURNEE GENERALE(*1) !"

En réalité Béthanie n'avait strictement pas la moindre idée de qui pouvait être ce Gond mais dans son état actuel(*2), l'humaine avait désespérément besoin d'attaches pour reprendre pied dans la réalité et c'est ce qu'elle fit pendant les quelques minutes durant lesquelles elles partagea l'enthousiasme du gnôme et même son euphorie le soulevant au dessus de sa tête tout en dansant tandis qu'au fur et à mesure que les derniers évènements son visage redevenait soucieux... finalement elle reposa le gnôme.

"Zut ! Maintenant il faut que je trouve un endroit où dormir en attendant de trouver un moyen de rentrer chez moi où.... (Se rappelant les tous derniers souvenirs avant l'apparition de la Déesse)... HARKEL VA ME TUER ! Aîe ! j'ai intérêt à avoir quelque chose de formidable, de grandiose même, une aventure fabuleuse que je pourrais lui raconter histoire de lui faire passer la pilule !"

°Oui, il faudra au moins ça......°

Mais Béthanie n'eut pas tout de suite le temps de s'étonner de cette voie dont elle n'était pas même réellement certaine de l'avoir entendue car à cet instant Foudre commença à s'agiter....

"ccccRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSS ! ! ! !!!!!! CCCRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSSS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

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*(1): À l'évidence, Béthanie ne s'était pas rendu compte que le gnôme avait déjà passé commande...
*(2): Eh oui, les dieux ne sont pas vraiment connus pour faire dans le détail, enfin, d'un autre côté on les comprend, essayez de réaliser une opération chirurgicale sur une mouche même avec un bistouri et vous aurez une petite idée de la difficulté de la tache....

La paladin continua d'avancer alors que les deux personnes derrière elle parlaient dans leurs langues étrange, mais ralentit l'allure quand l'un deux essaya de lui parler en commun. Ce dernier n'avait visiblement pas une très bonne maîtrise de cette langue. Finalement, Mandor décida de se retourner pour parler face à face avec Fredrick.

« Vous ne réparez pas votre cas en vous exprimer ainsi. »

L'ascète poussa un long soupire, bien que diplomate dans certain cas, il devait avouer s'emporter parfois trop rapidement.

« Je m'excuse également de mon comportement »

Fit-il en réponse à la remarque de Plume noir. Katherin n'allait visiblement pas très bien et il se demanda un instant ce que lui avait fait l'homme.

« Bon venait à l'auberge mon amis y est et vous pourrez vous restaurer si vous avez faim. Vous pouvez venir également messires»

Dit-il à Birbir ainsi qu'au guerrier tout de blanc vétus. pendant ce temps Faustus ne semblait avoir aucune retenue, mais peut être cela allait-il changer

Boddynoc lui était dans tout ses états dansant avec Béthani il se rendit compte de sa position un peu par surprise (et bien oui, un gnome porté dans les bras pour danser c'est forcement placé à un certain endroit particulièrement féminin.) Avant d'être reposé au sol.

« Hé tout vas bien ? Vous me rappeler de la poudre mouillé, et c'est déprimant ! »

Foudre se mit à crier et à s'agiter.

« Et, j'avais dit tournée générale ! »

la tourné fut enfin générale quand un gros steack saignant fendit l'aire pour être rattrapé par la Wiverne affamé.

Le groupe arriva enfin dans l'auberge ou il y régnait une certaine agitation. Le paladin regarda autour de lui. Il ferma un instant les yeux et se tourna vers le groupe.

« Mon amis est à l'étage, je vais le chercher. »

Le paladin entreprit de monter les marches pour aller voir Diren.

Kurt regarda la pauvre aasimar affalée sur le lit, en pleurs. cela eut pour effet de lui faire baisser les yeux. de honte.

oui, oui, de honte, car malgré ce que disait Hina, une bonne part des erreurs commises, la bataille, les téléportations à répétitions étaient de son fait. il s'approcha d'elle, mit un genou à terre et lui dit :

" non, Hina, ce n'est pas de votre faute. j'ai voulu vous aider, Diren aussi. les seuls véritables coupable sont cet elfe noir et sa catin ( hrp : non Zokh, j'ai rien contre toi c'est juste que Kurt a un peu les nerfs) ainsi que cet espèce de professeur maniaque a cause de qui tout a commencé.

ni moi, ni Diren, ni Mandor et encore moins vous n'avons quoi que ce soit a nous reprocher, si ce n'est un certain manque d'organisation. mais maintenant tout est terminé. ils ne reviendront plus et si ils essayaient, ils tâteraient de mon arsenal de sort de combat avant d'avoir pu dire un mot. a ce que j'entends, il semble qu'il y ait du nouveau en bas"

il n'était pas difficile de se rendre compte qu'il y 'avait de nouveaux client en bas, surtout que l'un d'eux avait une voix a rendre jalouse une banshee.

"Diren, je reste ici avec Hina et je veille sur elle. je n'ai plus de sort de téléportation en mémoire ne vous inquiétez pas. allez voir en bas si Mandor est revenu je vous pris, et si c'est le cas, dîtes lui de monter, cela redonnera peu être le sourire à celle que nous protégeons"

pendant ce temps, quelques main courantes circulèrent entre les mains des autorités, et une quelques rumeurs appuyant le fait, les doutes étaient devenus trop important pour qu'on les ignorent.
Deux groupes furent envoyé, l'un composé de trois nain, d'un humain sergent et d'un elfe partirent à la recherche du renard.
Trois humain et un halfelin partirent eux chercher le dénommé Faustus

Siegfrid suivit le groupe vers la taverne. Il avait été ignoré, ce qui le chagrinait un peu, mais peu importe! Le diable pouvait aller à la taverne, il le suivrait sans doute, ne serais-ce que pour s'assurer qu'il ne la démolit pas.
Étrangement, la jeune demoiselle semblait s'être calmée subitement. Quelqu'un avait dû la convaincre d'arrêter, ce qui l'étonnait un peu, vu qu'elle avait l'air du genre à ne pas se laisser convaincre aussi rapidement, même avec une arme ou quoique ce soit d'autre.

Arrivé à la taverne, l'emplumé alla chercher un de ces amis.

*Je me demande s'il a des plumes lui aussi*

se demanda le marin. Puis il remarqua un individu auquel il n'avait pas fait attention, dans tout ce merdier qu'avait été l'arène. Quelqu'un qui avait l'air... Et bien déjà il avait l'air de pas être du coin. Siegfrid reconnaissait facilement les gens qui n'étaient pas du coin : il en était lui même un. Il se dirigea vers Zasamaël (hrp : j'ai bon ortho?) en lui demandant :

"Hé, salut! Moi c'est Siegfrid, j'crois pas qu'on s'connaisse, mais j'crois vous avoir vu dans l'arène! Ça vous a plus l'animation là-bas?"

Portant Katherine dans ses bras avec une délicatesse presque tendre, Fredric suivit l’étrange mutant… ascète. La tête de la jeune femme reposait sur son épaule et le voleur avait pris grand soin que ses bras ne soient ni coincés, ni ballants.
Leurs chevelures semblaient, selon l'angle se mêler enemble tandis que le jeune homme marchait, nullement gêné par le poids de la grâcile créature qu'il tenait.
Faisant abstaction de la douce chaleur contre lui, il détourna son regard de la belle endormie, observa son environnement et fut sidéré par le manque évident de technologie de ce monde.
Cette ville était une cité de taille correcte, mais son niveau d’équipement était celui d’un village. Les autochtones avaient des habit plutôt simples : des boucles serraient les bottes et les armures, même celles des officiers, système courant en Europe, mais archaïque comparé aux clips de serrage des armures de bonne qualité comme la sienne ou celle de Kat qui permettaient de mettre son armure sans aide et plus rapidement.

Arrivés à l‘auberge sous le regard des habitants qui voyaient pour la première fois des vêtements du Tragique Millénaire, Plume Noire demanda à l’ascète :

« Seront il possible d’être une chambre, je vous conjure ? Et des… hm… des ?… des trucs en fer pour attacher les bras ? Parce que quand elle va se réveiller, elle voudrait tuer le premier qu’elle vit. Faut être prudent ! »

La taverne semblait se trouver dans une bonne ambiance, la double tourné générale aidant, Boddynoc lui regardait de tout son ... de toute sa basseur l'expression de Béthanie, attendant une réponse à sa question.

Mandor fut surpris par la demande de Fredric et ne cacha pas son étonnement avant de soupirer.

« Vous voulez des chaînes ? Désolé je n'ai pas ça ... »

« Moi si ... »

Un homme accoudé au comptoir se redressa pour s'avancer vers eux sa chope de bière à la main. Il était grand pas loin des 2 mètre avec une carrure certaine, son teint était quelque peu bronzé, comme quelqu'un qui passe du temps en voyage. Ses cheveux sombre étaient attaché en une queue de chevale courte.

« Si vous voulez une chaîne et de quoi entraver la dame j'ai exactement ce qu'il vous faut »

Il sortit une bout de la chaîne d'une des petite poche de sa ceinture, plume noir ni le renard ne purent concevoir qu'une simple poche puisse tenir ne serai-ce que les 50 centimètre de chaîne forgé, finement ouvragé qu'il montrait.

« Y a pas mieux, alliage d'adamantium avec encre dimensionnel, elle bougera pas, surtout si c'est moi qui l'attache »

Le paladin ne fut pas spécialement confiant envers l'homme ...

« Prenez donc une chambre et je passerais après que le masque aura été réparé ... cependant je ne suis pas sur que l'attacher sur un lit soit une bonne idée, elle pourrait s'imaginer des choses. »

Mandor gravit finalement l'escalier, se demandant ce qui allait bien arriver par la suite. Une fois en haut, une porte s'ouvrit et Diren apparut.

« Ha tu tombe bien »

Firent-il en coeur. Chacun fronçant des sourcilles, l'ascète s'avança et entra, pour voir Hina en pleure.

« Hina ça vas ? Que s'est il passé ? »

Le paladin s'approcha vivement de la jeune aasimar pour voir ce qu'elle avait.

« Une chambre s'ils vous plais c'est pour la dame ... »

Une fois le prix annoncé l'homme se tourna vers plume noir attendant visiblement que ce soit lui qui paye.

Plume Noire regarda le nouveau venu, puis Katherine. Certes, les vêtements de la belle en cuir et métal surmontés d'un masque ouvragé pouvaient prêter à confusion et elle était loin d'être un laideron, mais un type qui se présente, avec des chaînes solides et qui se propose de la ligoter... et pas de prix annoncé...
Le voleur reconnu le port d'un déguisement, très bien fait, mais un déguisement tout de même. Peut-être tentait-il de se cacher de sa femme. Lui même s'étant fait une spécialité dans le domaine du changement d'identité, il était difficile à tromper là-dessus. Ceci ne lui inspira pas confiance: encore un pervers adepte du SM! Elle les attirait tous!

"Hmmm... non merci! je va me désembrouiller!" Dit-il avant de rejoindre le paladin et ses acolytes:"Quelqu'un pourront lui dit que Katherine n'est pas une... comment vous dites?... une fille qui prend de l'argent contre du...? Vous voyez?"

Il entendit le prix de la chambre:
"2 Pièces d'Or???!!!!!" Il chercha des yeux l'affiche qui stipulait qu'on était dans une auberge de luxe... aucune affiche... il chercha le standing... belle auberge, mais pas de luxe, c'est certain... Il chercha l'affiche qui stipulait que seuls les pigeons étaient acceptés: Il vit... 2 homme et une femme avec des ailes...
"C'est rigolade? Une chambre ici, ça vaut pas plus de 4 Pièces d'Argent!!!"
Oui, le système monétaire de Toril était différent de celui de l'Europe (et les pièces Européennes sont plus grandes et plus lourdes, et l'or est plus rare, d'où l'écart de valeur des services et la valeur des pièces d'Or).

Zasalamaël avait plus ou moins suivi l'action, de loin, tout en prenant ses distances, en rstant a l'ecart. Et alors que le groupe arrivait a l'auberge, celui qu'il avait reconnu comme un pirate l'aborda

"Hé, salut! Moi c'est Siegfrid, j'crois pas qu'on s'connaisse, mais j'crois vous avoir vu dans l'arène! Ça vous a plus l'animation là-bas?"

Zasa servit un grand sourire au marin. Il aimait déja l'homme un peu bourru mais direct qu'il avait en face de lui.

" Salut Siegfried, moi c'est Zasalamaël. Je sais, c'est compliqué donc tu peux m'apeller comme tu veux.
A l'arène? C'était... spécial comme genre de coïncidences, j'ai trouvé... mais sympa"

Il jeta un regard amusé a son interlocuteur. Aventurier sans aucun doute, il ne semblait pas du coin non plus. Quoi qu'il fut surement né sur ce plan, lui, et qu'il fut moins dépaysé que Zasalamaël.
Il avait l'air franc et vayant des marins.

"Z'etes pas d'ici non plus, hein? Vous voyagez en mer?"

Birbir, pendant ce temps, semblait toujours occupé a guetter la jeune fille endormie.

"Ji l'aura un jour, ji l'aura!"

Zasalamaël... Même le nom de l'étranger n'était pas du coin. Enfin, pas du coin de la côte des épées en tout cas. Pas sûr que ça soit du coin de Kara-Tur non plus, et pas de Zakhara. Encore moins de Maztica. Bah, peut-être que ses parents avaient voulu lui donner un nom original.

"Z'etes pas d'ici non plus, hein? Vous voyagez en mer?"

Ouaip! En grande partie en tout cas. J'ai voyagé un peu partout et vu pas mal de choses, quoique souvent pas aussi surprenant que ce que j'ai vu aujourd'hui.

Le ventre de Siegfrid gargouilla : la faim commençait à se faire sentir.

*Hum, j'me mangerais bien un bon rôti de porc... Avec des patates et beaucoup de bonne sauce.*

"2 Pièces d'Or???!!!!! C'est rigolade? Une chambre ici, ça vaut pas plus de 4 Pièces d'Argent!!!"

"Ben, chez toi ptêtre, mais ici c'est deux pièces d'or... C'est vrai que c'est un peu cher, mais le patron est du genre marrant. Et à part ça, quelqu'un sait quel heure il est?"

« Ben ça doit avoir une ville de sacrément riches, ici ! »

D’un geste habile et élégant Plume Noire, tout en maintenant Katherine de manière confortable et ne perdant pas de vue ses affaires, dégrafa une attache de son gant, découvrant une montre-bracelet argentée. Ce vestige du Tragique millénaire était un trésor superbe : montre au design magnifique, inconnu des mondes de Toril, chronomètre, réveil matin, dotée d’un second cadran interne à plasma faisant boussole et calendrier, Fredric en fit traduire les inscriptions situées sur la plaque et apprit qu’elle était anti-choc et étanche jusqu’à 200 mètres. Sur le cadran était gravé le nom de l’horloger : Rolex.
Bien que très belle, Plume Noire l’avait eut à bas prix car elle ne fonctionnait pas. La portant comme un bijou, il découvrit que l’engin, au bout de quelques heures se remit à marcher normalement. Un scientifique, en examinant l’objet, en conclu qu’elle se « nourrissait » de l’électricité statique du corps humain pour se charger, ce qui lui conférait une autonomie virtuellement illimitée.

« Il est 3 heures 10 du matin… euh… » Il regarda le plein jour à la fenêtre. « Il y un truc qui va pas… »
Oui, ce qui n’allait pas, c’est qu’elle était toujours à l’heure de Karlay.

Sha, resté en retrait derrière, écoutait discretement les conversations. Lui qui était, il y a 15 minutes, le centre de tous les regards, on l'avait totalement oublié...

"C'est pas la ville qui est riche, c'est toi qui est pauvre..." chuchota t-il pour lui même.

Mais, malgrés cela, Plume Noire venait de faire remarquer une chose interresante: le déphasement temporel...
Le morceau tombant du masque ne cessait de menacer son porteur de se briser sur le sol, ne faisant que renforcer son aspect branlant...

"Hum, vous retardez un peu là quand même... Personne d'autre n'a l'heure..?
Oh et puis merde, laissez tomber. Aubergiste, file moi un saucisson et du pain frais, que j'me taille un casse-croute..."

Attendant sa commande, le marin jeta un œil aux personnes présentes : le marchand hobbit, toujours aussi teigneux, les avait suivit. Il en avait sans doute encore à la statuette de la jeune femme : il ruminait encore à ce sujet.
Lui même devait avouer, pour avoir entre-aperçu la statuette qu'il la rajouterait bien à sa collection de souvenirs en tout genres. Il brulait d'envie de l'acheter... Ça lui faisait penser aux statuettes religieuse de Mulhorande. Très jolie, très rare, et bien entendu, très bien défendue. Jusqu'ici il n'avait jamais eut le courage d'en voler une, sans doute parce que les prêtres Mulhorandis était très vindicatifs. Même si elles étaient très belle, ça ne valait pas le coup de se les mettres à dos.
Si encore une de ces statuettes voyageait par l'océan...

Chassant ces pensées, Siegfrid se concentra sur l'homme à tête de Renard, dont il ne se souvenait plus le nom :

-Vous devriez vraiment le faire réparer ce masque, vous allez paumer vos morceaux un peu partout sinon... Bon bref, quel est le nom de sa seigneurie déjà?

Sha considera l'ignare et poussa un long soupir. Mais il était coincé dans leur monde alors...

"Seigneur Sha, Connetable du trés respecté Ordre du Renard. Et si je ne m'abuse vous devez etre Siegfird c'est ca ? Helas, ce masque est pour nous, habitant de l'empire, pus qu'un moyen de cacher notre visage, il represente notre apartenance, notre état d'esprit, et il ne peut être réparé que par les mains de l'Ordre du Cyclope, je le crains..."

Faut dire qu'ils avaient des noms bizarres ces gens... Mais bon... Ils n'auraient pas pu s'apeller Mathias, Raphael, je sais pas moi, meme Kate... Kate !! Elle est ou celle là ?? Ô c'est bon, pas de danger... Elle est juste évanouie dans les bras de Plume Noire qui veut louer une chambre pour...

Ô la la la la, par le Roi Empereur tout puissant !!

Sha bouscula les obstacles pour se porter a hauteur de Plume Noire et lui dit en la langue que ce dernier comprenait:

"Dites moi, ôtez moi cette affreuse idée de l'esprit, vous n'allez pas faire ce à quoi je pense actuelement... ?"

Plume Noire fouilla dans sa bourse et jeta 2 pièces d’Or sur le comptoir juste devant l’aubergiste dans un : « Je prends le chambre. » en vieil anglais. Ces pièces étaient plus grandes et plus lourdes en or que les pièces qui avaient cours sur Toril. Sans daigner porter un regard au Renard, il se contenta de répondre en commun Européen :

« Ah bon ? C’est nouveau, ça : un Granbreton qui pense ! »

Il prit de nouveau Katherine dans ses bras et, habilement, pris la clé que lui tendait l’aubergiste.

« Oui, je vais faire ce que vous pensez : je vais attacher cette femme à un lit et reprendre mon dû. Quant à l’affreuse idée, ne vous inquiétez pas : dans ma tête, il n’y a rien d’aussi affreux que ce que vos esprits dérangés peuvent concevoir. Il faudra que vous leur racontiez la teneur des orgies que votre peuple apprécie tant : juste pour voir ce qui leur viendra en premier : l’indignation ou l’envie de vomir. Maintenant, veuillez vous pousser, j’ai une donzelle à emmener à l’étage. »

Fredric poussa le Granbreton pour se diriger vers l'escalier en murmurant:

« Pfff ! Encore un amoureux qui se sent chevaleresque contre nature de sa race honnie… »

D'un geste surprenement rapide, au passage, il s'empara des chaînes que l'inconnu lui proposait dans un:

« Merci, ami. Je me désembrouillerai pour la ficeler. »

Sha le regarda monter les escaliers et medita sur ces paroles...
Elles étaient trés bien ces orgies se rapella t-il en pensant à Elisabeth, la cul-de-jatte sans bras... héhé. Mais là on s'égare...

Sha monta dans l'escalier en suivant Plume Noire.
Se trouvant derrière lui dans le couloir, il se justifia en un:
"Je viens, je n'ai aucune confiance en vous... Mais je supose que vous en avez autant pour moi..."

Aussi, en grace de bonne volonté, Sha retira une nouvelle fois son masque, dévoilant son visage pour la deuxieme fois. Bien qu'il ai été entrainé à le retirer devant des inconnus, il éprouvait tout de même une trés legère gène... Et puis franchement, à force de porter ce masque en morceaux, il finirait par l'achever et il faut dire qu'il se faisait plutot remarquer avec...

Sha rmarqua également la chaine en adamantium... Bah aprés tout, c'était un voleur, donc il vole... Normal dans un sens... Une question le tirailla soudainement: que faisait un homme avec une pareille chaine dans une taverne pareille ?... Encore une facesi de l'ingénieur ( Wink

)...

Sha égara son regard sur Kate, chose qu'il essayait d'éviter de faire. Fragile... Si jeune... Son visage, dans l'inconscience, ressemblait à un masque de porcelaine... Il repensa soudain à Elisabeth, qu'il chassa bien vite de son esprit...

Plume Noire ouvrit la porte et, du pied, la referma violement au nez du Renard et tourna la clé dans la serrure:

"Non mais de quoi je me mêle? C'est qui le fiancé, ici, vous ou moi?!"

Il coucha la jeune fille sur le lit, lui caressa les cheveux soyeux et se détourna pour examiner les chaînes: il fallait faire vite, le chloroforme n'agirait que quelques minutes encore.

Hrp : Mdr le dernier Rp de poulpeux !

Allongée sur un lit, aux draps presque frais, Katherine émergeait doucement des limbes du sommeil forcée. Voyant encore trouble, son esprit s’adonnant aux joies des montagnes russes, la toute jeune femme murmura le premier mot rassurant qu’il lui vint en mémoire.

« Drasen’Ray… ? »

En ce simple souffle, qui firent onduler les mèches désordonnées de ses cheveux en bataille, s’immisçait l’espoir que tout ne fut qu’un songe étrange.

La drogue cessait de faire effet. En entendant l’appel embrumé, Plume Noire comprit que, finalement, les chaînes seraient peut-être inutiles. Les intonations de sa voix se firent rassurantes, au léger accent granbreton :

« Ne t’inquiète pas, petite : il n’y a plus de danger. » Fit la voix rassurante du Connétable de la Chèvre en lui caressant les épaules de sa main droite tout en veillant qu'elle ne se relève pas brusquement de sa main gauche.
« Enfin, presque plus… »

Zasalamaël s'était adossé au mur de la taverne, patientant le temps que les européens aient terminé leur petit mélodrame poignant.

Encore eut il fallu que cela ne presentat qu'au moins un simple petit interet pour que Zasa puisse s'en lamenter. A situation répétitive, on retrouve facilement ses marques.
La configuration dite du "triangle amoureux" avait bien sur de nombreuses représentations et Zasa, de par son age et son experience en matière d'aventures, n'y était pas etranger.

Il se contenta tout simplement de lacher un petit sourire a l'adresse du soi-disant seigneur sha et d'interpeler Siegfried.

"Eh, Siegfried, laissons donc le triangle amoureux roucouler en paix. Que dirais tu d'une p'tite collation? C'est que je commence a avoir une ch'tite fringale, moi..."

Plus loin, Birbir était occupé a proposer un service a des consommateurs frileux et en manque d'argent. Il ne perdait pas son temps.

"Ji vous pripose un prët d'inteyret a tô zéro sur la Tévéha et les indices aksés momentatoires et entubatoires sur la base de 0.1 pour cent écus non remboursables sir frais di garantie. Pas Cher."

L'intellect des joueurs de cartes, assez limité, ne put que saisir deux mots dans tout ce bouillasson incompréhensible. Pas Cher.
Birbir distribua donc deux cent écus, sachant pertinamment que cette somme aurait, un mois plus tard, doublé.

Zasa s'approcha du bar. Avant de s'appercevoir qu'il ne possèdait rien. Pas d'argent, pas de biens. Le problème majeur du voyageur planaire, le manque de resources.

"Oh! Zut, je suis fauché"

Nouvelle distortion dans l'espace provoquée par un Birbir pressé. Il avait entendu le mot magique.

"Ti veux un prêt?"

Seulement Zasalamaël était prudent. Plus par reflexe qu'autre chose, il lanca au petit homme (et je le précise, pas hobbit) un regard noir. Seulement le sourire de Birbir aurait fait douter meme Kapello, pourtant représentants en forfaits infernaux.

Siegfrid gloussa.

"Un triangle amoureux? Mon oeil! Et celui du type au masque de renard qui n'arrêtais pas de se le rincer. Si tu veux mon avis, la seule chose que les types on en tête en ce moment même, c'est une bonne nuit avec elle!"

Siegfrid termina son sandwich, avec le grand pain qu'il venait de recevoir. Un peu sec, sans beurre, mais ça allait lui tapisser l'estomac jusqu'au soir, et c'était exactement ce qu'il lui fallait. Il en coupa une moitié, qu'il offrit à Zasamaël.

"Tiens, régales toi! C'est ton cadeau de bienvenu dans la ville."

Puis il pris une bouchée de son propre sandwich, l'air songeur.

"Remarque, je les comprends les deux gars. Très joli minois la p'tite. Bon, elle est quand même jeune. Remarque, je ne dirais pas non si elle me proposait à moi hein!
...
N'empêche que je la trouve vachement jeune!"

Siegfrid machona un instant son sandwich, silencieux. Il hésitait à aller vérifier que les deux zouaves n'en profitait pas. C'est qu'elle était jeune quoi! Et très belle en plus. Puis il se dit que ça ne faciliterai pas un réveil calme, 30 personnes autour d'elle.
Il alla s'assoir à une table proche des escaliers menant aux chambres, et invita Zasamaël à en faire autant. Il se mit dos au mur, un cliché certes, mais qui avait la vie dûr, comme tout ceux qui s'y pliaient dans les tavernes mal famée. Puis il demanda à Sam (surnom attitré à partir de maintenant) :

"Bon... Ça fait du bien de se poser deux minutes. Je pourrais savoir d'où tu viens Sam?"

hrp :oups désolé mauvais endroit ^^

» [HRP] Le recours des anges
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» [RdA3] Recours des Anges.