[RP] Le recours des anges.

Sha sourit en observant le jeune marin tendre une bouteille. Il avait l'air amical, LUI, pensa t-il en jetant un coup d'oeil vers Kat, la femme préhistérique. Il prit lentement la bouteille tendue vers le groupe par le jeune marin, en versa une goute sur le dos de sa main gantée et lécha le tout.
Du rhum !!
"C'est du rhum... Ils veulent nous saouler avant de nous dépouiller !!", mais tant qu'a y etre, autant leur faire plaisir.
L'ex renard, car il avait enlevé son masque, but une legere gorgée du doux nectare qui le fit rougir.
En signe de remerciment, il introduisit sa main dasn sa poche et en sortit une petite bourse de tissu rouge. Il sortit de l'interieur un petit "légume" tout en longueur et d'un rouge écarlate, un piment à vrai dire. 2cm de TNT...
Il avala le premier et en tendit un à l'homme des mers. C'était un souvenir de ses campagnes en arabie. Il était gaga de ces piments, et il en avait tellement mangé que le feu qu'ils déposaient sur la langue était inoffensif sur lui, tandis que l'alcool...

"Non mais quel beau bordel..." S'exclama un Zasalamael excedé par la situation presente.
Un marin-pecheur-pirate-buveur vernait de se greffer a la clique déja bien gratinée des nouveaux arrivants.
Il soupira. Bon, il le savait, pourtant, qu'une clique d'aventuriers ne pouvait en aucun cas etre composée de gens normaux et parfaitement cordiaux, mais il pensa que le destin était parfois un vrai salaud. Et si il avait su que le destin ricina précisément a cet instant, il aurait sans doute prit ses jambes a son cou.

Mais Birbir, en parfait marchand de tapis, s'etait rapproché des trois personnages qui semblaient parler une langue un peu trop différente de la sienne pour que la methode du "parler fort et lentement fonctionne".

Son sourire s'agrandit soudain pendant qu'il fouilla sa grande besace. Il en sortit un petit paquet qu'il tendit aux trois étrangers, profitant de la nouvelle directive générale semblait vouloir que tout un chacun sorte de quoi ripailler.

" Ca Poisson di Babel. Pescado di Babel, la huta di babel, il pessono del Babel."

Il vit bien que personne ne pougnait rien a son charabia. Il fit une dernière tentative.
"Babel fish?"

Zasa lui jeta un regard curieux. Avide de conaissance sur ce que le petit homme tenait en main, il observa les morceaux de poissons.

" C'est quoi?"
" Ca? Ci di poisson pour ki ti peu comprendre tout li langues kan t'an manjes."
"Mais?! Ou t'as trouvé un truc pareil!!!!!"
Le fait que Zasalamael eut utilisé cinq points d'exclamation trahissait le choc qu'il ressentait présentement. Car il est bien connu qu'un homme qui utilise cinq points d'exclamation ne peut pas etre sain d'esprit. Non, il ne peut pas.

Le sourire de Birbir se fit malicieux. Il avait de tout et surtout de n'importe quoi dans son sac. Bien pire que tous les savants qui donnaient leur ame pour un savoir absolu, Birbir avait un accès a a peu près tout ce qui trainait dans l'univers. Et le pire c'etait qu'il n'avait meme pas eu a vendre son ame.
Car le diable ne se serait jamais risqué a essayer de l'entourlouper: il savait pertinnement qu'en repartant, il se retrouverait avec un crédit a 45 générations pour l'achat de deux tapis et d'une maison dans les iles, pour, soi-disemment, un prix d'ami.

« Fish ? »
Il y a des mots auxquels Katherine ne saurait résister, et elle comprenait le mot « poisson » dans toutes les langues ! Sa tête, visage de nacre sous un masque noir, se releva dans un angle presque humainement infaisable pour un corps plaqué au sol. Elle renifla en direction du paquet : C’était bien du poisson ! Certes, depuis longtemps loin de la mer mais son odorat ne la trahirait jamais sur ce fait : c’était du poisson !

En attendant, Artus avait écouté les hommes en armures, sans comprendre un traître mot de ce qu’ils pouvaient bien déblatérer… l’un tentait de les saouler, l’autre de les nourrir.
« Ils doivent croire que tu voulais manger le type aux oreilles déformées parce que tu avais faim… Ca ne te fait pas penser au Vieil Anglais, leur langue ? »

« Mouah ? » Indignée ! « Manger cet homme ? Mais ils sont écoeurants ! » Récusa-t-elle en regardant du coin de l’œil son interlocuteur.

« Dis, tu m’écoutes quand je te dis que ça ressemble à du Vieil Anglais ? »

« Hein ? Euh oui… Mais il y a des priorités : tu parlais qu’ils pensaient que je voulais manger ce gars ! Berk !» Fit-elle en tentant de glisser tel un reptile pour échapper à l’étreinte d’Artus.

« Tais-toi et mange ton poiscaille ! Moi je vais tenter de communiquer ! Il faut bien que quelqu’un soit utile, ici ! Entre la goinfre et l’ivrogne, je suis servi ! » Fit-il en attrapant un morceau de poisson avec vivacité pour le fourrer dans la bouche de la jeune femme.

« Servi ? gnomp crounch… non non : serveur ! Shi shi shi !»

« Bon, tâchons de nous souvenir de nos cours de vieil anglais… »

« Pour te souvenir, faudrait que t’ais une mémoire, ce qui n’est pas le cas ! »

« Ton cas n’est pas une généralité ! Mais ça n'empêche pas qu'elle aurait été capable de satisfaire toute une garnison.»
Il tourna la tête vers le paladin et s’essaya avec hésitation…

« Ouais ! C’est pas moi qui ait oublié de passer dans les appartements du propriétaire du palais, mÔssieur le joli cœur, hum ? »

« Tais-toi, tu m’empêches de me concentrer ! J’allais visiter ces appartements, mais toi, t’as oublié la règle n°1 du Code : le premier dans la place a la pla… »

« Tu ne devais pas tenter de communiquer ? Tu t’égares, mon cher ! »

« Grrrrmlll ! » Avec colère, il se tourna vers le paladin et balança tout son cours de vieil anglais, langage compréhensible pour l’assistance, mais dont la signification profonde s’avéra obscure : « Bonjour, le soleil brille et le ciel est bleu. Margareth est dans la cuisine. Mon tailleur est riche… »

« Oh ! Bravo ! T’es au poil ! Mais je doute que balancer toutes les leçons du professeur soit vraiment des plus efficaces. Laisse moi deviner : tu as séché les cours ? »

« Quelques uns, oui ! Mais t’as qu’à essayer, mademoiselle je-sais-tout-je-suis-la-reine-des-cambrioleuses ! »

« Je te signale gentiment que si on n’avait pas atterri là, tu serais en geôle, voir mort ! »

« Oui, pour avoir essayé de sauver ta pelisse ! »

« Tu voulais pas me sauver ! Tu voulais seulement le butin ! »

« Butin qui m’appartient de droit ! »

« Droit de mes fesses ! »


« Pétasse ! »

Il est inutile de dire que la suite se déroule dans un échange virulent assimilable à des baffes et autres tirages de cheveux :

« Puceau ! Que dis-je, mauvais amant ! Et j’en connais sur ce sujet ! »

« On peut pas dire que tu sois une source d’inspiration ! »

« Pour t’inspirer, il faudrait de puissants aphrodisiaques Granbretons ! Et une opération, histoire qu’on la voit ! »

« C’est sûr qu’avec toi, l’excitation ne peut être qu’artificielle ! »

« Ah ! Maintenant, c’est toi qui prend ton cas pour une généralité ? T’as du la droguer pour qu’elle s’intéresse à toi, la Granbretonne ? »

« Non, je lui ai parlé de toi ! Elle a voulu rattraper les dégâts que tu as causé ! »

« Ah : tu as enfin accepté ta véritable nature d’homosexuel ? »

« Salope ! »

« Peut-être, mais pas la tienne ! »


« Bah ! Hormis pour les Granbretons qui sauteraient des chèvres, tu serais plutôt du bromure ! »

« J’ignorais que ta mère était une chèvre ! Pourtant, ils ont du lui passer dessus pendant les pillages ? »

« Tu confonds avec la tienne qui a satisfait toute la garnison ! »

« Ma mère était une Granbretonne, crétin ! Et ça ne l'aurait pas géné une garnison pour elle seule! Elle n'a jamais aimé partager! »

Sur ces bonnes paroles, dans un nuage de poussiére, se battaient la morveuse de 15 ans et le très jeune homme balafré de 19 ans.

Merci...

Siegfrid prit le piment offert, sans savoir quoi en faire. Le piment il connaissait, mais à part pour désinfecter, il n'en mangeait jamais cru... Aussi, le mit-il dans sa sacoche en attendant une occasion de le manger.

« Bonjour, le soleil brille et le ciel est bleu. Margareth est dans la cuisine. Mon tailleur est riche… »

Bon, on sait déjà que la femme s'appelle Margareth, et qu'elle aime vos poissons, dit-il au marchand ambulant. Et qu'ils ont vaguement entendu parler de notre langue...

Déclara Siegfrid, qui supposa que l'étranger avait confondu "cuisine" avec "manger". Par contre, pour la dernière partie, ses neurones cherchaient encore, mais, comme les chercheurs français, on réduisait leur crédit de manière drastique, et ils n'allaient pas tarder à exprimer leur mécontentement en réclamant de l'alcool. Manque de pot, le marin n'en avait plus sur lui.
Voyant que Margareth et l'homme se disputait encore, et qu'ils avaient l'air bien parti, il décida d'intervenir.

"C'est pas possible, on dirait qu'ils passent plus de temps à se disputer qu'à respirer! Bon."

L'homme retroussa ses manches et... Se demanda par où commencer.

"Honneur aux dames."

décida-t-il, en essayant de se saisir d'Arthus pour le retirer de la mêlée, et le maintenir à bonne distance, le temps que les deux retrouvent leurs esprits. Il n'avait pas choisi par hasard : les doigts de l'homme était moins griffus que ceux de Margareth, et il pouvait aussi se permettre d'être plus rude.

"Espèce d'ivrogne! Il ne vous manque plus que la bouteille pour vous battre et je vous demanderais de devenir marins! On s'calme maintenant, par les tétons d'Umberlee! Bordel, et en plus j'ai plus d'alcool!"

Oui, ses propos se contredisaient un peu, mais c'était le privilège d'un homme qui avait déjà été capitaine d'un navire!

« Crénom ! Tes yeux de biche donnent des élans chevaleresques à ce rustre ! Pourquoi cela ne me surprend guère ? »

Saisir Plume Noire était une chose, le maintenir en était une autre : le marin le tirant par la toge, le voleur se contorsionna énergiquement, ne laissant au colosse qu’un tissu bigarré, et roula hors de portée, révélant sa tenue noire et son armure de cuir, de facture inconnue dans ce monde, mais qui semblait allier souplesse et solidité.

Alors que Plume Noire finissait sa roulade et achevait de se relever en vainqueur, mains sur les hanches à la Peter Pan, défiant le Capitaine Crochet qui n’avait, pour seul trophée, qu’une bout de tissu, une violente douleur rappela au « Peter » qu’il était tout de même un garçon, avec tout ce que l’entrejambe comporte… dans son cas : comportait.
A l’autre bout de la jambe meurtrière, tout sourire, une Katherine jubilait :

« Aaah ! Je comprend mieux que tu dises que je suis ton bromure !»

« Ce… coup… est déloyal ! » Fit un Plume Noire, tenant sa future descendance sauvagement attaquée, comme pour la protéger et s’écroulant au sol.

« Je crois que j’ai marqué le but ! J’ai gagné ! Balles au centre .»

« Plus… maintenant ! Gnnnn ! » Tout homme voyant la douleur de Plume Noire pouvait la comprendre, voir la partager.
« Dis... moi! Qui... va... te... défendre... contre... les mutants?»

La scène etait pour le moins... cocasse. Imaginez donc que les deux partis de la dispute parlaient avec une véhémence certaine. Et imaginez, de plus, que la jeune fille commencait, par les pouvoirs du babelfish, a se faire de plus en plus comprehensive.

Ainsi, si, au départ, l'immonde charabia était parfois entrecoupé d'un mot tel que "mémoire" "égares" ou encore le très imagé "poil", de plus en plus de mot se firent comprehensifs. Ainsi, la dispute était sensiblement plus audible puisqu'au moins un des deux participants s'exprimait en bon commun.

« Aaah ! Je comprend mieux que tu dises que je suis ton bromure !»

Le visage de Zasalamaël s'éclaira soudain. Il se ravanca en direction de la melée tout en soupirant.
Il prit bien soin de se tenir a distance raisonnable de la jeune furie avant de prendre la parole. Logiquement, elle comprendrait comme on comprend une langue natale, d'après Birbir.

"Euh, excusez moi, m'dame Margareth, mais pourriez vous vous calmez deux minutes et arreter de vouloir du mal a tout ce qui entre dans un périmètre de deux mètres autour de vous? Surtout maintenant qu on devrait se comprendre mutuellement dans un cadre de joie et de bonne humeur cordiale?"

Plus que sur la défensive, Zasa était purement méfiant. De deux choses l'une: soit ces voyageurs incongrus seraient de malheureuses victimes de phénomènes spatio-temporels, soit elles representaient la race la plus dangereuse du multivers: des touristes.

Pour Birbir, beaucoup plus content, il n'y avait que deux possibilités. Soit ils étaient de malhereux voyageurs infortunés et il n'y voyait aucun interet, soit ils étaient touristes. Et par voie de fait, lui était riche.
Meme aux gens de son monde, Birbir pratiquait des prix affreux. Donc pensez bien que, vis a vis d'un touriste, il n'allait pas se gener.

Sha, assis sur le sol, observait la scène avec les larmes aux yeux. Les essais d'ancien anglais lui firent mal aux cotes. Puis là voint le drame... PAF !!
"Ouch, ca, ca doit faire trés mal !!" dit il en se tenant l'entrejambe de ses deux mains.
En attendant la fin de la guerre, autant gouter aux mets locaux... Il se leva, s'étira de tout son long (rien ne presse), et se dirigea vers le marchand et leva un doigt et le pointa vers un morceau de poisson qu'il rafla au vol avant de l'engloutir d'un trait.

"Hum, c'est particulier... Ca me rapelle les égouts de Londra, ou encore les fesses de cette visonne, Mmmhhh"

C'est à peu prés à ce moment qu'il entendit l'un des gens disposant d'un etange dialecte parler normalement...

"Le poisson !!!"

HRP: ouuuups!!! Avec tout ça, j'avais oublié le poisson Je précise donc ceci:

Si une chose à toujours échappé aux indigènes de ce monde, c’est bien le concept de Loi et de Chaos. N’allez pas croire par ces deux mots que nous parlons d’alignement. Nous parlons juste de Loi et de Chaos.

Pour traduire sommairement : Le Chaos permet à la magie d’exister et la Loi a la science.
Un monde de Loi sera régit par la science. Un monde de Chaos par la Magie.

Le monde présent étant un monde de Chaos, les arrivants d’un monde de Loi, supra-sensible à la présence du Chaos, ne pouvaient qu’exprimer un certain malaise dans celui-ci. Par contre, l’avantage pour ces « touristes » était une certaine réfraction à la magie car la magie, dans un monde de loi était réduite à 1/10 de sa puissance. Et les cellules de ces êtres étant nées dans un monde de Loi, elles ne pouvaient pas accepter, bien qu’elles en discutaient, l’existence de la magie.

Mais pour revenir au poisson.
Les effets de la Loi et du Chaos peuvent différer selon les gens du Tragique Millénaire : certains ne sont quasiment pas affectés par la magie, d’autres y sont plus sensibles.
Sha semblait affecté par le pouvoir du poisson, donc était pleinement sensible à la magie, certainement dû au fait que les inventions Serpents pullulant à Londra avaient un impact sur la stabilité de la Loi.
Si Artus avait mangé ce poisson, il n'aurait presque pas eut l'effet escompté : la magie avait du mal à conceptualiser son existence et les effets magiques des objets, créatures et sortilèges étaient d’emblée réduits à 1/10 de leur puissance sur lui.
Par contre, coup de chance, Katherine n'était pas née dans un monde de Loi. (je vous laisserai, à vous joueur, le meuj étant au courant, la surprise) donc le poisson marchait sur elle. Mais comme elle n'était pas habitué au Chaos. (ça fait plus de 14 ans qu'elle ne l'avais plus subit) voici les conséquences:


Ce fut dans un bruit mélodieux, presque harmonique que la découilleuse se releva, dévoilant enfin sa silhouette qu’une cape amarante avait occulté jusqu’à présent.

C’était une jeune fille, une très jeune fille de 15 ans et d’1m55. Caché sous un masque de cuir représentant une demi-tête de chat, son visage reflétait encore les trait de l’enfance que d’adorables boucles brunes et or encadraient alors que son corps à la peau pâle portait les attributs d’une femme. Mais, quelque chose clochait dans cette apparition d’un autre monde, aux yeux d’un vert cristallin. Tandis que ses traits et ses yeux étaient emprunt d’une douce délicatesse, presque d’une fragilité enfantine, les vêtements qu’elle arborait disaient le contraire; Comme si un sadique grand frère était passé par là et avait affublé cette véritable poupée de porcelaine d’une armure que Sade lui-même aurait fantasmé si il avait imaginé Xena la guerrière.

D’une facture nettement étrangère, d’un complexité sans nom, l’armure se composait d’un plastron en cuir noir, presque corseté, qui se fendait en son centre pour former ce qu’on ne pouvait décemment nommer un décolleté car si celui avait eut quelques centimètres en plus, l’enfant n’aurait eut besoin de se dévêtir pour aller aux commodités.
Les jambes et les bras étaient gainés d’une structure annelée de métal mate et sombre qui moulait parfaitement les formes à l’instar d’une combinaison moulante.
De longues cuissardes, du même cuir que le plastron, venaient couvrir les jambières de mailles (car il s’agissait là de cottes de mailles granbretonnes), en leurs tibias, elles défiaient quiconque de les approcher en les menaçant de pointes recourbées et acérées monté sur une plaque de métal. Ses pointes, crampons pour l’escalade et armes défensives, avaient leurs jumelles aux avant bras, protégés jusqu’au coude par de fins gantelets tout aussi peu engageant à la négociation pacifique.

Ses épaulettes de métal, assorti au reste, se retrouvaient liées par un fibule représentant 2 têtes de chat peu amicaux dont les gueules « tenaient » la barrette.
Le tout était protégé par une longue cape d’un tissu inconnu aux natifs Faërune, tissu léger, résistant et imperméable. Mais, ce qui pouvait d’autant plus choquer tout guerrier, ce fut que la jeune fille marchait sur de splendides talons aiguilles sans que cela ne lui pose aucun problème !

Le tout était chargée de frises et de dessins décoratifs issus d’un art aussi inconnu que la technique qui permit de faire cette merveille qui ferait baver d’envie tous les forgerons Nains, Elfes et Gnomes par sa technicité et son esthétisme, alliant la souplesse de simple vêtement à la solidité d’une demi-armure de plaques.

Elle dit de sa voix de sa voix charnelle donnant l’impression qu’un voile de soie glissait sur le corps de son interlocuteur:
« vous parlez notre langue ? »
Avant d'être prise d'une horrible crampe d'estomac, dû au magic-fish, qui lui fit plier genoux.


HRp : Sorry pour le pavé !! Mais fallait la description de mon perso !

[Tiens, je me rends-compte que je n'ai, moi aussi, pas fait une bonne description du perso... je m'en vais la faire ^^]

Le regard de Zasalamael se posa sur le visage de celle qui, a n'en point douter, constituerait l'une des membres que le destin avait destiné a se réunir dans ce monde insolite.
Lui était vieux. Il le savait. Il en arrivait sans doute a un point de sa vie ou il posait le regard du sage sur le monde.
On dit souvent que l'habit ne fait pas le moine, ou en tout cas, ceux d'entre les hommes qui pensent avoir découvert les lois de l'univers mais qui n'ont en fait mis le doigt que sur une infime partie. Toutefois, Zasalamael, lui, avait appris que c'était on ne peut plus faux.
A travers mille mondes et milles aventures, il avait appris qu'on peut juger un livre par sa couverture si l'on est suffisamment attentif.

Et il avait le don d'attention. Ainsi, il comprit que la jeune fille, bien qu'âgée d'une quinzaine d'années, fût sortie d'un moule étonnant.
Malgré la petite stature de cette jeune fille au corps de femme, il se dégageait d'elle une aura de prestance mystérieuse et inquiétante.
Elle cachait beaucoup de choses, c'était a n'en point douter. Le sourire mystérieux de Zasalamael s'élargit encore un peu.

Lui était arrivé a un point ou il avait vite compris que la prestance devait être jalousement cachée afin d'etre sortie si besoin est.
Toutefois, il perçait dans son maintien et son regard amusé une lueur de grandeur, propre a ceux qui savent vraiment. Ceux qui savent pourquoi l'ornithorynque et qui savent ce qu'est le sloude, par exemple...
Mais il apparaissait a l'œil du commun des mortels comme un simple guerrier un peu fou, le genre a vivre de son art de l'épée et a vouloir découvrir la vraie force...

C'est vrai que physiquement, il n'avait rien d'imposant: Mesurant difficilement 1m65 et pesant a peine 56 kilos tout mouillés, il avait le physique d'un jeune homme d'a peu près 16/17 ans, mais était en réalité un septuagénaire bien dans ses bottes.

Son habit, lui, restait intriguant. Facilement reconnaissable comme un guerrier à l'épée droite qu'il arborait a sa ceinture et a ses deux arbalètes légères accrochées par des attaches le long de ses cuisses, son habit, ne comptant pas une seule pièce d'armure, laissait présager sa marginalité par rapport aux guerriers classiques.

Un très large pantalon gris lui couvrait les jambes et il avait pour toutes chaussures des bottes grises a grosses semelles. Il portait un gilet blanc sans manches, fermé en son centre par des attaches en simple fil.
Et par dessus, une veste, blanche elle aussi, a larges manches dont la doublure intérieure était tapissée d'un motif a carreaux vert clair et vert foncé.
Enfin, un nombre incalculable de bagues, chaines, colliers et boucles d'oreilles venaient faire cliqueter le costume par temps venteux ou tout simplement quand il bougeait les bras ou bien qu'il bougeait tout court.

Le genre d'habit que l'on ne porterait jamais sur un champ de bataille a moins d'être complètement fou ou alors d'être un officier. Et franchement, Zasa n'avait rien d'un officier.

Il cessa sa contemplation de la jeune fille avant de lui adresser un nouveau sourire, cette fois bien plus emprunt de sympathie que le précédent.

"Non, c'est juste vous qui parlez leur langue"

Et il montra l'assistance en s'omettant, car après tout lui non plus ne parlait pas cette langue au départ...

Quand a Birbir, il regarda l'habit de la jeune fille.
Et le compteur qui lui servait de cerveau se mit en marche. Très, Très, vite.

"Ouch! Héhé... Mademoiselle vient de magnifiquement botter en touche son adversaire..."

Apprécia un Siegfrid qui, même s'il avait mal pour l'homme, était adepte des coups hauts (à la tête), des coups bas (au petit doigt de pied) et des coups orchidoclastes.

"Hé mais... Vous parlez notre langue maintenant..? C'est quoi ce délire? J'ai raté une passerelle là..."

Siegfrid resta un instant interloqué, maintenant qu'il voyait mieux la... Jeune femme en fait. Il ne savait pas quel âge elle avait, mais elle était jeune. En fait il se demandait presque si les tourtereaux, n'avaient pas été interrompu dans une séance de "sport de chambre". Chose dont il doutait un peu quand même, vu que la tenue ressemblait plus à une armure de plaque. Moulante (!) et à la coupe révolutionaire, mais une armure de plaque quand même. À moins bien sûr que monsieur ait des goûts très particulier...

*J'ai rarement vu un petit minois aussi jolis...* pensa le marin. *Un joli minois très bien pourvu... En vêtements aussi d'ailleurs... 'Doit être noble...*

Se re-concentrant sur autre chose (il allait devoir s'habituer à la tenue, il n'en avait jamais vu de pareille portée par une si belle créature...), il repris la parole :

"Bon, ben bienvenu ici Margareth, moi c'est Siegfrid. On est à Tarin, en Féerune... Vous venez de Maztica?"

Demanda-t-il en se courbant légèrement, pensant au seul autre continent qu'il avait jamais visité. Il connaissait aussi Zakhara, contrée chaude et désertique, mais où il n'était jamais allé, et Kara-Tur, dont il doutait qu'ils viennent de là. Il embrassa l'arène du bras, avant d'hausser les épaules. Il ne voyait pas quoi ajouter.

Sha était plus qu'interloqué. un poisson qui rend muli lingue !! Bigre quelle découverte pour la grande bretanne.

"C'est le poisson... Sans soute une manipulation de queluonques scientifiques des lieux..."

Non, c'était idiot... Les plus grand scientifiques résiaient en grande bretanne, et nulle part ailleur !! Ca devait être autre chose... Le rapporter au Sir Kallan le fera beneficié sans nul doute d'un petit cadeau de la part des serpents...

Plume Noire n’eut cure de l’intervention des deux inconnus car il s’était sentit insulté par sa rivale. L’honneur parlant, il déclama :
« Je suis également Noble, jeune fille! Et je présente certainement plus de quartier de noblesse que vous !» Fit-il dans sa langue incompréhensible aux oreilles de ce monde.

« Non, moi, ce n’est pas Margareth, c’est lui Margareth »Répondit la jeune fille moqueuse et bras croisés dans sa langue commune compréhensible par tous grâce au poisson.
«Ho ? Et combien de quartier ? » rajouta-elle à l’intention de Plume Noir.

« Plus que vos 11 quartiers.»
La mémoire lui jouant des tours, il s’était trompé d’un quartier, ce qui ne manqua pas échapper à Kat bondissant sur cette faute comme un chat sur une souris.

«Je n’en ai pas 11. Décidément, vous êtes mal renseigné. Et vous, le tas de plumes, maintenez vos distances si vous ne voulez pas que je vous assaisonne à la sauce curry! » Profita-t-elle de préciser, avec un air de dégoût prononcé, à ce qui était pour elle une saleté répugnante et mutante, alias, mandor.

Le voleur recompta dans sa tête quelques instants et enchaîna :
« Exact, vous n’en n’avez que 10 : j’oubliais que Rengin de Quenoy n’était pas noble mais seulement Intendant. Il n’empêche que vous avez moins de quartiers que moi. »
Il est vrai que Katherine pu s’étonner que ce ladre soit au courant de sa lignée.

«Faîtes moi penser à assassiner Drasen’Ray quand nous serons de retour car je suppose que c’est lui qui vous a soufflé cela. »

« Non, ce n’est pas lui : je me suis renseigné par mes propres moyens. »

Comme à leur accoutumé, les deux voleurs oubliaient l’entourage pour se consacrer à leur conflit personnel. Un célèbre philosophe et contrebandier avait dit : soit je la tue, soit je l’épouse. Il était nettement clair que seul la première solution avait été envisagé par ces deux là.

« Et alors ? Vous avez plus de quartier de noblesse ? La bonne affaire ! Au vu de l’usage que vous en faites, cela ne mérite nulle vantardise !»

« Vous n’avez pas fait meilleurs usage que moi, de vos quartiers ! »

«Mais je ne pourrais jamais en faire pire usage ! Ne soyez donc point jaloux mon ami, mais vous n’êtes pas le centre du monde, j’ai envie de m’intéresser à ces étrangers, je vous laisse donc faire des châteaux dans ce sable !»

« A bon vous vous intéressez aux mutants à présent ? »

«Mieux vaut s’intéresser aux mutants qu’aux gens de peu qui se ventent d’avoir des titres mais qui n’en ont pas l’attitude, ni les écrits pour le prouver, sir Plume Noir l’Anonyme !»

« Je ne suis pas assez fou pour déblatérer à qui veut l’entendre ma véritable identité : mes armoiries et généalogies sont en sûreté. Quant à mon attitude, moi, au moins, je ne racole pas avec la race qui a assassiné mes parents. Je sais encore faire honneur à mon nom… »

Elle le coupa et dans un regard froid, dit : « Attaque facile que voilà. Mais je l’admet, je racole, je couche même avec cette race. Mais moi, contrairement à vous, petit noble gâtée, j’ai dû survivre seule car comme vous l’avez dit, je n’ai pas eut mes parents ! Alors à être esclave ou être amante, c’est une question de choix, et je l’ai fait… ne vous en déplaise ! En plus, vous n’êtes qu’un sot imitateur, vous croyez vous le premier à me cracher ces mots ? »

« Cela ne m’étonne point que vous ayez été victime de cette remarque à plus d’une reprise, mais vous croyez-vous la seule à ne pas avoir dû survivre ? J’étais recherché dès l’âge de 10 ans, mon précepteur était recherché, j’ai grandi dans la clandestinité, dans le changement d’apparence et de nom. Je me suis retrouvé seul à l’âge de 14 ans, quand j’ai du l’enterrer de mes mains. Mais je n’ai jamais oublié qui j’étais : je ne négocie pas avec mes ennemis. »

Alors que Plume Noir déblatérer tout son charabia mélancolique, Katherine jouait du violon imaginaire.
«C’est bon ? C’est fini ? Ok. Je fut un jouet sexuel pour un Loup à l’age de 10 ans. Je crois que je gagne? Non ?! »
Fit-elle avec un sourire victorieux et une voix qui démontrait qu’elle prenait cela à la dérision.
«Vous êtes vraiment près à tout pour que je fasse attention à vous, Sir . Même à raconter votre vie. Encore un peu et vous me disiez votre nom ! »

Plume Noire éprouvait un sentiment mêlé de haine et de compassion, mais point question de négocier.
« Navré pour vous, mais les oreilles indiscrètes sont trop nombreuses pour que je vous dévoile ma véritable identité » Fit-il en désignant le Renard du pouce.
« A chacun ses drames et je n’ai pas envie de faire un concours. Nous avons tous deux notre lot de malheurs à cause des Granbretons. Ils resteront mes ennemis. Si on essayait de savoir où nous sommes, puisque le poisson semble donner le pouvoir de parler le Vieil Anglais, d’après ce que dit le Renard. »

« Bein tient… on ramène tout à sa petite personne et quand on voit qu’on perd, on s’empresse de changer de sujet… héhéhé… C’est votre truc pour draguer les filles le : J’ai une identité secréte ? hahaha … et je n e suis pas votre traducteur. Demandez à votre méchant Granbreton ! pfff !… Pourquoi je me suis embarqué dans cette histoire avec un handicapé de la vie ? » Se demanda-t-elle a haute voix en se pinçant l’arrête du masque.

« Ce n’est pas gentil : ce Granbreton a un comportement bizarre, mais il semble capable de réfléchir ! Et pour mon truc pour draguer… »

« Mais tu vas la fermer, oui ?! C’est bon ! J’en sais assez sur ta vie ! J’vais en rêver… plutôt : faire des cauchemars, là ! »

Plume Noire se dirigea vers le nain et remercia de la tête en prenant un morceau de poisson : « Vainqueur par abandon ! » dit-il avant de manger… et partir dans une violente quinte de toux. La migraine fusa dans son crâne et la douleur fut telle qu’il tomba au sol en se tenant la tête, un rictus déformant son visage : la magie et la Loi n’ont jamais fait bon ménage et Plume Noire en fit l’amère expérience.

« Et comme à l’accoutumé, il a triché ! Vainqueur car il a changé la nature du match. C’était sur nos malheurs, pas sur la lassitude. »
Elle jeta à regard de dédain à l’homme qui se tordait de douleur
« J’espère qu’il souffre beaucoup, au moins ? Il a triché ! Tout n’est qu’une question de karma comme disait ma mère…. »

Sha s'avanca vers le marin, masque à la main, et annonca clairement la couleur.
"Seigneur Sha, membre haut placé du glorieux ordre du Renard, du puissant empire de Grand Bretanne. Ceux là sont des voleurs et des criminels que je suis censé capturer pour le compte de l'empire, mais là, ne sachant pas ou est l'empire maintenant..."

Il est vrai que les deux guignols commencaient a taper sur le systus et donner de la migraine à force de faire sauter les engrenages... Une brusque envie de profiter de la chamaillerie pour les faire trépasser lui traversat l'esprit, mais cela ne servirai que a s'attirer l'entipathie des étrangers...

« Hep hep hep !! Ne lui dites pas où nous sommes ! Une fois qu’il le sera, il s’empressera de prévenir l’Empire pour que ses Légions puissent vous envahir ! » Fit la Jeune fille. « Je suis Dame Katherine, Baronne de Quesnoy et de Helst*. Pour la suite, au choix, soit je suis la future comtesse Nevcassle ou la Princesse de Parye ou je garde mes titres.. Ca dépendra duquel de mes fiancés me mettra la main dessus en premier. hihihihi » Finit-elle en gloussant.

*A ce mot , si le Renard était douée en géographie Granbretonne, contrairement à Katherine, il aurait tiqué. Il était connu que Helst avait été offert il y a 15 ans à un connétable, la légitime propriétaire de la baronnie, une Vipère, ayant disparut mystérieusement du jour au lendemain.

Plume Noire parvint à recracher le poisson. Sa migraine s’estompa, et il pu se relever. Les jambes flageolantes, il se remit debout tandis que Katherine finissait de se présenter :

« Quant à moi, je suis le Chevalier Fredric de Libourg et j’adhère totalement à ce que mon amie vient de dire. Cher Renard, vous empresserez-vous de parler des mœurs granbretonnes ou préférez-vous que nous en fassions conférence ? Il serait dommage que nos interlocuteurs ignorent à qui ils ont affaire. »

« Après tout… » Surenchérie la jeune Baronne « … Quand un Empire ce fait appeler l’Empire Ténébreux, ce n’est point à cause de son microclimat !! Et puis, avez-vous déjà vu un voleur en armure ? Il existe des tenues plus discrètes et commodes pour ce genre de loisir. Quand à mon masque.... »
Assura-t-elle en l’enlevant découvrant le reste de son visage.
« ... Je le porte pour me protéger des coups d’épée que mon cher cousin Fredric pourrait m’infliger. Que voulez-vous, les riches s’amusent avec ce qu’ils peuvent. Cousin et moi adorrons les jeux de rôle. Sommes-nous de bons acteurs ? Enlevez donc cette cicatrice disgracieuse pour leur montrer»
Plume noir avait fournit les oeufs, et Kat montait le blanc en neige. Ainsi étaient les deux cuistots du mensonge.

Fredric tira sur la fausse cicatrice qui se décolla, découvrant un visage plutôt charismatique… et particulièrement jovial :
« Exit le voleur costumé en esclave Granbreton. Je dois admettre que votre déguisement de prostituée n’était pas mal non plus, ma chère cousine ! Voyons, Maître Renard, vous auriez dû vous en douter : un voleur avec une redingote de ce prix ? Mais quel serait son intérêt à voler ? Pour l’amour de l’art ? Vu l’art granbreton…» Conclut-il avec un geste de la main signifiant tout son avis sur l’art granbreton, avis plutôt négatif.

Dans un autre monde, à la citadelle du Quesnoy, un Renard nommé Myg’hel se disait -preuve que son instinct était grand- qu’il aurait dû un peu plus insister sur la complicité de ces deux voleurs dans l’adversité.

[veuillez excuser ce que je vais oser faire, mais c'est trop tentant. Héhé.]

Pendant qu'au premier plan, la discussion semi-comprehensible battait son plein, pendant que l'attention était onubilée par les deux énergumènes chamailleurs, un tout autre phénomène se produisait.

Une foule, on ne cessera de vous le répéter, c'est con. Rapellons nous d'ailleurs que le théorème suprème est que, pour calculer le QI d'une foule, il suffit de diviser le Qi du memebre le plus crétin par le nombre de personnes présentes.
Et, meme si il n'est nul question de découvrir un assassin ou non, il faut bien comprendre qu'une foule agit comme un banc de poisson: de facon uniforme.

C'est a dire que dans une situation comme celle que tous pouvaient observer présentement, les représentants de la foule, comme mués par une incroyable force, seront captivés par une dispute. Toujours.

Toutefois, il faut noter qu'il existe des individus qui ne font jamais partie de la foule. Ce sont pour la plupart des ètres singuliers et a l'esprit un peu fou qui ne bénéficient pas de cette incroyable esprit de foule ( toute une foule pour un seul esprit).
Ainsi, deux personnages se tenaient présentement à l'écart, assis bien tranquillement sur le sable, à discuter. Birbir et Zasalamael partageaient tout deux une discussion mouvementée.

Par contre, s'il existe de tels singuliers, il en existe très peu capables de résister non seulement au pouvoir de la foule mais aussi au pouvoir immuable de la situation de "rien n'a s'dire":
De par une force incroyable, deux individus n'ayant rien a se dire ressentiront une envie incroyable de parler quand meme.
Et a un point ou les discussions météorologiques ont perdu tout leur piquants et ou les déblatérations sur la santé de l'un ou l'autre des interlocuteurs ont perdu tout intérét, il ne reste plus qu'une chose:

"...et donc selon toi, Birbir, l'elephant est vraiment plus fort que l'hippoppotame?"

"Bin oui, ji lu kilkipart ki la force di l'illiphant itait toute concentri dans la trohmpe, i ki cipourca k'il i si fort!"

"Interessant, mais en meme temps, il faut penser que l'hippoppotame..."

A ce moment la, leur discussion philosophique si passionnante fut coupée par l'arrivée du troisème voyageur, le seul a ne pas encore avoir touché au poisson.
Par reflexe, Birbir lui tendit le poisson.

"Donc oui, ti disais?"

« Frédric. Arrête de parler… » Ordonna calmement Katherine.

« Pourquoi donc ? » Rétorqua Frédric « J’ai le droit de parler si j’en ai envie. »

Elle prit une voix blasée pour dire :
«Peut-être parce qu’ils ne comprennent pas ce que tu dis… »

Le jeune homme réalisa qu’il avait parlé en commun Européen.
« Ah oui ! Bon, je vais traduire : »
Il se relança en vieil anglais, plus accessible aux gens d’ici… enfin, presque :
« Je suie Cavalier Fredric hors Libourg et je colle … euh…complêt aimant de ce que mon amie dira. Renard chéri, vous compressez vous de parler des meurtres granbretons ou préférez-vous que nous fîmes compétence ? Il serait blessure que nos interrupteurs ignorent de qui ils ont commerce… »

« Je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. » Murmurait Katherine, rouge de honte devant la situation.

Pendant ce temps, Fredric enchaînait :
« Exit le voleur déguisé en enclave Granbreton. Je dois ajouter-mettre que votre déguisement de prostrée n’était pas méchant non plus, ma cousine chèrie ! Regardons, esclavagiste Renard, vous devrez vous en questionner : un voleur avec une reguingole de ce prix ? Mais quel serait son but à voler ? Pour l’amour du lard ? Vu le lard granbreton !»

«Il parle le gardien... j'y crois pas!! » Gémit-elle les deux mains cachant son doux visage nacré où le rouge de la gêne naissait.

Il renchérit en commun Européen : « Voilà ! Mon Anglais Ancien est un peu lointain, mais je ne défend pas trop mal, n’est-ce pas, Katherine ? »

« Rejoignez votre Anglais Ancien en ornithoptère : la distance est plus grande que vous ne l’imaginez. »

« J’admet que j’ai un peu perdu, mais ça devrait revenir. »

« Parce que c’est déjà venu une fois ? Je me demande comment s’appelait la donzelle qui vous a fait rater les leçons d’Anglais. »

Sha regardait les voleurs d'un oeil exorbité...
*Ils me prennent vraiment pour un gland... Ca doit etre ca... un bon gros gland... je les massacrerais dés qu'on sera sortit de c'te merde...*

Il s'assit et se massa le front tellement la migraine lui martelait la tête avec un tel bordel, jusqu'a ce que Surcouf lui lance une insulte !! Car insulter l'Empire, c'est insulter tous les Grand Bretons et ses provinces.
C'est à peu prés à ce moment là que le fusible régénérateur du cerveau du Renard sauta... Ses yeux venaient de s'ouvrir, hallucinant. Il se leva brusquement, hésitant à venger le Roi Empereur et griller sa pseudo couverture...
Figé, prit dans un dilemne diabolique, le bras leva, le visage crispé, il se calma et entreprit de remettre son masque pour cacher la moue que lui inspirait la pactisation avec l'ennemi...

"Oui, nous sommes bon acteur n'est ce pas ?" lanca t-il en rejoignant ses "compères". Dés qu'il fut a porté, il leur chuchota un *On reglera ca plus tard... mais vous me le paierez !!*

Cela faisait quelques jours déjà qu'à intervals réguliers se faisaient sentir de brusques pressions le poussant à quitter son refuge devenu trop étroit mais cette fois ci la force déployée fut si grande que le wilvern fut contraint de quitter le ventre maternel....

"GGGGGGRRRRRrrrrrAAAAAOOOOOUUUUURRRRRR ! !!!" *(1)

Première sensation, une gifle aussi douloureuse qu'ennivrante infligée par un vent glacial.

Seconde sensation, un sentiment de panique extrême, un plongeon infini dans un gouffre sans fin.

"CCrrrrrrrriiiiiiiiiiissssss !"

Troisième sensation, ses propres cordes vocales vibrantes et le son de ses propres rugissements, la prise de conscience d'avoir un corp et d'avoir la possibilité de s'en servir pour contrôler le monde extérieur.

Déploiment des aîles.

Quatrième sensation : une sensation de contrôle, ne plus être contrain de tomber, se mouvoir à sa guise dans les airs.

°Ouvrir les yeux, découvrir le monde dans lequel il évolue, voir enfin sa mère de l'extérieur°

Cinquième sensation, vision floue, bleu, un bleu profond, un gouffre infini qui avalerait le wylvern si il n'y avait pas cette force qui l'attire inlassablement vers la direction opposée et contre laquelle il doit lutter pour maintenir son altitude, une ligne d'horizon séparant le monde bleu d'un autre qu'il n'avait pas remarqué plus tôt, celui ci est majoritairement vert et marron par endroit, au loin des pics, véritables crocs du monde vert et marron comme pour dévorer le monde bleu, tout est immense.

La vision deviend plus nette, une masse grisatre et et floue fonse sur lui, pas le temps de modifier sa trajectoire, il passe au travers, il y fait froid et humide, il en ressort, pas d'autres masses visibles.

°....voir sa mère de l'extérieur°

Or il n'y avait strictement rien dans les environs.......rien sauf....

"VvvvvvvviiiiiiiiiiiiiggggnnnnnnOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN !"

Une grosse masse noire et rapide mais fort peu agile, crachant de la fumé et faisant un bruit tel que le wylvern l'avait entendu avant même de le voir. L'une des premières causes de mortalité chez les petits wylverns livrés à eux même étant leur trop grande curiosité, celui ci attendit la bête en faisant de larges cercles autour de sa position*(2).

Malheureusement le wylvern fut fort déçus, la bête était en fait encore plus stupide que son allure le laissait croire, elle ne parut simplement pas le remarquer et pousuivit sa route en continuant à la même allure. Cependant comme en plus d'être un wylvern, c'était un jeune wylvern, loin d'assouvir sa curiosité, il fut tout excité par cette découverte et comme de toute fàçon c'était la seule chose à voir à des kilomètres à la ronde, il prit le partit de la suivre.... après tout si jamais il venait à avoir faim il pourrait toulours la manger, ou tout du moins en croquer un bout, de toute fàçon stupide comme elle était, la bête ne s'apercevrait sans doute de rien...

Le temps passa et les paysages défilèrent, bientôt ils survolèrent un zone (*3) au milieu de laquelle se tenait une ville de garnison fortifiée, ce qui, pour un jeune wylvern était quelque chose de vraiment étonnant (immaginez-vous au sol des choses aux tailles variables mais respectables avec des formes bizards souvent trouées et placées de fàçon anarchique et entre lesquels grouilles des mammifères bipèdes, le tout naturellement au centre d'un cercle de pierres), c'est à cet instant que la bête suivie déjà depuis un certain temps crachat soudain un énorme panache de vapeure blanche et piqua du nez !

°La bête avait elle repéré une proie ?° Rien était moins sur, elle filait à toute allure et de plus en plus vite si bien qu'elle ne pourrait jamais réussir à ralentir suffisemment pour ne pas s'écraser lamentablement au sol ! Le wylvern peinait pour ne pas trop se faire distencer tandis que la bête redressait tant bien que mal son angle "d'aterrissage" pour limiter les dégats avant de toucher le sol puis d'y ramper sur une longue distance dans un bruit infernal.


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*(1) : essayez de mettre au monde un petit de plus de 20kg et vous verrez le cris que vous pousserez ! ^^

*(2) : car contrairement aux dragons, les wylverns sont incapable de faire du sur-place

*(3) : désolé pour l'impressision mais la mère du pauvre wylvern a oublié de lui fournir une carte pour qu'il puisse se repérer ^^
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-SANS TRANSITION-*(4)
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Tandis que de nouveaux évènements se succédaient dans l'arène Béthanie, encore sonnée par l'apparition divîne, c'était laissée emportée par le gnôme si bien que lorsqu'elle reprit ses esprits, elle ne comprit pas tout à fait de quelle manière elle s'était retrouvée dans la taverne son sac de voyage qui s'était entre temps mystérieusement regonflé trainant à ses pieds et un gnôme lui tendant un verre à environ 2 tête sous son nez.
Encore hagarde elle se contenta de saisir le verre en remerciant le gnôme mais sans gouter tout de suite à son contenu...

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*(4) : environ le temps d'un RP de 12 pages plus tard